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Japon - De Osaka à Kyoto et Tokyo - Juillet 2024

Etape 76 - Sanctuaire Fushimi-Inari - Le plus connu des sanctuaires shintoistes

Lundi 8 juillet 2024. Le culte d'Inari aurait été introduit au Japon par une famille coréenne immigrée (les Hata) qui s'installe à Fushimi autour de 711.

Les premières traces du culte d'Inari remontent à la période Yayoi (300 av. J.-C. à 300 apr. J.-C.), où elle était associée à la fertilité des champs et à la culture du riz, pilier de l'alimentation japonaise.

Au fil des siècles, Inari a vu son rôle s'élargir : elle est devenue la protectrice des commerçants, des artisans et des voyageurs.

Situé à la périphérie de Kyoto, alors capitale impériale, il a rapidement gagné en importance grâce au patronage de la cour.

Au IXe siècle, il est élevé au rang de grand sanctuaire national, consolidant ainsi son statut de lieu de pèlerinage majeur.

Au fil des siècles, Fushimi Inari-taisha a été le théâtre de nombreuses cérémonies et festivals.

La période Heian (794-1185) voit le culte d'Inari se diversifier. La déesse est désormais invoquée non seulement pour les récoltes, mais aussi pour la prospérité des entreprises et la protection des voyageurs.

Le sanctuaire devient un lieu de pèlerinage majeur, fréquenté par des marchands, des artisans et des membres de la cour.

Durant la période de Kamakura et de Muromachi (1185-1573), et malgré les troubles politiques, le sanctuaire parvient à maintenir sa popularité. Les samouraïs, en quête de protection divine, rejoignent les rangs des fidèles.

Sous le shogunat Tokugawa, le sanctuaire connaît un nouvel essor. Les samouraïs et les marchands fortunés font de nombreux dons, permettant l'édification de nouvelles portes tori et l'embellissement du site. Le renard, messager d'Inari, devient un symbole de richesse et de prospérité.

La restauration de Meiji (1868-1912) entraîne une profonde transformation de la société japonaise.

Le sanctuaire, tout en conservant son importance religieuse, s'adapte à ce nouveau contexte.

Il devient un lieu de rassemblement pour les nationalistes, qui voient en Inari une figure tutélaire du Japon.

Le lien entre Inari, déesse shintoïste de la prospérité et du riz, et les renards (kitsune en japonais) est une des plus fascinantes de la mythologie japonaise.

Cette association a donné naissance à un riche folklore, où les renards jouent un rôle central en tant que messagers et serviteurs de la déesse.

Les renards (kitsune) sont réputés pour leur capacité à changer de forme, pouvant se transformer en humains, souvent en de belles femmes. Cette capacité leur permet de mieux servir Inari et d'interagir avec les humains.

Les kitsune sont associés à de grandes connaissances occultes, notamment la capacité de contrôler le feu, de voler et de devenir invisibles.

Plus un kitsune est âgé, plus ses pouvoirs sont grands. Certains sont même capables de créer des illusions si puissantes qu'elles peuvent altérer la réalité.

Enfin, les kitsune sont souvent représentés comme les gardiens des trésors d'Inari, notamment des pierres précieuses et des rouleaux de papier contenant des secrets divins.

Les kitsune à neuf queues sont considérés comme les plus sages et les plus puissants. Ils sont souvent associés à des événements historiques ou à des figures légendaires.

De nombreuses légendes racontent des histoires d'amour entre des humains et des kitsune. Ces unions donnent souvent naissance à des enfants doués de pouvoirs surnaturels.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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