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Algérie - D'Alger au Sahara oriental - Octobre 2024

Etape 56 - Au coeur du Tadrart rouge - Sur la route de Tainée

Vendredi 1er novembre 2024. Notre dernière journée dans le désert nous rend forcément un peu malheureux.

D'autant plus qu'elle sera écourtée pour nous car Nataliia va être victime d'une intoxication alimentaire qui va lui gâcher la journée.

Le programme s'annonçait pourtant alléchant avec la visite de nouvelles peintures rupestres, puis la route du retour vers Djanet avec un arrêt pause déjeuner à la forêt d'acacias de Tainée où nous avions déjà déjeuné à l'aller.

Mais bon, on ne fait pas toujours ce qu'on veut et après le déjeuner, Nataliia va être prise de nausées, ce qui va nous obliger à aller directement à Djanet dans le petit pied à terre où nous devions diner et nous reposer avant le retour vers l'aéroport où un avion pour Alger devait décoller vers deux heures du matin...

Devait... Avec Ar Algérie, il faut toujours s'attendre à des retards allant de deux à trois heures et au final, nous ne décollerons pas avant 5 heures du matin.

Entre temps, nous aurons tout de même vu de nouvelles peintures rupestres et notamment la fameuse vache qui pleure, à Tegharghart.

Avant de quitter Djanet et le désert du Tadrart rouge, nous faisons nos adieux à Mokhtar et Sélim qui nous auront accompagnés pendant tout ce merveilleux voyage, et bien sûr à tous les autres membres du groupe qui ont été d'une gentillesse sans nom.

Une petite parenthèse etnographique maintenant pour mieux connaître les peuples du désert.

Les peuples du Sahara sont d'origines diverses. Parmi eux, les Amazighs, dont les Touaregs, divers groupes amazighs arabisés tels que les Sahraouis de langue hassanya, dont les populations comprennent les Znaga, une tribu dont le nom est un vestige de la langue préhistorique zenaga.

Les autres grands groupes de population comprennent les Toubou, les Nubiens, les Zaghawa, les Kanuri, les Haoussa, les Songhai, les Béja et les Peuls/Fulani.

Les preuves archéologiques de la période holocène ont montré que des groupes de langue nilo-saharienne avaient peuplé le Sahara central et méridional avant l'afflux de berbères et d'arabes, il y a environ 1500 ans, qui peuplent aujourd'hui largement le Sahara à l'ère moderne.

Les dialectes arabes sont les langues les plus parlées au Sahara. L'arabe, le berbère et ses variantes désormais regroupées sous le terme amazigh et les langues béja font partie de la famille afro-asiatique ou chamito-sémitique.

Contrairement à l'Afrique de l'Ouest voisine et aux gouvernements centraux des États qui composent le Sahara, la langue française a peu de rapport avec le commerce au sein de la région, ses habitants conservant des affiliations ethniques et politiques solides avec les dirigeants et la culture touaregs et berbères.

L'héritage de l'administration de l'ère coloniale française se manifeste principalement dans la réorganisation territoriale promulguée par les troisième et quatrième républiques, qui a engendré des divisions politiques artificielles au sein d'une région jusque-là isolée et poreuse.

La diplomatie avec les clients locaux était menée principalement en arabe, qui était la langue traditionnelle des affaires bureaucratiques.

La médiation des conflits et la communication interinstitutionnelle ont été assurées par des interprètes engagés par le gouvernement français, contribuant grandement à la préservation des identités culturelles autochtones de la région.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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