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Ouzbékistan - Sur la route de la soie - Juin 2022

Etape 25 - Arrivée à Boukhara - Ensemble Liab -i-Khaouz

Jeudi 23 juin 2022. Notre arrivée à Boukhara se passe tellement bien que j'en ai encore la tête à l'envers ! N'est-ce pas quand on regarde cette photo ! Non, sans plaisanter, il n'y a rien de plus simple que de visiter l'Ouzbekistan avec le train. Il suffit juste de réserver ses places à l'avance, pas besoin d'agence pour ça, Internet suffit amplement, et on voyage dans des conditions plus que moderne grâce à ce train rapide financé par la Chine.

En moins de deux heures, nous voici donc arrivés à Boukhara. La véritable aventure, c'est de passer de la gare à son hôtel. Et parfois, le transfert peut s'avérer des plus folkloriques ! C'est ce qui va nous arriver à notre arrivée dans cette ville hors du commun.

Comme un imbécile, je n'ai pas téléchargé Yandex (le uber des pays russophones pour faire simple), et je vais le regretter... Car à force de refuser les sollicitations des chauffeurs de taxi à la sauvette, je vais finir par accepter de faire le trajet entre la gare et le centre-ville de Boukhara dans une mini-voiture !

Alors autant vous le dire, on est un petit peu serré là-dedans comme vous pouvez le constater sur cette photo. Pas possible de s'asseoir à l'avant qui est occupée par nos deux grosses valises. Et la valise de Natalia ? Derrière nos têtes bien sûr !

Quinze kilomètres plus tard, nous arrivons enfin à destination ! Un trajet interminable avec une valise sur la tête ! Mais bon, comme on dit, l'aventure, c'est l'aventure !

Autre petite précision, il est impossible de rentrer dans la ville historique en voiture. Du coup, il faut arriver jusqu'à l'entrée de l'ancienne forteresse, descendre, payer son dû au chauffeur, et continuer à pied jusqu'à notre hôtel.

Bon, autant le dire tout de suite... Il fait chaud. Non, je crois que je me suis très mal exprimé... Il fait très chaud, voire même très très chaud. Et bien sûr nous sommes trois couillons à voyager fin juin, à la pire saison pour visiter l'Ouzbékistan où la chleur peut atteindre facilement les 45 degrés.

Bon, le temps de se rafraîchir un peu les idées, et on file tout droit en centre-ville... ça tombe bien, au contraire de Samarcande, nous sommes tout à côté. Pas besoin de faire des kilomètres à pied pour découvrir les différents monuments de l'ancienne cité caravanière. Et ça, par ces fortes chaleurs (je l'ai déjà dit ?), ça compte vraiment.

Pour ces premiers moments passés à Boukhara, nous allons essayer de mélanger l'utile à l'agréable... On est morts de faim ! ça tombe bien, l'extraordinaire ensemble Liab-I-Khaouz est marquée, outre par ses madrasas, par l'immense bassin creusé en son centre autour duquel s'articulent plusieurs madrasas.

Bordé de tchaïkhanas et de mûriers pluricentenaires, derrière les feuillages desquels se dessinent les somptueuses façades de la madrasa et de la KhanakaNadir Divanberg, le Liab-I-Khaouz est un lieu de vie et de convivialité au coeur de la ville, point de départ et d'arrivée idéal des balades dans Boukhara.

Le basin dispense de la fraîcheur même aux heures les plus chaudes de l'été... Cela tombe bien, il fait vraiment une chaleur accablante !

Avant de passer à table (la plupart des restaurants du centre-ville se trouvent autour de la place), on décide de faire un tour rapide du bassin, en admirant au passage ces magnifiques mûriers multicentenaires.

En face de nous, de l'autre côté du bassin, se dresse la monumentale madrasa Nadir-Divanbeg et son magnifique portail.

En faisant le tour du bassin, on accède justement aux magnifiques jardins ombragés qui précèdent l'entrée de la madrasa.

C'est ici que se dresse la statue de Khoja Nasreddin, juché sur son âne de pèlerin.

Puis entre deux arbres, domine l'extraordinaire portail de la madrasa Nadir-Divanbeg.

La madrasa Nadir-Divanbeg se distingue par les deux immenses sémourgues, ou simorgh, qui ornent son portail.

Ces oiseaux fantastiques au plumage bleu et vert, qui tiennent une biche dans leurs serres, semblent s’envoler vers un dieu soleil qui n’est pas sans rappeler celui de la façade de la madrasa Chir Dor, à Samarkand.

Le haut porche d’entrée est caractéristique des caravansérails, et n’était apparemment pas destiné à s’ouvrir sur une madrasa.

Mais on raconte que le khan se trompa lors de l’inauguration et, en admirant le caravansérail, félicita Nadir-Divan-Begi pour son zèle religieux à construire de si belles madrasas.

Nous retournerons plus tard admirer le portail de la madrasa. Il fait une chaleur à crever. Du coup, nous allons directement au restaurant installer au nord du bassin pour passer un bon moment à table.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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