Etape
6 - Parc national d'Etosha - Au paradis des animaux sauvages
Vendredi 7 février 2025.
Il est près de 16 heures lorsque nous arrivons au camping
2go qui se trouve à quelques kilomètres de l'entrée
sud du parc Etosha, Okaukuejo.

Plus qu'un camping en fait. Un
véritable campement de luxe qui permet de se reposer
avant d'entreprendre un safari en toute autonomie à l'intérieur
du parc.

Pour notre part, nous allons hérité
d'une magnifique tente construite autour et au-dessus d'une structure
en dur, munie de tout le confort moderne.

Bon, autant vous le dire tout de suite,
ce n'est pas vraiment donné, mais en basse saison, les prix
sont aussi bien moins importants, et le fait de partager
la notre en trois permet tout de suite de faire dégonfler
la note. L'avantage de voyager à plusieurs !

Une fois les valises déposées,
nous reprenons la route vers le parc Etosha. Depuis le camping
2go, il faut une quinzaine de minutes pour atteindre la porte Anderson
où un premier contrôle nous attend.

Ici, il faut descendre de la voiture
et remplir un formulaire d'enregistrement qui doit
être remplie par la personne qui parle le mieux anglais de
nous trois.

Ok, je m'y colle, mais la gardienne
du parc fait du zèle et prend un malin plaisir à inspecter
la voiture et ce que nous avons à l'intérieur.

Il est interdit de rentrer
dans le parc avec des poches plastiques, du coup nous sommes
obligés de nous débarasser des sacs qui contiennent
nos provisions.

Enfin, après une bonne
quinzaine de minutes à poireauter devant l'entrée,
nous sommes autorisés à pénétrer dans
le parc. Ouf !

Mais nous ne sommes pas encore au bout
de nos peines. Il faut encore rouler une bonne dizaine de
kilomètres pour atteindre Okaukuejo.

C'est ici que nous devons payer l'entrée
du parc (600 rands namibiens pour trois personnes et la
voiture. Dérisoire) et nous enregistrer une seconde
fois auprès des autorités.

C'est là encore que nous devrons
effectuer notre réservation lorsque nous logerons
à l'intérieur du parc, mais il faut encore
attendre le lendemain pour cela.

Enfin, après une petite attente
d'une vingtaine de minutes, nous pouvons enfin passer les
portes du camp retranché de Okaukuejo et entamer notre safari
à travers les pistes du parc Etosha. Elle est pas
belle, la vie !

Et pour ces premiers pas à travers
les pistes du parc, nous décidons de prendre la route
principale et de longer le pan et le lac asséché qui
sert normalement de point d'eau pour de nombreux animaux.

Mais en cette période de saison
des pluies (il a plu au cours des dix derniers jours), une
grande partie de ces derniers sont allés se réfugier
dans les forêts du parc pour échapper aux prédateurs.

Nul besoin de se rassembler en grand
nombre autour des points d'eau traditionnels du parc à cette
saison car de nombreuses flaques d'eau se sont formées
un peu partout.

Suffisant pour abreuver les animaux
qui ont souffert pendant des mois de la sécheresse, mais
insuffisant pur nous empêcher de rouler à travers
les pistes avec un simple SUV.

Nous avons une chance inouie, la
pluie s'est arrêtée de tomber et les fortes chaleurs
de l'été permettent de rapidement réduire les
flaques et les zones boueuses que nous devons parfois traverser
au cours de notre périple.

Nous sommes véritablement chanceux
pour le coup, et nous pourrons rouler dans l'intégralité
du parc sans avoir à rebrousser chemin.

Avec parfois quelques frayeurs
à la clé, il faut bien l'avouer, quand les
flaques apparaissaient parfois infranchissables. Mais avec de l'élan
et de l'audace, tout est possible.

Et surtout grâce au talent
de chauffeur de mon frère qui va faire des merveilles au
cours de ces trois jours de safari en toute autonomie.

Pour cette première soirée
(le moment idéal pour photograpier les animaux sauvages),
nous allons donc longer le pan et tenter d'observer nos
premières bêtes sauvages.

A a manoeuvre, Fanny, nous guide grâce
à l'application du parc Etosha qu'elle a
téléchargée sur son smartphone.

Super pratique cette application car
elle nous permet de nous guider à travers toutes
les pistes du parc et calcule en temps réel le temps
qui nous sépare entre deux points de vue remarquables.

Cerise sur le gâteau, l'application
permet de connaître en un coup d'oeil les animaux que nous
découvrons au fil de notre safari, et bien sûr
de les cocher au passage pour tenter d'en découvrir un maximum
au cours de notre périple animalier.

Du coup, pour cette première
soirée, nous allons faire la plupart des points de
vue qui donne directement sur le grand lac du parc Etosha.

Mais nous allons aussi nous enfoncer
à travers quelques pistes secondaires pour tenter
de pénétrer les forêts et d'apercevoir les les
éléphants qui se sont retranchés à l'abri
du regard, si bien retranchés d'ailleurs que nous
n'en verrons pas pendant ces trois jours.

La plus grande déception de
ce voyage en Namibie, mais la seule je crois, car pour le
reste nous allons être gâtés...






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