Etape
19 - Sahara algérien - Bienvenue dans le parc national du
Tadrart rouge
Lundi 28 octobre 2024.
Après une très courte nuit de sommeil (3 heures ?),
nous replions les tentes pour la première fois de notre trek,
puis passons à table prendre le petit-déjeuner
tous ensemble.

Les joies du bivouac commencent. Et
bonne nouvelle, il y a même du chocolat et des brioches
à tartiner : Que demander de plus ? Un petit café
peut-être ? Aussitôt dit, aussitôt fait
!

Le temps de replier les tables et de
ranger les affaires, nous commençons notre première
marche à travers le désert.

Le principe est simple, et il vaudra
pour toute la durée de cette excursion dans le désert
: après le petit-déjeuner, nous partons marcher
une petite demi-heure en partant en éclaireur avec Selim,
le temps pour les hommes de Mokhtar de ranger le camp et de partir
déjà vers le campement du midi où nous déjeunerons.

Franchement, c'est super bien organisé
et les équipes semblent hyper rodées ! En plus, le
temps est vraiment de la partie. En cette fin octobre, la
température oscille entre 27 et 29 degrés en pleine
journée. La température idéale. Nous ne souffrirons
pas de la chaleur.

Sur ces premiers hectomètres
dans le désert, nous sommes d'abord surpris... par
le nombre insensé de déchets qui longent notre parcours.

Nous comprendrons bientôt que
c'est le cas un peu partout autour des campements, ce qui
n'est pas de notre fait, car Mokhtar est intransigeant
sur ce fait.

Mais comme il nous le dira plus tard,
d'autres agences ne respectent pas les règles comme
lui s'efforce de la faire.

Du coup, sur notre chemin, nous commençons
à ramasser ce que nous pouvons et remplissons rapidement
un premier sac poubelle.

Après une petite demi-heure,
nous voyons passer devant nous les voitures de notre camp,
le 4x4 de Mokhtar stoppe à notre niveau : il est grand temps
de monter.

Nous avons encore une grosse heure
de route avant d'atteindre la borne marquant l'entrée
du parc national du Tadrart.

Mais la véritable entrée
ne se trouve pas là. Il faut encore rouler quelques minutes
pour atteindre le poste de garde militaire qui doit vérifier
tous les papiers de l'agence, les noms de chaque voyageur et toutes
les autorisations nécessaires afin de bivouaquer dans le
désert.

Le temps de vérifier tous les
papiers (il semble que le groupe qui nous précède
ne possède pas toutes les autorisations), puis nous reprenons
notre route : nous voici donc dans le parc national du Tadrart.

Le Tadrart Rouge est le prolongement
méridional du Tadrart Acacus libyen en Algérie
et s'étend sur 15 à 30 km d’est en ouest et
150 km du nord au sud.

Bordé à l'est et à
l'ouest par deux dépressions, le massif relie le
Tassili n'Ajjer au nord-ouest au plateau du Djado nigérien
au sud-est.

Culminant à 1 340 m d’altitude,
le massif est façonné par une série
d’oueds orientés d'ouest en est pour aller se perdre
dans l'erg de Tin Merzouga. In Djaren en est le plus important.

L'érosion a formé un
grand nombre d'arches naturelles. Le massif est bien connu
pour les coulées des dunes aux couleurs variant du rouge
au jaune passant par le blanc.

Tadrart Rouge est l’une
des zones les plus arides du monde.

Mais pendant le subpluvial néolithique
la zone était pluvieuse et couverte de végétation
de savane, ce qui la rendait propice à la vie humaine
et animale.









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