Etape
58 - Retour à Alger - Petite promenade dans le quartier du
Sacré Coeur
Samedi 2 novembre 2024.
C'est avec plus de trois heures de retard que nous prenons
l'avion du retour pour Alger, le tarif minimal avec Air Algérie...
Mais bon, comme dit le proverbe, "accepter, ce n'est
pas souffrir".

Et c'est donc au lever du jour, autour
de cinq heures du matin que nous nous envolons enfin, avec en toile
de fond le désert saharien au moment du lever du soleil.
Absolument fantastique et inoubliable.

Nous allons voyager ainsi au-dessus
du Sahara pendant deux bonnes heures jusqu'à atteindre Alger
au petit matin, ce qui va me permettre de me rendre compte
que la capitale algérienne se trouve véritablement
aux portes du désert.

Le temps de sortir de l'aéroport
(Sélim va nous accompagner jusqu'au minibus qui assurer notre
transfert vers l'hôtel des Beaux Arts où nous retrouvons
nos quartiers), et nous filons tout droit vers Alger et
le quartier du Bardo.

La mauvaise nouvelle, c'est qu'avec
tout ce retard, nous n'allons pas dormir beaucoup, la bonne, c'est
que nous bénéficions d'une très jolie
chambre et que nous allons retrouver mon frère qui est invité
par un des ses meilleurs amis à Alger, pour y passer
une petite semaine.

Du coup, sur le coup de 14 heures,
nous nous retrouvons pour aller grignoter ensemble dans le petit
resto qui se trouve face à l'hôtel, puis nous
allons nous promener dans le vieil Alger où résidaient
autrefois une grande partie des Français.

Et la première impression que
nous avons est de nous retrouver dans un quartier qui ressemble
étrangement au vieux Nice et et aux quartiers haussmaniens
de Paris. Tout à fait étonnant !

Là, on va se promener une bonne
partie de l'après-midi jusqu'à ce que nous prenne
l'envie d'aller fêter nos retrouvailles dans un restaurant
qui sert de la bière et du vin.

Nous allons mettre bien une heure avant
de trouver notre bonheur ! Car si les Algérois sont d'une
gentillesse désarmante, toujours prompts à nous venir
en aide, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont
tout à fait vagues quand il sagit de vous indiquer un endroit
précis.

C'est toujours par-ci pour par-là,
pas loin, à quelques rues de là, après deux
ou trois rues, sur la droite ou sur la gauche, après avoir
dépassé deux ou trois marchands de tabac, et
au final, vous ne trouvez jamais.

On va même faire l'expérience
d'un café clandestin (sans doute un ancien bordel
d'Alger !) avec une porte close et juste la trouée
d'un oeilleton pour savoir qui se trouve à l'extérieur.
Hélas, lui aussi fermé.

Quelque chose me dit que ces
bars et ces restaurants n'ont pas une durée
de vie très longue dans la capitale algérienne.

Toujours est-il qu'après une
bonne heure de recherche infructueuse, nous parvenons à trouver
notre bonheur... en demandant de l'aide à deux poivrots
qui picolent en douce des Heineken sur un trottoir de la ville haute.
Allelouia !

Grâce à leur aide, nous
allons trouver notre bonheur : le restaurant le 15, qui,
au rez-de-chaussée abrite une sorte de bar clandestin, et
à l'étage, un restaurant plutôt chic dont les
murs sont recouverts de fresques de femmes kabyles.

C'est donc ici que nous allons passer
notre soirée et nous pourrons déguster un
excellent repas (je vous recommande vivement l'espadon !) accompagné
de vin (pas très bon) et de bières.

Une chose est sûre, ce repas
va nous permettre de remettre un peu d'ordre et de gaieté
après une semaine passée dans le désert où
les choses n'ont pas toujours été faciles...

Allez zou, il est grand temps de
raccompagner mon frère à son hôtel, et pour
nous de rentrer dans le nôtre.

Un bon bain m'attend dans la chambre
et je compte bien en profiter pleinement avant de passer
enfin une véritable nuit de sommeil et de repos.



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