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Namibie - Du parc Etosha au Namib - Février 2025

Etape 59 - Péninsule de Lüderitz - Face à la mer, au sommet de Diaz Cross

Lundi 17 février 2025. Iles à guano, îlots rocheux, lagons et bans de sable : le littoral du sud est un vrai refuge pour les oiseaux marins.

Il est constellé d'importants sites de reproduction et d'alimentation pour les manchots du Cap, les fous du Cap, les cormorans des bancs et bien d'autres.

La Namibian Islands Marine Protected Area a été créée en 2009 pour protéger cette richesse.

Elle s'étend sur 400 km, de Meob Bay (à 175 km au sud de Walvis Bay) à Chameis Bay (à 140 km au sud de Lüderitz).

Bien qu'à ce stade l'existence du parc soit surtout théorique, sa création en soi est une étape importante pour la protection de la nature.

La plupart des îles qu'il protège sont interdites au public. Alors que de plus en plus de mines de diamants sont créées au large - selon certaines informations, jusqu'à 95% des ressources diamantifères namibiennes proviennent des fonds marins - ce parc et d'autres zones protégées constitueront un cadre essentiel pour l'écosystème.

Un mot sur le parc national de Sperrgebiet qui s'étire sur 22.000 kilomètres entre Lüderitz et Oranjemund.

Ce parc est une zone sauvage composée de côtes, de dunes, de plaines caillouteuses et de montagnes.

On y trouve aussi l'Orange River Valley et quelques morceaux d'une épave qui serait celle du navire portugais Bom Jesus échoué au début du XVIe siècle.

La "zone interdite" fut créée en 1908 à la suite de la découverte de diamants près de Lüderitz.

Bien que les mines aient été localisées le long de la côte, une très vaste partie du sud fut incluse pour des raisons de sécurité.

Ces restrictions d'accès ont contribuer à préserver une grande partie de la zone dans son état original.

La Sperrgebiet constitue l'un des 25 résrvoirs mondiaux reconnus pour leur exceptionnelle biodiversité, ainsi que la région de Namibie la plus riche en biodiversité avec près d'un quart de la flore du pays sur moins de 5% du territoire.

L'endroit est réputé pour ses plantes succulentes dont les feuilles captent l'humidité du brouillard et résistent à l'évaporation.

Le parc est aussi remarquable pour ses villes abndonnées, qui témoignent de l'histoire de l'industrie minière de la région.

La grande diversité des espèces du parc est révélatrice de son immense richesse naturelle.

On y trouve ainsi plus de 1.050 espèces végétales. Parmi la population de mammifères (80 espèces terrestres et 38 espèces marines), on compte plus de 600.000 otaries à fourrure, soit près de la moitié de la population mondiale.

Les 35 espèces d'oiseaux côtiers et marins comprennent des manchots du Cap, des fous du Cap et divers cormorans, mouettes et sternes.

Près de 60 espèces d'oiseaux aquatiques vivent ici, et surtout le long du fleuve Orange, ainsi que 120 espèces d'oiseaux terrestres.

On compte aussi près de 100 espèces de reptiles et pas moins de 16 espèces de grenouilles, ainsi que de nombreux insectes et autres invertébrés, dont la plupart n'ont jamais été étudiés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 


 
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