Etape
3 - Alger - Premiers pas dans la Casbah et le palais du Dey
Samedi 26 octobre 2024.
Après cette première petite balade dans la ville,
nous entrons maintenant dans le vid du sujet en pénétrant
au coeu même de la Casbah d'Alger, une véritable
ville dans la ville, héritée de son passé moyenageux,
avec ses rues labyrinthiques et ses ruelles imbriquées les
unes dans les autres.

La Casbah d'Alger, inscrite au patrimoine
mondial de l'UNESCO, est un véritable labyrinthe
de ruelles étroites, de palais majestueux et de mosquées
anciennes, qui témoigne de la richesse culturelle et historique
de l'Algérie.

est née au XVIe siècle,
lorsque les Ottomans ont construit une citadelle sur la colline
dominant la baie.

Au fil des siècles, ce noyau
s'est étendu pour former une ville fortifiée,
abritant une population cosmopolite.

Les ruelles sinueuses de la Casbah
sont bordées de maisons traditionnelles aux façades
ornées de stucs et de céramiques.

Les portes sculptées
et les patios intérieurs témoignent d'un savoir-faire
artisanal remarquable.

L'architecture de la Casbah est un
mélange harmonieux de différentes influences. On y
retrouve des éléments de l'architecture islamique,
notamment mauresque, avec ses arcs en ogive, ses coupoles et ses
motifs géométriques.

L'influence espagnole est également
visible, notamment dans les patios et les jardins.

Enfin, l'architecture coloniale
française a laissé ses marques, notamment
dans les bâtiments publics et les quartiers plus récents.

Au cœur de la Casbah se dresse
le palais du Dey, résidence des souverains d'Alger.

Ce palais, construit au XVIe siècle,
a été remanié à plusieurs reprises au
fil des siècles.

Il se distingue par ses grandes
salles ornées de stucs, ses cours intérieures ombragées
et ses jardins luxuriants.

Le palais du Dey était non seulement
un lieu de résidence, mais aussi un centre administratif
et un lieu de réception.

C'est de ce lieu qu'il régnait
sur la ville et ses environs, administrait la justice, recevait
les ambassadeurs et organisait des fêtes somptueuses.

Il était le symbole
du pouvoir ottoman en Algérie et incarnait la puissance
de l'Empire.

L'architecture du palais est un kaléidoscope
de styles. On y retrouve l'influence mauresque avec ses
arcs en ogive, ses coupoles et ses motifs géométriques,
mais aussi des éléments ottomans, espagnols et même
quelques touches de style européen.

Les pièces du palais étaient
décorées avec raffinement. Les murs étaient
ornés de stucs, les plafonds peints de motifs floraux, et
les sols recouverts de carreaux de céramique.

Les cours intérieures, véritables
oasis de verdure, offraient un cadre de vie agréable
et propice à la méditation.

Le palais disposait également
d'un hammam, un bain traditionnel arabe, où le Dey
et sa cour pouvaient se relaxer et se purifier.

C'est dans ce palais que s'est déroulé
le célèbre "coup de l'éventail",
un incident diplomatique qui a marqué le début de
la conquête française de l'Algérie en 1830.
Cet événement a mis fin à plusieurs siècles
de domination ottomane.

Au fil des siècles, le palais
a connu de nombreuses transformations. Il a été
tour à tour caserne, hôpital et résidence de
fonctionnaires français.

Aujourd'hui, le palais du Dey
est un symbole fort de l'identité algérienne.
Il rappelle un passé glorieux et témoigne de la richesse
du patrimoine culturel du pays.

Le palais a subi de nombreuses dégradations
au fil du temps. Sa restauration est un chantier complexe
et de longue haleine, qui nécessite des compétences
spécifiques et des moyens importants.

Il accueille aujourd'hui des
expositions, des conférences et des événements
culturels qui permettent de faire découvrir son histoire
et son architecture.










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