Header image  
Des images et des souvenirs  
   Juin 17, 2025
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Ouzbékistan - Sur la route de la soie - Juin 2022

Etape 48 - Khiva - Une balade au moment de l'heure dorée

Samedi 25 juin 2022. Après ces trois magnifiques visites, on profite des derniers moments du jour pour marcher librement à travers les rues de la vieille ville de Khiva.

En plus de l'histoire et du poids du passé, ce qui distingue Khiva de Boukhare et de Samarcande est le fait que tous les momuments à visiter se trouvent dans un périmètre d'un peu plus d'un kilomètre carré. Du coup, il est très pratique, et vraiment très agrable de se promener au hasard de la ville.

Et ce, d'autant plus que la ville historique a été conçue de façon qu'il est impossible de se perdre... C'est bien simple, il ya deux grosses artères parallèles autour desquelles s'articulent les différents monuments de la ville.

Parmi les autres monuments notables du centre historique, citons tout d'abord la médersa Mohammed Rahim Khan (1871) est une ancienne médersa (ou madrassa) construite par le khan de Khiva, Mohammed Rahim Khan II (1845-1910), qui composait des poèmes sous le nom de plume de Ferouz.

Devant la façade principale à deux étages, elle offre une avant-cour entourée de bâtiments à coupoles d’un étage.

La cour principale possède quatre iwans avec quatre petites tours aux angles. Il y avait 76 cellules (hujra).

Les iwans comportent en hauteur une frise avec des inscriptions en style nastaliq. Les quatre coins de la cour permettent chacun l'accès à trois cellules.

La structure extérieure des cellules suit un modèle classique : niche avec une porte en bois sculpté, une barre transversale, et au-dessus une fenêtre en forme de grille géométrique de couleur blanc cassé.

Dans le milieu de la cour principale se trouve un jardin carré, près d'une fontaine.

Une salle abrite un musée de l'histoire des khans de Khiva. Un spectacle de funambules, accompagné de musiciens, est régulièrement organisé dans la cour principale.

Le mausolée de Pakhlavan Mahmoud est en fait un complexe funéraire qui abrite plusieurs tombes.

Pakhlavan Mahmoud (1247-1325) était un poète et guerrier célèbre qui est devenu le saint patron de Khiva.

Pakhlavan Mahmoud a souhaité être enterré dans son atelier qui a donc été transformé en mausolée.

Plus tard ses disciples ont voulu être enterrés près de lui. Au fur et à mesure, le cimetière s’est agrandi.

La construction du complexe funéraire a duré du XIVe siècle au XXe siècle.

Entre 1810 et 1835, Mohammed Rahim Khan Ier et son fils Allakouli Khan ont changé radicalement l'ensemble et lui ont donné sa physionomie actuelle.

La médersa Islam Khodja et son minaret datent respectivement de 1908 et 1910.

Islam Khodja était le beau-père et le grand vizir du khan Isfandiar Khan.

Les deux monuments témoignent des dernières architectures islamiques notables en Asie centrale.

Le minaret, haut de 45 mètres, est le plus haut de Khiva. Son diamètre diminue au fur et à mesure qu’il prend de la hauteur.

Des bandes de céramiques bleues et blanches alternent avec des briques de couleur ocre.

La médersa comprend 42 cellules. Elle abrite aujourd’hui le Musée des Arts appliqués.

Le côté ouest (côté entrée) comprend des arcatures aveugles. Au sud de cette entrée se trouve l'immense coupole de la salle principale.

Retour au mausolée de Pakhlavan Mahmoud qui se gorge des derniers reflets du soleil.

L’entrée du complexe s’ouvre sur une cour entourée de cellules sur la gauche, d’un khanaqah et de mausolées en face, d’une mosquée d’été et d’un puits sur la droite (où viennent boire les jeunes couples qui souhaitent un enfant).

Le bâtiment central comprend une salle carrée surmontée d’une haute coupole couverte de carreaux bleu vernissés.

La tombe de Pakhlavan Mahmoud se trouve dans la pièce située à gauche de la grande salle.

La décoration intérieure du bâtiment a été réalisée par Abdoullah Djinn.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations