Etape
47 - Sossusvlei - La traversée du désert du Namib
jusqu'à Deadvlei
Samedi 15 février 2025.
Pour atteindre Deadvlei, il faut emprunter un chemin de
randonnée qui passe à travers de petites dunes sur
environ un kilomètre de long.

La marche est plutôt tranquille
et traverse aussi quelques petits salars facilement reconnaissables
à leur couleur blanche.

Rien d'insurmontable donc, mais il
faut absolument prévoir assez d'eau et surtout, se
couvrir la tête et se protéger du soleil.

Nous en saurons quelque chose car Fanny,
ma petite nièce, sera victime d'un coup de chaleur qui lui
gâchera la fin de son séjour en Namibie.

Du coup, pensez absolument à
vous protéger, car la chaleur est véritablement
torride et il n'y a absolument pas un millimètre d'ombre
pour vous protéger.

Pour ce qui est du rythme, marchez
à votre pas, ne forcez pas, n'essayez pas d'emboiter
le pas de ceux qui vous précèdent, ça ne sert
à rien, et vous épuisera plus vite que vous ne le
pensez. N'oubliez pas, vous n'avez qu'un seul petir kilomètre
de marche. Pas plus.

Un petit mot quand même sur ce
fameux désert du Namib que je n'ai pas encore
évoqué.

Le désert du Namib, considéré
comme le plus ancien désert du monde, s’est formé
il y a environ 55 à 80 millions d’années,
à la suite de transformations géologiques et climatiques
majeures.

Son origine remonte à
la période où le supercontinent Gondwana commençait
à se fragmenter, entraînant des modifications
profondes des courants océaniques et atmosphériques.

Ces changements ont contribué
à créer des conditions arides persistantes
le long de la côte sud-ouest de l’Afrique.

L’un des facteurs clés
de son aridité est le courant océanique froid
de Benguela, qui remonte de l’Antarctique le long
des côtes namibiennes.

Ce courant refroidit l’air marin,
limitant la formation de nuages et réduisant les précipitations.

En parallèle, les vents dominants,
chargés d’humidité, rencontrent cet
air froid et produisent des brouillards côtiers épais,
qui deviennent la principale source d’eau pour de nombreux
organismes adaptés à cet environnement.

L’érosion éolienne
et fluviale a également joué un rôle
essentiel dans la formation du paysage actuel.

Les rivières éphémères,
alimentées par des pluies rares mais violentes, ont
creusé des vallées et transporté des sédiments
vers l’océan, tandis que les vents ont sculpté
les dunes et dispersé le sable sur de vastes étendues.

Les dunes du Namib, parmi les plus
hautes du monde, doivent leur teinte rouge à l’oxyde
de fer présent dans le sable, résultat de l’altération
des roches riches en minéraux.

Ainsi, le désert du Namib est
le produit d’une interaction complexe entre les forces tectoniques,
les courants océaniques, les régimes climatiques et
l’érosion.

Cet écosystème unique,
façonné par des millions d’années
d’évolution, abrite une biodiversité remarquable,
adaptée à des conditions extrêmes.








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