Etape 61 - Temple
Kiyomizu-dera - Un des temples les plus vénérés
du Japon
Dimanche 7 juillet 2024.
Depuis le haut de la plateforme, il faut alors redescendre en contrebas
du temple pour arriver à une grande fontaine qui
jaillit de la colline en se déversant dans un bassin rituel.

Là, des croyants effectuent
des rites de purification en utilisant des ustensiles à
long manche pour prendre de l'eau, la boire et se laver les mains.

On se retrouve alors sous le temple,
et c'est le meilleur endroit pour admirer la forêt
de pilotis qui le soutient.

Avant de pénétrer dans
un espace sacré comme un temple, il est coutume dans
la tradition bouddhiste de se purifier.

Le bassin rituel, le chozuya,
permet ainsi aux visiteurs de se laver les mains et le visage, un
geste symbolique de purification qui prépare l'esprit à
la prière et à la méditation.

En se lavant les mains et le visage,
le fidèle se débarrasse des impuretés
du monde profane et se prépare à entrer dans un espace
sacré.

L'eau du chozuya provient directement
des montagnes environnantes, ce qui lui confère
une pureté et une fraîcheur particulières.

Le complexe contient de nombreux autres
bâtiments, dont l'un des plus connus est le Jishu-jinja
(shinto), dédié à Okuninushino-Mikoto,
un dieu de l'amour et des « bonnes rencontres ».

À l'intérieur du Jishu-jinja
se trouvent deux « pierres d'amour » placées
à dix-huit mètres (ou, pour une autre source, à
dix mètres) l'une de l'autre, distance que les visiteurs
célibataires essaient de franchir les yeux fermés.

L'accomplissement de ce trajet est
vu comme un présage de future rencontre amoureuse.

On peut être aidé pour
réaliser le parcours, mais alors cela signifie qu'un
intermédiaire sera nécessaire pour rencontrer l'âme
sœur.

Le premier jour de chaque mois, on
y célèbre une cérémonie pour le bon
amour.

En tant que lieu sacré pour
Kannon, qui symbolise une grande compassion, il est ouvert
au peuple depuis l'Antiquité et est apprécié
par un large éventail de personnes

L'enceinte de 130 000 mètres
carrés s'étendant à mi-hauteur du mont Otowa,
à l'est de Kyoto, est bordée de plus de 30
temples et temples, dont des trésors nationaux et des biens
culturels importants.

Depuis sa fondation, le temple
a été détruit par de grands incendies plus
de dix fois, mais il a été reconstruit à
plusieurs reprises grâce à une foi forte.

La majeure partie du temple actuel
a été reconstruite en 1633. En 1994, il a
été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, «
Monuments historiques de l'ancienne Kyoto ».













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