Etape 68 - De
retour à Tachkent - Un taxi pour le centre et une dernière
soirée
Mardi 28 juin 2022.
Pour cette dernière journée ensemble, nous voulons
profiter de chaque instant... A commencer par le fabuleux
petit-déjeuner qui nous attend dans la cour de notre hôtel.

C'est l'occasion pour nous de nous
remémorer ces fabuleux mantys que nous avons dégustés
au restaurants... dans ces mêmes assiettes que nous avons
achetées chez Ali.

Enfin arrive l'heure du départ.
Un avion nous attend pour regagner Tachkent... Mais avant
cela, il nous faut d'abord nous rendre jusqu'à l'aéroport
de d'Ourgentch, qui se trouve à une trentaine de kilomètres
de là... Et cela ne va pas se passer comme prévu !

Et pour cause, après seulement
quelques hectomètres, la boîte de vitesse de
notre taxi casse ! Branlement de combat ! Notre chauffeur appelle
un de ses amis qui rapplique dans la foulée. Après
plusieurs minutes d'incertitude, rien à faire : la boîte
de vitesse a vraiment rendu l'âme !

Ok, il nous faut trouver rapidement
un plan B si nous ne voulons pas manquer notre vol pour
Tachkent. Du coup, notre chauffeur demande à son
ami de nous transporter à sa place jusqu'à l'aéroport.
Pas de problème ! Go ! On a même de la chance
car sa voiture est beaucoup plus confortable que l'autre. Les voitures
et les Ouzbèques, c'est tout une histoire !

Nous voici donc arrivés à
l'aéroport d'Ourgentch. Une formalité dans un petit
aéroport de province. Trois vols par jour pour Tachkent.
On fait partie du deuxième. Le temps d'enregistrer les bagages,
de manger un bout à la cafeteria de l'aéroport et
nous montons à bord de l'avion... Tachkent ! Nous voilà
!

L'arrivée au-dessus
de la capitale de l'Ouzbékistan, isolée au milieu
du désert, est vraiment spectaculaire. Magique.

Nouveau taxi à la sortie de
l'aéroport. Merci Yandex ! C'est beaucoup plus pratique
et moins cher qu'un taxi. On arrive juste à l'heure à
l'appartement pour voir le soleil se coucher sur la ville.

Et pour notre dernière soirée,
nous allons tout faire pour passer un bon moment ensemble. Le
temps d'aller acheter quelques provisions à la boutique d'à
côté et on retourne à notre appartement. Le
même que nous avions réservé à notre
arrivée dans le pays. On ne change pas une équipe
qui gagne...

Question cuisine, Nataliia
se pose là. Encore une fois, c'est simple et tout simplement
bon. Mon frère est aux anges.

Bien évidemment, on
en profite pour faire quelques photos-souvenirs tous ensemble...
Histoire de partager une dernière fois la "petite goutte"
!

Sans oublier de rigoler encore ensemble
en parodiant pour la 10.000e fois les scènes de Kameloot...
"Bourgondes ! Bourgondes ! Couillère !!! Couillère
!!!"

Sans oublier la scie de notre
ami canadien sur YouTube qui n'arrive jamais à démarrer
son matériel... Un vrai bonheur.

Une dernière photo, ma chérie.
Tu vas me manquer... Tu ne peux pas savoir combien tu vas
me manquer. J'ai tellement peur pour toi avec cette guerre stupide
que ton président a déclenché en Ukraine...

Vers une heures du matin, le Yandx
de Nataliia finit par arriver. Nous nous serrons fort une
dernière fois, puis je mets sa valise dans le coffre de la
voiture. Un dernier baiser... Quand te reverrai-je, mon amour ?

Le lendemain, c'est à notre
tour de nous envoler. Une escale courte à Istanbul
(bien plus courte qu'à l'aller !), et nous voilà dans
les cieux, direction Paris. Quel voyage merveilleux j'ai passé
avec mon frère. Je ne suis pas prêt de l'oublier. Un
vrai bonheur.



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