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Algérie - D'Alger au Sahara oriental - Octobre 2024

Etape 13 - Tipasa - Un site archéologique classé à l'Unesco

Dimanche 27 octobre 2024. La basilique judiciaire est datée de fin Ier siècle, début IIe siècle.

Dégagée en 1914-1917, on y a retrouvé la mosaïque des captifs exposée au musée, ce qui laisse supposer qu'elle avait bien une fonction de tribunal.

L'édifice est d'inspiration hellénistique à trois nefs séparées par deux rangées de colonnes encore à demi dressées.

L'estrade en forme d'abside, orientée nord-est, est peu surélevée. Les cinq gradins de l'escalier d'accès ont été posés sur le dallage du decumanus de la ville haute, rétrécissant la chaussée.

Du côté est, la basilique empiète sur un escalier monumental qui conduit au forum situé en élévation.

De la basilique, un escalier permet d'accéder au forum en passant au-dessus d'un cryptoportique (passage couvert en voûte).

On aboutit à une vaste esplanade dépouillée, parfaitement dallée de 50 m de long et 25 m de large.

Au nord, le Capitole domine le forum. Il n'en subsiste que les soubassements de l'escalier et les trois cellas accolées qui abritaient les trois divinités protectrices de la cité.

De la Curie qui s'ouvrait sur le portique nord-est, il ne reste que quelques ruines indistinctes.

La villa des fresques est dénommée ainsi en raison du recueil de fragments de peinture sur enduit qui ornait les murs.

On y pénètre par une porte cochère, doublée d'une entrée pour piétons, qui donne sur le portique du cardo.

Le vestibule mène à une cour intérieure, le patio, bordé sur quatre côtés par un péristyle autour duquel s'ordonnent les pièces d'habitation.

La principale pièce est le salon ou œcus, disposé dans le grand axe de la cour avec la meilleure vue sur le patio et la mer par delà la terrasse (solarium). La villa était peut-être pourvue d'un étage.

Juchée sur un cap, la grande basilique, par ses dimensions (58 m x 42 m) est le plus vaste édifice chrétien fouillé à ce jour sur le sol algérien.

Mais aussi l'un des plus dégradés. À l'époque de sa construction, elle comptait une très large nef centrale de plus de treize mètres flanquée de trois collatéraux de chaque côté.

Quatre arcades sont encore debout au niveau du premier collatéral de gauche. L'abside déborde sur l'a-pic de la falaise.

Au nord de la basilique, s'étaient développés toute une série de bâtiments annexes : une chapelle, un baptistère, des bains, la maison de l'évêque. Au-delà, les vestiges d'une tour située à l'angle nord-ouest des remparts.

La fontaine publique est de forme semi-circulaire. Cette fontaine monumentale, d’où l’eau ruisselait en cascades, sur les marches, entre les colonnes de marbre et de vasque en vasque avant de parvenir dans un bassin d'où l'on puisait l'eau, ce dont témoignent les profondes échancrures de la margelle, est considérée comme le plus beau nymphée d’Afrique du Nord.

Il reste des vestiges de colonnades de marbre bleu et d'un revêtement de marbre polychrome.

Derrière le nymphée, l'aqueduc qui amenait l'eau à la ville est encore visible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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