Etape
58 - Au large de Lüderitz - La péninsule de Diaz Cross
Lundi 17 février 2025.
Avec ses paysages battus par les vents, sa population d'otaries,
de manchots et de dauphins, la péninsule de Lüderitz
illustre bien la richesse des litoraux namibiens du sud.

On tombe ainsi facilement sous
le charme de sa beauté brute, surtout si on a la
chance, comme ce matin, de la découvrir sans le brouillard
qui l'enveloppait encore la veille au soir.

La meilleure façon de découvrir
la péninsule est une excursion en kayak organiséz
par l'Alte Villa lodge ou de participer à un circuit
en bateau qui dure environ trois heures au départ du port
et qui rejoint Halifax Point.

C'est d'ailleurs ce que nous avions
prévu de faire ce matin, mais les événements
vont nous en empêcher.

Fanny est encire victime de
vertiges suite à son coup de chaleur dans le Namib
et nous devons nous rendre chez le médecin qui va lui prescrire
des médicaments.

Cette petite parenthèse médicale
va nous permettre de constater combien les soins sont bien
administrés dans cette partie de la Namibie, à condition
que vous en ayez les moyens. Du coup, nous ne verrons que
des blancs soignés dans cette petite unité médicale
privée...

Après cette petite parenthèse
médicale, nous décidons finalement d'aller
explorer la péninsule de Lüderitz en voiture et en toute
autonomie.

La principale destination,
Diaz Point, est à 22 km de Lüderitz, accessible
par une piste tout à fait convenable pour n'importe quel
type de véhicule.

Là, au bout de la péninsule,
se dresse un phare balayé par le vent et une reproduction
de la croix érigée en 1488 par le navigateur portugais
Bartholomeu Diaz revenant du cap de Bonne-Espérance.

Il n'est pas rare d'y apercevoir des
cormorans, des flamants roses, des échassiers et
même quelques dauphins.

Pour notre part, en dehors du phare
bien sûr, nous n'apercevrons que des otaries en train
de nager et de magnifiques oiseaux au long bec orange.

Avec sa belle plage, sa petite épave
et ses nuées de flamants roses, Grosse Bucht (Grande
baie), située à l'extrémité sud de la
péninsule, est aussi digne d'intérêt.

De même, la calme baie
de Sturmvogelbucht est agréable pour un bain...
à condition d'être pingouin ou ours polaire pour apprécier
la température de l'eau !

Uns station balnéaire
norvégienne (mais que vient-elle faire là
?) tombe en ruine dans la baie.

Les marais salants à
l'intérieur des terres attirent les flamants roses
et valent aussi le détour.

Les remontées d'eau - dues aux
vents et aux courants qui ramènent les eaux du fond des océans,
entraînant avec elles quantité de nutriments à
la surface - est un mécanisme naturel à l'origine
d'écosystèmes fertiles.

Grâce à des vents côtiers
très forts, la région de Lüderitz est
une des cellules de remontée d'eau les plus intenses du monde.

Elle compte aussi de nombreux îlots
et îles où les oiseaux peuvent se reproduire
et se nourrir à l'abri des prédateurs.

Les faunes aviaires et marine prospèrent.
On peut citer en exemple Seal Island et Penguin Island,
toutes les deux proches de l'entrée du port de Lüderitz,
Ichabie (50 km au nord de Lüderitz) et la petite Mercury (110
km au nord).

Mercury, Ichaboe et Possession Island,
au sud d'Elisabeth Bay, couvrent la totalité des
aires de reproduction namibiennes des fous du Cap.











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