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Ouzbékistan - Sur la route de la soie - Juin 2022

Etape 11 - Place du Registan - Le soleil décline au milieu de la place

Mardi 21 juin 2022. Le soleil décline au-dessus de la place du Régistan offrant une vue absolument fantastique sur l'ensemble des monuments.

Les trois madrasas se couvrent d'une lumière dorée absolument incroyable, renforcée par cet atmosphère surchauffée qui n'existe qu'en Asie centrale et en Inde.

Il semble parfois que l'air se charge de particules qui viennent obscurcir un peu plus la lumière dorée. C'est étrange car je l'ai déjà constaté à plusieurs reprises dans d'autres pays d'Asie. En Inde notamment et dans mon souvenir, en Birmanie.

A ce moment de l'histoire, il me semble important d'évoquer enfin le personnage de Tamerlan qui créa la dynastie qui régna pendant plus de cent ans sur le pays et la région, aux confins de l'Inde et de l'Iran.

Timour, plus connu sous le nom de Tamerlan, qui signifie littéralement « Timour le Boiteux »), est né le 9 avril 1336 à Kech, près de Chakhrisabz, dans l'actuel Ouzbékistan, et mort le 18 février 1405 à Otrar dans l'actuel Kazakhstan. Il est un guerrier turco-mongol du XIVe siècle.

Conquérant à partir de 1360 d'une grande partie de l'Asie centrale et occidentale, il a fondé la dynastie des Timourides, qui a duré jusqu'en 1507.

Devenu émir de Transoxiane, Tamerlan se révéla être un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la puissance militaire et sur la terreur.

Les historiens parlent souvent de « catastrophe timouride » tant ses destructions et massacres ont été spectaculaires ; les estimations sur le nombre de morts de ses campagnes militaires vont de 1 million3 à 17 millions de personnes (soit environ 5 % de la population mondiale de l'époque).

Lors de ses conquêtes, il n'hésitait pas à massacrer la totalité de la population des villes qui lui avaient résisté, à l'exception des artisans, qu'il déportait à Samarcande, sa capitale, car il se montrait aussi protecteur des arts et des lettres et il fit la grandeur de Samarcande.

Après la mort de Tamerlan en 1405, son empire est gouverné par ses descendants (les Timourides), mais est peu à peu réduit par les puissances voisines, jusqu'à un assaut final des Ouzbeks de la dynastie des Chaybanides en 1507.

Le nom de naissance de Tamerlan est Timour. La légende veut que, s'en allant montrer son fils au cheikh, son père l'aurait interrompu, durant la lecture du Coran, sur le mot tamarrou (« ébranlement »).

Ce mot arabe est modifié pour donner timur, « métal », fer ou acier en turco-mongol. Ce nom de Timour peut être rapproché du nom de naissance de Gengis Khan, Temüdjin.

Timour Lang signifie Timour le Boiteux. Ce nom a également été traduit en mongol Dogolon Tömör, Tömör le boiteux.

« Tamerlan » est une transcription de Timour Lang, qu'on retrouve telle quelle en allemand (mais l'on emploie plus souvent le nom de Tamerlan), en espagnol et en russe (où l'on emploie le nom de Tamerlan comme celui de Timour indifféremment), légèrement modifiée en italien (Tamerlano), en anglais (Tamerlane, avec une variante littéraire Tamburlaine, mais aussi Timur).

En Ouzbékistan, Tamerlan est appelé Amir Temur, forme qui inclut le titre d'origine arabe amir (émir).

Voilà pour l'éthymologie de ce nom qui a fait coulé tellement d'encre... et de sang.

La naissance de Tamerlan, comme beaucoup d'autres avant lui, et après lui, est entouré de légendes... Il est communément admis que Tamerlan est né le 8 avril 1336, à Kech, un village près de Chakhrisabz.

Toutefois, ses apologistes lui attribuent un destin d'exception bien avant sa naissance. En effet, son père, Taragay, chef mongol, fervent musulman, à la tête du clan Barlas, qui attendait un héritier, aurait eu un rêve prémonitoire.

Un ange, sous les traits d'un beau jeune homme, lui apparaissait, lui tendant une épée. Ce rêve fut interprété par le cheikh local comme l'annonce que son fils allait conquérir le monde à la pointe de son épée.

Il est également dit que l'enfant serait né les mains pleines de sang, rappelant ainsi la naissance de Gengis Khan, telle qu'elle est contée dans l'Histoire secrète des Mongols.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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