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Algérie - D'Alger au Sahara oriental - Octobre 2024

Etape 1 - Arrivée à Alger - Premiers pas en Algérie

Vendredi 25 octobre 2024. Ce vendredi matin est le début d'une grande aventure pour moi car c'est la première fois que je me rends en Algérie, un pays, ancienne colonie et département français que je rêvais depuis très longtemps de visiter. C'est donc de bon matin que j'arrive à Orly (merci le métro relié directement à la gare de Bercy !) afin de prendre mon vol direct Transavia à destination de la capitale algérienne.

Pour rentrer en Algérie, il existe deux solutions : la première, la plus classique, est de se rendre au consultat et d'effectuer toutes les démarches pour essayer d'obtenir son visa (je dis essayer car les tensions étant ce qu'elles sont entre nos deux pays, il peut arriver d'essuyer un refus pour on ne sait quelle raison). La deuxième est de passer par une agence qui organise un séjour dans le sud du pays.

Car depuis quelques années, les touristes visitant le sud algérien peuvent être dispensés de visa consulaire à la condition de passer par une agence qui effectue pour vous les démarches d'obtention d'un visa d'embarquement. Pour cela, vous devez remplir un formulaire très simple à renvoyer à votre agence locale, fournir une photocopie de votre passeport, et présenter à votre arrivée sur le sol algérien, un programme détaillé de votre visite dans le sud du pays, une invitation de votre hôtel et une attestation d'assurance. En moins d'une semaine, votre agence vous adressera en retour votre visa d'embarquement que vous devrez présenter à votre arrivée à Alger.

Jusqu'ici, tout va bien. Muni de votre précieux sésame, vous pouvez embarquer. Pour ma part, j'ai choisi l'agence Zelouaz Voyages, spécialisée dans les treks à travers le désert algérien, notamment autour de la ville de Djanet, dans le Hoggar et le Tadrart Rouge. Jusqu'ici tout va bien donc.

Vol direct de deux heures sans aucun souci, personne ne me demande quoi que ce soit au départ de Paris, puis j'arrive à l'immigration algérienne. Là, les choses se compliquent un peu. Le type de l'immigration appelle un de ses collègues qui me fait poireauter à l'arrière du guichet, puis me prend mon passeport et m'emmène dans une salle à large baie vitrée, un peu à l'écart des bureaux de l'immigration. "C'est un rêve pour moi de visiter votre pays", que je sors au type qui a souri la dernière fois, au siècle dernier... Ok, le type me fait signe de m'asseoir dans la salle, qui, fort heureusement, est aussi occupée par des groupes de touristes italiens et espagnols. Quelque chose me dit, que, eux aussi, ont choisi de faire leur visa à l'arrivée à Alger, ce qui est effectivement le cas. Du coup, la procédure peut être longue, voire très longue !

Au final, je vais attendre presque cinq heures dans cette salle, le temps d'abord d'attendre qu'un type revienne vers mois pour me faire remplir un autre formulaire et payer le prix du visa pour 10 jours (85 euros), puis attendre encore deux bonnes heures afin qu'un autre type me rende effectivement mon passeport avec mon visa accolé sur une des pages vierges. Alleluia !

Je peux enfin sortir de l'aéroport, appeler Sabrina, de l'agence "Voyage du coeur", qui m'organise mon séjour à Alger pendant ces deux prochains jours et rejoindre mon hôtel. Car je ne vous ai pas précisé : obtenir un visa sur place grâce à votre séjour dans le sud ne vous empêche pas si vous le souhaitez de passer quelques jours sur place, à Alger ou ailleurs dans le pays, à la condition de respecter le nombre de jours que vous souhaitez passer dans le pays et, effectivement, de vous rendre dans le sud. Vous pourriez ainsi passer une semaine à Oran ou Alger, à la condition de vous rendre aussi à Djanet ou Tamanraset par exemple. Et ce, à l'invisation d'une agence de voyage. Je me suis bien fait comprendre ?

Du coup, il est un peu plus de 20 heures, ce vendredi, quand j'arrive à l'Hôtel des Beaux Arts où je passerai les deux prochaines nuits de mon séjour à Alger, avant de m'envoler, dimanche soir, pour Djanet, où m'attend ma première nuit dans le désert du sud algérien. Elle est pas belle, la vie ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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