Etape
39 - Sur la route de Bouhadian la Guelta - Arches et monuments de
pierre
Mercredi 30 octobre 2024.
Le désert algérien est parsemé de monuments
et d'arches façonnés par les vents et les précipitations
des rivières.

Une évolution qui a pris des
millions d'années et dont nous sommes les témoins
en nous arrêtant au pied de ces édifices de pierres.

Pour immortaliser ces moments, nous
allons nous arrêter et faire des photos de groupe.

Parlons maintnant faune et flore. La
flore du Sahara est très diversifiée en fonction
des caractéristiques biogéographiques de ce vaste
désert.

Sur le plan floristique, le Sahara
présente trois zones en fonction de la quantité de
précipitations reçues : la zone nord (méditerranéenne),
la zone centrale et la zone sud.

Il existe deux zones de transition
: la zone de transition méditerranéen-saharien
et la zone de transition sahélienne.

La flore saharienne comprend environ
2800 espèces de plantes vasculaires.

Environ un quart d'entre elles sont
endémiques. Environ la moitié de ces espèces
sont communes à la flore des déserts d'Arabie.

On estime que le Sahara central
compte cinq cents espèces de plantes, ce qui est
extrêmement peu compte tenu de l'étendue de la zone.

Les plantes telles que les
acacias, les palmiers, les plantes succulentes, les arbustes épineux
et les graminées se sont adaptées aux conditions arides.

Pour cela, elles poussent plus bas
pour éviter la perte d'eau par les vents forts, en
stockant l'eau dans leurs tiges épaisses pour l'utiliser
en période de sécheresse.

Mais aussi en ayant de longues
racines qui se déplacent horizontalement pour atteindre la
surface maximale d'eau et pour trouver l'humidité
de surface.

Et bien sûr, en ayant de
petites feuilles épaisses ou des aiguilles pour éviter
la perte d'eau par évapotranspiration.

Les feuilles des plantes peuvent aussi
se dessécher totalement puis se régénérer.

Les activités humaines sont
plus susceptibles d'affecter l'habitat dans les zones d'eau
permanente (oasis) ou là où l'eau arrive
à la surface.

Dans ces zones, la pression
locale sur les ressources naturelles peut être intense.

Les populations restantes de
grands mammifères ont été considérablement
réduites par la chasse pour se nourrir et se divertir.

Ces dernières années,
des projets de développement ont été
lancés dans les déserts d'Algérie et de Tunisie
en utilisant l'eau d'irrigation pompée dans les aquifères
souterrains.

Ces projets conduisent souvent à
la dégradation et à la salinisation des sols.














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