Etape
50 - Sur la route de Sossusvlei - A l'ombre de la grande dune 45
Samedi 15 février 2025.
Impossible de quitter le désert du Namib et Sossusvlei sans
faire un arrêt à la dune 45, qui,
comme son nom l'indique, se trouve au kilomètre 45 de la
route entre Sesriem et Sossusvlei.

Autant le dire tout de suite, c'est
l'un des principaux points de vue du parc, et à mon
sens, un des plus beaux.

La faute à ces magnifiques
arbres aux troncs tordus qui poussent littéralement
au pied de la dune.

Le contraste entre cette nature improbable
(mais comment un arbre peut-il pousser là ?) et l'immensité
de la dune est tout à fait saisissante.

Du coup, l'ensemble est magnifique,
très photogénique, à condition de se
rapprocher au plus près des arbres et de multiplier les points
de vue.

Et bien évidemment, l'heure
de la visite compte beaucoup dans la réussite des photos.
Trop tôt le matin, ils seront plongés dans
la pénombre, trop tard, c'est la dune qui manquera
de soleil.

Pas facile. Pour ma part, j'y suis
allé vers 15 h 30 et la lumière était
tout à fait acceptable, même si, à mon avis,
il vaut mieux y aller en fin de soirée.

L'autre grand contraste qu'offre cette
dune posée au milieu du désert est celui avec le sol
argileux du salar, presque blanc, qui tranche avec la couleur
orangée du sable oxydé.

Avec une hauteur d’environ
170 mètres, elle n’est pas la plus haute du
désert, mais sa forme élégante et sa position
en font un point de repère incontournable.

Cette dune, comme les autres du Namib,
s’est formée sur des milliers d’années
grâce à l’accumulation de sable transporté
par les vents dominants depuis l’intérieur des terres.

Sa couleur rouge intense, caractéristique
des dunes de la région, est due à la présence
d’oxyde de fer dans le sable.

Au fil des heures, la lumière
du soleil modifie ses teintes, passant de l’orange vif au
rouge profond, surtout au lever et au coucher du soleil,
moments privilégiés pour les visiteurs.

L’ascension de la dune 45 est
une expérience populaire, bien que physiquement exigeante.
La montée, souvent effectuée avant l’aube
pour éviter la chaleur, demande un effort soutenu, car le
sable meuble cède sous chaque pas.

Cependant, une fois au sommet, la vue
récompense largement l’effort : un panorama
à 360 degrés sur les dunes environnantes,
les plaines de sel et les montagnes lointaines.

La descente, plus rapide et ludique,
permet de glisser sur les flancs de la dune, offrant une
sensation de liberté.

Bien qu’elle semble immuable,
elle est en réalité en constante évolution,
sculptée par les vents qui redessinent ses crêtes et
ses contours.

Elle abrite une vie discrète,
comme des insectes et des reptiles adaptés à
cet environnement aride, qui trouvent refuge dans les microclimats
créés par les ombres et les dépressions du
sable.









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