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Japon - De Osaka à Kyoto et Tokyo - Juillet 2024

Etape 52 - Quartier de Gion - Les portes s'ouvrent sur le temple Chion-in

Dimanche 7 juillet 2024. Au coeur du quartier de Gion, on ne peut pas manquer de croiser la route du temple Chion-in, classé au patrimoine mondial de l'humanité, et tout simplement l'un des temples les plus importants de Kyoto.

J'ai bien dit "l'un des plus importants", pas l'un des "plus beaux", mis à part bien sûr l'extraordinaire porte San-Mon qui se dresse au sommet d'une volée de marches.

Cette porte, construite en 1621, surmontée d'un étage, s'élève jusqu'à 24 mètres et s'étend sur pas moins de 50 mètres.

Elle serait l'un des plus parfaits exemples de porte de temple au Japon. Elle demeure la plus grande structure de ce genre encore existante au Japon.

Pour accéder aux temples proprement dits, il vous faudra encore grimper un immense escalier.

Une fois là-haut, vous accéderez enfin au monastère où se dressent plusieurs temples bien distincts.

Chion-in reste le cœur spirituel de la secte Jodo-shu, l'une des plus importantes écoles du bouddhisme japonais.

Fondé par Honen, un moine réformateur du XIIe siècle, le Chion-in a joué un rôle central dans la diffusion des enseignements de la Terre Pure au Japon.

Le vaste ensemble du Chion-in comprend le site où Honen s'est installé pour diffuser son enseignement et le site où il est mort.

Le temple original est construit en 1234 par Genchi (1183-1238) le disciple de Honen, en mémoire de son maître et est nommé Chion-in.

Alors que le temple est affilié de très près dans les premières années avec la branche Seizan du Jodo-shu, son huitième moine en chef, Nyoichi (1262-1321), est profondément influencé par le prêtre Ryoku, un disciple de Ryochu qui est le troisième chef de la branche Chinzei du bouddhisme Jodo-shu et disciple de Bencho.

Plus tard, Shunjo (1255-1355), successeur de Nyoichi, va plus loin encore en invoquant une biographie dans laquelle Renjaku-bo, le disciple de Genchi et Ryochu conviennent qu'il n'existe pas de différence doctrinale entre eux.

En 1450, Chion-in est entièrement sous le contrôle de la branche Chinzei mais exerce peu de contrôle direct du fait du début de la guerre d'Onin.

De nombreux bâtiments du complexe sont détruits par les incendies en 1633, mais entièrement reconstruits, dont les bâtiments du palais qui existe aujourd'hui, par Tokugawa Iemitsu (1604-1651), le troisième shogun du shogunat Tokugawa.

Le Jodo-shu, ou secte de la Terre Pure, est une école bouddhique qui prône la récitation du nom d'Amida Bouddha pour atteindre la renaissance dans la Terre Pure, un paradis où l'on peut atteindre l'illumination.

Le Chion-in, en tant que siège de cette secte, joue un rôle essentiel dans la diffusion de ces enseignements.

Les pèlerins viennent du monde entier pour prier dans ce temple et se rapprocher de la voie de la Terre Pure.

Le Chion-in est un lieu où les traditions bouddhistes sont perpétuées.

Les moines y célèbrent de nombreuses cérémonies tout au long de l'année.

A commencer par le Hanamatsuri. Cette fête célèbre la naissance du Bouddha.

Elle est marquée par une cérémonie au cours de laquelle on verse de l'eau parfumée sur une statue du jeune Bouddha.

Le Ohigan, au printemps et à l'automne, est l'occasion de rendre hommage à ses ancêtres.

Le temple organise régulièrement des conférences, des expositions et des ateliers pour faire découvrir au public la culture et les traditions bouddhistes.

Les moines sont également impliqués dans des actions sociales, comme l'aide aux personnes dans le besoin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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