Etape 59 - Temple
Kiyomizu-dera - Un des plus beaux temples du Japon
Dimanche 7 juillet 2024.
Pour accéder au temple, on passe d'abord par la porte
principale Nio-Mon qui date du XVe siècle.

Elle tient son nom des deux
statues de Nio, des divinités bouddhiques gardiennes,
qui flanquent l'entrée.

Ces statues imposantes, aux
expressions féroces, sont destinées à protéger
le temple des influences maléfiques.

Comme le temple lui-même, le
Nio-mon a connu une histoire mouvementée. Il a été
détruit et reconstruit à plusieurs reprises, notamment
lors des guerres civiles de la période Sengoku (XV-XVIe siècles).
La porte que l'on peut admirer aujourd'hui date du début
du XVIe siècle.

Le Nio-mon est un exemple typique
de l'architecture bouddhique japonaise.

Sa structure en bois, ses toits
incurvés et ses décorations élaborées
sont caractéristiques de ce style architectural.

Les Nio, également appelés
Kongorikishi, sont des divinités bouddhiques qui
symbolisent la force et la protection. Leur présence à
l'entrée du temple a pour but d'éloigner les esprits
malins et de protéger les fidèles.

La porte marque le passage entre le
monde profane et le monde sacré. Elle invite les
visiteurs à se recueillir et à entrer en communion
avec la nature et les divinités.

On passe ensuite devant l'immense
pagode qui garde l'entrée du temple, puis on monte jusqu'au
Shoro (beffroi) et au Sai-Mon.

Un shoro est un pavillon
ou un clocher que l'on trouve dans de nombreux temples bouddhistes
japonais.

Il sert traditionnellement à
abriter une cloche qui est frappée aux heures fixes
pour marquer le passage du temps et inviter à la méditation.

Le shoro du Kiyomizu-dera offre une vue
panoramique sur la ville et le temple lui-même. Sa
construction en bois, typique de l'architecture japonaise, s'intègre
parfaitement à l'environnement naturel du temple.

Depuis le shoro, on a un panorama
à 360 degrés sur Kyoto, des montagnes environnantes
jusqu'au cœur de la ville.

La cloche du shoro est frappée
chaque matin et chaque soir pour marquer le passage du temps et
rappeler aux fidèles le caractère éphémère
de la vie.

On accède ensuite au Sai-mon,
ou porte occidentale, une entrée majestueuse qui marque le
début de votre pèlerinage spirituel.

Bien qu'elle ne soit pas aussi célèbre
que la plateforme en bois ou le shoro, elle joue un rôle
essentiel dans l'architecture et la symbolique du temple.

Elle a été reconstruite
à plusieurs reprises au cours des siècles, notamment
après les incendies et les tremblements de terre qui ont
frappé le temple. Cette porte est une reconstruction
fidèle des modèles précédents, respectant
les techniques traditionnelles de construction en bois.

Le bâtiment principal
(hon-do), dédié à Kannon, se situe
un peu plus loin.

C'est ici que se trouve la
statue principale de Kannon Bosatsu, la déesse de la compassion,
ainsi que d'autres objets sacrés.

Sa toiture est recouverte de
tuiles en cyprès, ce qui lui donne une couleur brun foncé
caractéristique.

À l'intérieur du hondo,
vous trouverez la statue de Kannon Bosatsu, la déesse
bouddhique de la compassion.

Cette statue est particulièrement
vénérée par les fidèles, qui viennent
prier pour la santé, le bonheur et la protection.

Le hondo abrite également d'autres
objets sacrés, tels que des sutras (écrits religieux)
et des statues de divinités bouddhistes.




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