Etape
51 - Sur la route de Sossusvlei - Un dernier arrêt devant
la dune 40
Samedi 15 février 2025.
Enfin, il n'est pas question non plus de quitter le désert
du Namib sans faire une halte à la dune 40.

Moins connue que la dune 45, celle-ci
lui ressemble pourtant comme une goutte d'eau et attire
l'oeil également pour le contraste qu'elle offre avec le
sol argileux et les acacias qui poussent tout près d'elle.

A l'ombre de ces derniers, les responsables
du parc ont eu la bonne idée de planter des tables
et des chaises, mais qui ferait une halte prolongée au coeur
de cette fournaise ?

Son nom, comme celui de la dune 45,
fait référence à sa distance en kilomètres
depuis la porte d’entrée de Sesriem, point
de départ pour explorer cette partie du parc national de
Namib-Naukluft.

Cette dune, formée par l’accumulation
de sable transporté par les vents dominants sur des milliers
d’années, présente une couleur rouge
intense due à la forte teneur en oxyde de fer des grains
de sable.

Ses formes, sculptées par les
vents, sont à la fois harmonieuses et dynamiques, avec
des crêtes sinueuses et des pentes abruptes qui changent
d’apparence selon la lumière du jour.

Au lever et au coucher du soleil,
les ombres portées sur ses flancs révèlent
des textures et des nuances qui en font un sujet de prédilection
pour les photographes.

L’ascension de la dune 40 est
une expérience moins fréquentée que
celle de la dune 45, offrant ainsi une atmosphère
plus intime et tranquille.

Bien que la montée soit physiquement
exigeante, en raison de la nature meuble du sable, elle reste accessible
à la plupart des visiteurs en bonne condition physique.

Une fois au sommet, la vue
s’étend sur un paysage désertique époustouflant,
avec des dunes voisines, des plaines de sel et des montagnes
lointaines qui se découpent sur l’horizon.

La dune 40, comme les autres dunes
du Namib, est un écosystème à part
entière.

Bien qu’elle semble stérile,
elle abrite une vie adaptée à l’aridité,
notamment des insectes, des reptiles et des plantes rares qui trouvent
refuge dans les microhabitats créés par les
dépressions et les ombres.

Ces organismes, souvent discrets, témoignent
de la capacité de la nature à s’adapter aux
conditions les plus extrêmes.

À proximité de la dune
40, comme dans d’autres parties du désert du Namib,
la végétation est rare et hautement spécialisée
pour survivre dans un environnement aride.

Cependant, quelques espèces
d’arbres et de plantes ont réussi à s’adapter
à ces conditions extrêmes.

On y trouve ainsi des acacias
avec leurs longues racines leur permettent de puiser l’eau
en profondeur, et leurs petites feuilles réduisent l’évaporation.

On les trouve souvent près
des lits de rivières asséchées ou dans les
zones où l’eau souterraine est accessible.

Bien que ce ne soit pas un arbre à
proprement parler, la welwitschia est une plante emblématique
du désert du Namib. Elle peut vivre plus de mille
ans et ne produit que deux feuilles qui se déchirent et s’allongent
avec le temps.

On y trouve aussi la salsola.
Appelée « buisson de sel », cette plante résistante
pousse dans les zones salines et arides. Elle est souvent
utilisée par les animaux pour se protéger du soleil
et du vent.



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