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Istanbul - Retour dans la Rome de l'orient - Mars 2023

Etape 30 - Istanbul - Les fabuleuses collections du musée archéologique

Samedi 1er avril 2023. Après la visite de Sainte-Sophie, nous avons besoin d'un bon moment des respiration. Pour cela, nous allons nous rendre au musée archéologique qui se trouve tout à côté.

C'est une grande première pour moi car, il y a dix ans de ça, je n'avais pas eu le temps de le visiter. Et depuis, j'ai quand même l'impression d'avoir pas mal appris sur l'histoire de l'antiquité. Du coup, me retrouver dans un des plus grands musées archéologiques du monde, c'est forcément un grand moment pour moi.

Installé dans un beau décor de palazzo italien romain, construit au XIXe siècle pour abriter les collections issues des fouilles de la nécropole de Sidon, plus grande découverte archéologique de son époque.

Ce musée abrite aujourd'hui des artefacts allant de l'antiquité gréco-romaine au Moyen Âge byzantin.

Et la visite commece en fanfare puisqu'on est accueilli par une incroyable et colossale statue du dieu Bès d'Amathonte - découvert à Chypre - portnt un lion sur ses pattes arrières.

On commence la visite par l'aile droite qui se trouve au rez-de-chaussée, qui correspond aux sculptures et bas-reliefs gréco-romains, présentés par ordre chronologique.

Cela va de la période grecque archaïque (VII-VIe siècle avant J.-C.) à l'époque romaine, jusqu'au IIe siècle après J.-C.

On y voit ainsi un bel alignement de torses de kouros de la période archaïque (VIe siècle avant J.-C.).

Puis c'est au tour de stèle funéraires grecques (Ve sicèle avant J.-C.), juste avant d'admirer un soldat et un discobole représentés en bas-relief.

Autre monument funéraire dédié à Héraclès et Poséïdon, stèle poignante figurant une scène d'adieu : un enfant tend une pomme à un défunt...

Ensuite, c'est une succession de bustes et de têtes d'empereurs romains (j'en reconnais une bonne partie, je progresse !).

On y voit ainsi ceux de Néron, Marc-Aurèle (grandiose !), mais aussi des dieux comme Apollon jouant de la cithare.

En plus de la déesse Athena (incontournable), on y voit aussi les bustes d'artistes de l'antiquité comme la poétesse Sapho, illustrant l'art du portrait très en vogue à Rome.

Le 1er étage présente de manière chronologique les vestiges des principaux sites historiques de Constantinople.

A ne pas rater dans l'ordre de la visite : l'une des trois têtes de serpent en bronze qui ornaient la colonne serpentine de l'hippodrome.

Puis la fresque de Saint-François d'Assise et ses oiseaux, datant du XIIIe siècle et réalisée quelques années après sa mort.

Sans oublier la colonne de marbre sertie d'améthyste de l'église Saint-Polyeucte, des frangments de vitraux de l'église du Christ Pantovrator.

Et enfin, un fragment de la chaîne qui fermait l'entrée de la Corne d'Or avant la chute de la ville en 1453 (un autre morceau est exposé au musée de la Marine).

Le 2e étage évoque les civilisations de l'Anatolie, depuis le Paléolithique jusqu'à lâge de Fer.

Remarquables statuettes en terre cuite de Cybèle, déesse de la nature.

L'expo s'attarde particulièrement sur le site de Troie. Une salle est consacrée aux Phrygiens qui dominèrent l'Anatolie, du IXe siècle au VIIe siècle avant J.-C.

Poteries, objets décoratifs, bijoux, tablettes cunéiformes, la collection est immense.

Le 3e étage traite des civilisations orientales voisines de l'Anatolie, avant la période gréco-romaine.

Et parmi elles, les peuples qui dominèrent Chypre, la Syrie ou la Palestine. La Mésopotamie n'est pas oubliée, bien sûr.

Parmi les pièces les plus remarquables figure l'un des plus anciens textes en hébreu connus à ce jour, le calendrier de Gezer, daté de 925 avant J.-C.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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