Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Namibie - Du parc Etosha au Namib - Février 2025

Etape 23 - Damaraland - La route de Khorixas à Omangambo

Mardi 11 février 2025. La route de Khorixas à Omangambo restera comme l'un des moments les plus intenses de notre voyage en Namibie.

D'abord parce que nous allons traversé les paysages absolument magnifiques du Damaraland aux meilleures heures pour les photographier, ensuite parce que nous allons pour la première fois ne pas respecter nos horaires du soir.

Car il faut bien le dire, nous avons totalement explosé notre programme aujourd'hui, la route du nord vers le Damaraland a été plus éprouvante que prévue et les deux visites que nous avons enchaînées, des peintures rupestres de Twyfelfontein et de la forêt prétrifiée de Khorixas nous ont beaucoup retardés.

Car le défi de chaque journée, plus encore dans ce pays seulement sillonné par des pistes, est d'arriver à notre logement avant la tombée de la nuit.

Conduire en Afrique sur des pistes est non seulement dangereux, mais fortement déconseillé à tous les voyageurs.

C'est pourquoi nous allons devoir ce soir-là engager un véritable contre-la-montre. Et ça commence plutôt mal, car nous devons absolument faire une halte à la station-service de Khorixas pour faire le plein de la voiture et pour enfin manger un bout.

La bonne nouvelle, c'est que nous allons trouvé un super petit restaurant juste à côté de la station et que la personne qui la tient n'a plus qu'à faire réchauffer nos sandwhiches, qui, par ailleurs, sont vraiment excellents.

La mauvaise, c'est que cette halte va encore nous retarder alors que nous avons encore une centaine de kilomètres à faire à travers les pistes du Damaraland jusqu'au minuscule petit village d'Omangambo, perdu dans les paysages semi-désertiques de la région.

Du coup, une fois rassasiés, nous remontons dans notre Toyota et nous conduisons aussi vite que possible à travers les pistes du Damaraland afin de rejoindre la ferme d'Omangambo perdue au milieu de nule-part.

Mais quelle idée, j'ai eu de réserver un tel logement isolé de tout et des grands axes principaux de circulation !

Pas le temps de gamberger. Pendant que je conduits, je demande à mon frère de laisser un message à notre hôte pour qu'il prévienne quelqu'un de nous attendre à côté de la route, car je pressens que notre ferme ne se trouve pas du tout à l'endroit indiqué.

Mon frère n'a pas l'impression de se rendre compte de la situation, mais je reste le maître des horloges et j'insiste grandement pour qu'il envoie de fichu message. Je ne vais pas le regretter, bien au contraire.

Pendant ce temps-là, le temps défile, tout comme les paysages splendides derrière les vitre du Toyota, des montagnes et des gorges sèches éblouies par le soleil couchant, d'une beauté à couper le souffle.

Certainement, les plus beaux paysages qui nous aura été donné à voir au cours de notre voyage à travers la Namibie. Hélas, nous aurons peu d'occasion de nous arrêter en route pour immortaliser ces moments incroyables, car le temps joue contre nous.

C'est tout juste si nous nous arrêterons par deux fois pour prendre quelques photos de la savane ébouie de soleil et des tempêtes de sable qui se lèvent dans le soleil couchant. D'une beauté sidérante.

Et c'est au bout de cette course contre la montre inouie, et en laissant derrière nous des images stupéfiantes des paysages magnifiés par l'heure dorée et le soleil couchant que nous arrivons enfin à Omangambo.

Et comme je le pressentais, au bout de notre piste où Google Maps nous a menés, il n'y a rien du tout. Mais alors rien de rien. Juste la nuit qui tombe, du sable jusqu'aà perte de vue et une piste qui s'enfnce dans l'obscurité.

Dieu merci, la propriétaire qui a reçu notre message nous fait parvenir le numéro de téléphone d'Oskar, le gardien de la propriété qui a été prévenu de notre arrivée et qui nous guette depuis le bord de la route.

Pas le temps de gamberger, j'attrape le téléphone et appelle Oskar. Dieu merci, nous avons du réseau et celui-ci me fait comprendre qu'il nous attend un kilomètre plus loin sur la route. Ouf ! Nous sommes sauvés !

Je poursuis le dernier kilomètre à la nuit noire en faisant très attention à ne pas quitter la piste et nous arrivons jusqu'à Oskar qui nous fait de grands signes avec la lumière de son téléphone portable.

Le temps de monter à bord de la Toyota et celui-ci nous guide jusqu'à la ferme qui se trouve à un peu moins d'un kilomètre en retrait de la piste.

Quelle aventure ! Mais heureusement nous sommes sains et saufs et nous aurons un toit pour dormir cette nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 


 
Dernières destinations