Etape 48 - Khiva
- Une balade au moment de l'heure dorée
Samedi 25 juin 2022.
Après ces trois magnifiques visites, on profite des
derniers moments du jour pour marcher librement à travers
les rues de la vieille ville de Khiva.

En plus de l'histoire et du poids du
passé, ce qui distingue Khiva de Boukhare et de Samarcande
est le fait que tous les momuments à visiter se trouvent
dans un périmètre d'un peu plus d'un kilomètre
carré. Du coup, il est très pratique, et vraiment
très agrable de se promener au hasard de la ville.

Et ce, d'autant plus que la ville historique
a été conçue de façon qu'il
est impossible de se perdre... C'est bien simple, il ya deux grosses
artères parallèles autour desquelles s'articulent
les différents monuments de la ville.

Parmi les autres monuments notables
du centre historique, citons tout d'abord la médersa
Mohammed Rahim Khan (1871) est une ancienne médersa
(ou madrassa) construite par le khan de Khiva, Mohammed
Rahim Khan II (1845-1910), qui composait des poèmes sous
le nom de plume de Ferouz.

Devant la façade principale
à deux étages, elle offre une avant-cour entourée
de bâtiments à coupoles d’un étage.

La cour principale possède quatre
iwans avec quatre petites tours aux angles. Il y avait 76 cellules
(hujra).

Les iwans comportent en hauteur
une frise avec des inscriptions en style nastaliq. Les quatre coins
de la cour permettent chacun l'accès à trois cellules.

La structure extérieure des
cellules suit un modèle classique : niche avec une
porte en bois sculpté, une barre transversale, et au-dessus
une fenêtre en forme de grille géométrique de
couleur blanc cassé.

Dans le milieu de la cour principale
se trouve un jardin carré, près d'une fontaine.

Une salle abrite un musée
de l'histoire des khans de Khiva. Un spectacle de funambules, accompagné
de musiciens, est régulièrement organisé dans
la cour principale.

Le mausolée de Pakhlavan
Mahmoud est en fait un complexe funéraire qui abrite
plusieurs tombes.

Pakhlavan Mahmoud (1247-1325) était
un poète et guerrier célèbre qui est
devenu le saint patron de Khiva.

Pakhlavan Mahmoud a souhaité
être enterré dans son atelier qui a donc été
transformé en mausolée.

Plus tard ses disciples ont
voulu être enterrés près de lui. Au
fur et à mesure, le cimetière s’est agrandi.

La construction du complexe
funéraire a duré du XIVe siècle au XXe siècle.

Entre 1810 et 1835, Mohammed
Rahim Khan Ier et son fils Allakouli Khan ont changé radicalement
l'ensemble et lui ont donné sa physionomie actuelle.

La médersa Islam Khodja
et son minaret datent respectivement de 1908 et 1910.

Islam Khodja était le
beau-père et le grand vizir du khan Isfandiar Khan.

Les deux monuments témoignent
des dernières architectures islamiques notables en Asie centrale.

Le minaret, haut de 45 mètres,
est le plus haut de Khiva. Son diamètre diminue
au fur et à mesure qu’il prend de la hauteur.

Des bandes de céramiques
bleues et blanches alternent avec des briques de couleur ocre.

La médersa comprend 42
cellules. Elle abrite aujourd’hui le Musée des Arts
appliqués.

Le côté ouest (côté
entrée) comprend des arcatures aveugles. Au sud de
cette entrée se trouve l'immense coupole de la salle principale.

Retour au mausolée de
Pakhlavan Mahmoud qui se gorge des derniers reflets du soleil.

L’entrée du complexe s’ouvre
sur une cour entourée de cellules sur la gauche,
d’un khanaqah et de mausolées en face, d’une
mosquée d’été et d’un puits sur
la droite (où viennent boire les jeunes couples qui souhaitent
un enfant).

Le bâtiment central
comprend une salle carrée surmontée d’une haute
coupole couverte de carreaux bleu vernissés.

La tombe de Pakhlavan Mahmoud
se trouve dans la pièce située à gauche de
la grande salle.

La décoration intérieure
du bâtiment a été réalisée par
Abdoullah Djinn.





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