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Namibie - Du parc Etosha au Namib - Février 2025

Etape 49 - Deadvlei - La danse macabre de la forêt pétrifiée

Samedi 15 février 2025. Deadvlei et la dune Big Daddy entretiennent une relation étroite, marquée par une dynamique à la fois géologique et visuelle qui définit l’essence même de ce paysage désertique.

Big Daddy, l’une des dunes les plus imposantes du monde avec ses quelque 325 mètres de hauteur, domine Deadvlei de manière majestueuse, créant un contraste saisissant entre la masse mouvante du sable et l’immobilité minérale de la cuvette d’argile.

Cette dune, formée par l’accumulation progressive de sable poussé par les vents dominants, agit comme une barrière naturelle qui a joué un rôle crucial dans la formation de Deadvlei.

Il y a plusieurs siècles, lorsque la rivière Tsauchab inondait encore la région, Big Daddy a fini par bloquer son cours, empêchant les eaux d’atteindre la dépression.

Privé de cette source vitale, le sol argileux s’est asséché, et la végétation qui y prospérait a succombé, laissant place à la forêt pétrifiée que l’on connaît aujourd’hui.

L’interaction entre ces deux éléments ne se limite pas à leur histoire géologique.

Sur le plan esthétique, Big Daddy offre un cadre spectaculaire à Deadvlei, ses flancs rougeoyants reflétant la lumière du soleil et créant une palette de couleurs en constante évolution.

Au lever et au coucher du soleil, les ombres portées de la dune s’étendent sur l’argile blanche, accentuant les contours des arbres morts et ajoutant une dimension dramatique au paysage.

Gravir Big Daddy est une expérience immersive qui permet d’appréhender cette interaction à une échelle monumentale.

Mais les trops fortes chaleurs auxquelles nous sommes soumis aujourd'hui vont rapidement nous dissuader de tenter l'ascension.

Dommage, car du sommet, la vue plongeante sur Deadvlei révèle toute l’étendue de cette relation : la dune, vivante et mouvante, semble protéger et encercler la cuvette, figée dans le temps.

Cette juxtaposition entre mouvement et immobilité, entre vie et mort, confère à l’ensemble une profondeur symbolique et émotionnelle unique.

Avec ses 325 mètres de hauteur, Big Daddy est considérée comme l’une des plus hautes dunes du monde, un véritable défi de la nature.

Sa silhouette imposante, aux courbes dessinées par les vents, domine le paysage, créant une présence majestueuse.

Sa couleur rouge intense, due à la forte teneur en oxyde de fer des particules de sable, varie en fonction de l’angle du soleil, passant de tons orangés à des nuances profondes de rouge et de pourpre au lever et au coucher du jour.

Ces variations chromatiques en font un sujet idéal pour les photographes et les amoureux de paysages désertiques comme moi.

Depuis son sommet, on a une vue panoramique à couper le souffle sur l’immensité du désert, avec Deadvlei en contrebas, ses arbres morts et son argile blanche.

Le désert du Namib est l’un des écosystèmes les plus anciens et les plus fascinants de la planète.

Ce désert, considéré comme le plus vieux du monde, est un laboratoire naturel où les forces géologiques, climatiques et biologiques ont façonné un paysage d’une diversité et d’une beauté exceptionnelles.

Les paysages du Namib sont d’une variété stupéfiante. Au sud, les plaines de gravier et les montagnes rocheuses alternent avec des champs de dunes, tandis qu’au nord, les rivières éphémères ont creusé des canyons spectaculaires.

Les dunes de Sossusvlei, avec leurs formes sculpturales et leurs teintes rougeoyantes, sont parmi les plus célèbres, mais elles ne représentent qu’une facette de ce désert.

Les plaines de sel, les inselbergs (montagnes isolées) et les vastes étendues de sable blanc ajoutent à la richesse visuelle de la région.

Malgré des conditions de vie extrêmes, le Namib abrite une biodiversité surprenante. Des plantes comme la welwitschia, véritable fossile vivant capable de survivre plus de mille ans, ou les buissons de nara, ont développé des adaptations uniques pour capter l’humidité du brouillard.

La faune, bien que discrète, est tout aussi remarquable : les oryx, les springboks, les geckos et une multitude d’insectes ont évolué pour résister à la chaleur et à la sécheresse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 


 
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