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Istanbul - Retour dans la Rome de l'orient - Mars 2023

Etape 35 - Musée archéologique - Une collection inouïe de sarcophages

Samedi 1er avril 2023. Les courtes scènes des deux façades du sarcophage d'Alexandre le Grand dirigent le regard vers la mythique chasse au lion.

Ll'une représente Abdalonymos chassant une panthère ; l'autre extrémité dépeint une bataille, peut-être la bataille de Gaza, auquel cas le fronton situé au-dessus de cette scène montrerait le meurtre de Perdiccas.

L'autre fronton, sur le couvercle, montre Abdalonymos au combat.

Ce sarcophage était celui du roi Abdalonymos, dernier roi de Sidon, en Phénicie.

Il avait été placé sur le trône par Alexandre, aussi lui rend-il hommage à travers son sarcophage.

La scène de bataille est un hommage à Alexandre le Grand, toujours glorieux et victorieux.

Il est représenté à gauche de la scène, coiffé d'une peau de lion qui se termine par une corne de bélier.

Son regard est très perçant : Alexandre est représenté ici comme un dieu.

Il se disait fils de Zeus Ammon, dont l'emblème était la corne de bélier.

Au centre de la scène est représenté, à cheval, le roi Abdalonymos.

Cette scène de bataille illustre les combats des Grecs contre les Perses qu'on reconnait grâce à leur tenue : ils portent un pantalon et sont coiffés d'un turban.

Le long côté opposé montre Alexandre et les Macédoniens chassant les lions avec Abdalonymos et les Perses.

La scène de chasse, où Alexandre et Abdalonymos chassent le lion avec les Perses, est le symbole de la paix apportée par Alexandre.

Sidon fut un temps incorporée dans le Royaume d’Israël du temps du roi David.

La ville était construite sur un promontoire s'avançant dans la mer. Ce fut le plus grand port de la Phénicie sous son roi Zimrida, au xive siècle av. J.-C.

Elle est aussi appelée Sagette ou Sayette durant les Croisades (nom donné par les Francs) et Sidon dans la Bible. Son nom signifie « pêcherie ».

Elle possède une longue et riche histoire et traversa les siècles avec des destinées diverses au contact des différents peuples qui la contrôlèrent, les Phéniciens, les Assyriens qui la ruinèrent en 677 av. J.-C., les Perses achéménides, les Macédoniens, les Séleucides, les Romains et plus tard les Croisés, les Arabes, les Ottomans, et les Français. La ville moderne est aujourd'hui l'une des plus importantes du Liban.

Alexandre le Grand la dote de nouveaux territoires dans l'arrière-pays : elle reçoit en don non seulement la montagne mais aussi une partie de la Bekaa et de l'Anti-Liban.

Comme toutes les cités phéniciennes, Sidon a conservé, en 333/332 av. J.-C., ses institutions politiques originales, malgré les occupations assyrienne, babylonienne et perse : elle a un roi entouré d'un Conseil des Anciens.

Un nouveau roi, client des Perses, Abdashtart II (Straton II) avait été installé sur le trône de Sidon.

Aussi, Alexandre destitue-t-il son successeur immédiat, Abdashtart III (Straton III), considéré comme peu sûr, pour installer sur le trône un membre de l'ancienne famille royale, Abdalonymos.

Pour marquer son avènement, les Sidoniens inaugurent alors dans leur monnayage une nouvelle ère, dite « du peuple ».

Grâce à sa flotte, Sidon fournit à Alexandre une aide efficace dans le siège qu'il met devant Tyr en 332 av. J.-C.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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