Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Istanbul - Retour dans la Rome de l'orient - Mars 2023

Etape 46 - Petite Sainte-Sophie - Une des plus belles mosquées d'Istanbul

Dimanche 2 avril 2023. A l'intérieur de l'édifice se trouve une belle colonnade de deux étages qui longe les côtés nord, ouest et sud et porte une élégante inscription en douze hexamètres grecs dédiés à l'empereur Justinien, à sa femme Théodora et à saint Serge, le patron des soldats de l'armée romaine.

Pour une raison inconnue, saint Bacchus n'est pas mentionné. Bâtie sur un plan octogonal irrégulier, elle est recouverte d’une coupole culminant à 19 m de hauteur et reposant sur 8 piliers polygonaux ainsi que 34 colonnes en marbre, de couleur alternativement verte et rouge, disposées entre les piliers.

Lors de la conversion ottomane en mosquée, les fenêtres et l'entrée ont été modifiées, le niveau du sol a été élevé et les murs intérieurs ont été plâtrés.

Au nord de l'édifice se trouve un petit cimetière musulman avec le tombeau de Hüseyin Aga, le fondateur de la mosquée. Une de nos visites préférées.

Les colonnes alternent entre le marbre ophicalcite et le marbre de Sinada.

La rangée du bas comporte seize colonnes, celle du haut en a huit. Plusieurs chapiteaux portent les monogrammes de Justinien et de Théodora.

Rien ne subsiste toutefois de la décoration originelle de l'église que les chroniques de l'époque disaient être nombreuses alors que les murs étaient faits de diverses variétés de marbre.

Lors de la conversion de l'église en mosquée, les fenêtres et l'entrée furent modifiées alors que le plancher fut surélevé et les murs plâtrés et peints.

La maçonnerie extérieure de la structure adopte la technique habituelle de cette période à Constantinople, qui utilise des briques enfoncées dans d'épais lits de mortier.

Les murs sont renforcés par des chaînes faites de petits blocs de pierre.

De nombreux effets dans le bâtiment ont ensuite été utilisés à Sainte-Sophie : les exèdres étendent la nef centrale sur des axes diagonaux, des colonnes colorées cachent les ambulances de la nef, et la lumière et l'ombre contrastent profondément sur la sculpture des chapiteaux et des entablements.

Devant le bâtiment se trouve un portique et une cour avec un petit jardin, une fontaine pour les ablutions et plusieurs petites boutiques.

L'ancienne medersa abrite des artisans d'art et un petit salon de thé où il fait bon vous reposer.

La construction de l'église commença peu avant celle de Hagia Sophia construite de 532 à 537.

On a longtemps cru qu'elle avait été construite par les mêmes architectes, Isidore de Milet et Anthémius de Tralles à titre d' « essai préparatoire » à la construction de ce qui devait être la plus grande église de l'Empire byzantin.

Toutefois, son architecture diffère sensiblement dans ses détails de celle de Sainte-Sophie et la thèse selon laquelle il se serait agi d'un « modèle réduit » est maintenant abandonnée.

Dans les années 536-537, le Palais d'Hormisdas devint un monastère monophysite où les moines fidèles à cette doctrine trouvèrent refuge, protégés par l'impératrice Théodora.

En 551, le pape Vigile qui avait été sommé d'apparaître devant l'empereur à Constantinople y trouva refuge contre les soldats envoyés par Justinien pour l'arrêter, tentative qui avait dégénéré en émeute populaire.

Pendant la période iconoclaste de l'Empire byzantin, le monastère devint l'un des centres de ce mouvement dans la capitale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations