Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Ouzbékistan - Sur la route de la soie - Juin 2022

Etape 26 - Boukhara - Autour du bassin de Liab -i-Khaouz

Jeudi 23 juin 2022. Bon autant le dire tout de suite, on va passer un super moment dans ce restaurant niché à côté du bassin principale de Liab-i-Khaouz.

Après quoi nous allons finir d'inspecter la madrasa Nadir-Divanbeg, qui, hélas, est fermée au public aujourd'hui...

Il était impensable de contredire le khan, et bien qu’il n’y ait ni salles d’étude ni mosquée, le caravansérail devint une madrasa.

En réalité, cette transformation fut sans doute causée par la baisse de l’activité commerciale dont fut victime Boukhara au XVIIe siècle.

Aujourd’hui les cellules sont transformées en boutiques de souvenirs et en ateliers d’artisans. En été, des concerts y sont aussi organisés.

Au nord, un peu en retrait, la madrasa Koukeldash est la plus ancienne, et date du milieu du XVIe siècle.

Tandis que la madrasa et la khanaka Nadir-Divanbeg, qui se font face respectivement à l’est et à l’ouest du bassin, ont été construites en 1620, en même temps que le plan d’eau.

La madrasa Koukeldash, construite en 1568 par Kulbaba Koukeldash, est la plus grande madrasa de la ville.

Cette madrasa mesure 80 m sur 60 m et comprend 160 cellules sur deux niveaux.

Aujoud'hui, sous les arcades de ses coupoles se dressent de nombreuses boutiques d'artisans.

Elle a été construite en 1568-1569 sous le règne du khan Abdoullah II sur ordre de Koulbaba Koukeldach, haut dignitaire et mécène de l'émirat.

Un musée littéraire consacré aux écrivains Sadriddin Aini (1878-1954) et Djalol Ikromi (1909-1989) y est désormais ouvert.

Elle donne sur la place Labi Haouz autour du bassin de canalisation de Nadir Beghi et forme avec la médersa Nadir Devonbegui et le khanqah Nadir Divan-Begui un des ensembles architecturaux parmi les plus beaux de la ville.

Cette médersa est non seulement la plus grande de Boukhara, mais aussi la plus grande d'Asie centrale.

Elle mesure 86 mètres par 69 mètres, et comprenait 160 cellules.

Le darskhan et la mosquée intérieure se trouvent sur les côtés sud du portail.

Les anciennes cellules sont disposées autour du périmètre de la cour intérieure; mais leurs portes donnant sur la cour intérieure sont aveugles, ce qui rend l'intérieur de la médersa particulièrement sombre.

L'intérieur de l'édifice est richement décoré de mosaïques et de carreaux de faïence.

L'extérieur est plus austère, seuls les arcs et l'iwan sont décorés de majoliques bleues.

Celles-ci sont presque toutes des copies des anciens carreaux, disparus pour la plupart au cours des âges.

C'est ici à la fin du XIXe siècle qu'étudia le futur écrivain tadjik Sadriddin Aini.

Les études qui se déroulaient dans cette médersa permettaient aux étudiants de disposer d'avantages, en particulier de recevoir une cellule gratuitement ainsi qu'une bourse.

C'est pourquoi un certain nombre d'étudiants sous-louaient leur cellule parfois jusqu'à un troisième locataire.

Une cellule au milieu du XIXe siècle coûtait de 100 à 120 tillas et pouvait rapporter 5 tillas par an.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations