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Istanbul - Retour dans la Rome de l'orient - Mars 2023

Etape 11 - Topkapi - La succession des cours et des pavillons

Jeudi 30 mars 2023. Le palais qui servait de résidence et de siège administratif aux sultans ottomans s'étend sur une superficie de 7 000 000 mètres carrés et se compose de quatre cours entourées de hauts murs.

Chaque cour avait une fonction différente et était divisée par une porte de plus en plus restrictive, aboutissant aux troisième et quatrième cours, les plus privées.

La plupart des bâtiments du palais qui subsistent sont des structures basses, à un ou deux étages.

Après le harem, on entre dans la troisième cour, par la porte de la Félicité. Elle était gardée par des eunuques blancs, et était accessible uniquement au sultan et à ses proches.

Sous le large auvent rococo sur monté d'un dôme et soutenu par des colonnettes, on avait coutûme de dresser, lors des fêtes, le fameux trône d'Ismaïl, que le sultan Selim 1er avait enlevé aux rois de Perse lors d'une campagne victorieuse en Azerbaïdjan.

Là, se dresse tout d'abord l'imposant pavillon des Audiences édifié par Sélim 1er et revêtu de magnifiques faïences. Il servait de salle d'audience au sultan.

Devant l'entrée, la dalle de porphyre a servi à étendre le corps de Sélim III lorsqu'il fut assassiné, en 1803.

L'intérieur du pavillon avec ses boiseries viennoises de la 2e moitié du XIXe siècle renferme un trône en or serti d'émeraudes et couvert d'un baldaquin, daté de 1596, ainsi que des textiles du XVIe siècle.

C'est là que le sultan recevait les hommages des ambassades venues de tout l'empire, de Perse et d'Europe.

Les cadeaux et les butins de guerre dérobés aux pays soumis étaient disposés dans la salle du trésor.

Pour l'anecdote, le bruissement du jet d'eau de la fontaine devait empêcher les intrus d'écouter les conversations.

On pénètre ensuite dans la bibliothèque d'Ahmet III, un édifice en marbre blanc daté du XVIIIe siècle.

Ses intérieurs sont couverts de faïences émaillées. Les armoires et les volets sont incrustés de nacre.

Cette bibliothèque renfermait autrefois près de 6.000 volumes, des manuscrits arabes et grecs inédits.

Tout près de là se trouvent les anciens hammams, hélas fermés pour travaux. Ils abritent une étonnante garde-robe constituées de vêtements anciens.

Tout à côté également, le pavillon des reliques saintes. C'est ici que sont conservées les reliques les plus précieuses du monde islamique.

Des versets du Coran sont d'ailleurs psalmodiés en permanence. Il s'agirait des reliques du prophète Mahomet et des califes.

Un inestimable trésor sur lequel Sélim 1er avait fait main-basse lors de la conquête du royaume des Mamelouks.

Une manière pour les Ottomans d'inscrire leur rôle de protecteur des Lieux saints de La Mecque et de Médine, et d'accroître leur domination sur le monde islamique.

Sont exposés l'empreinte du pied du Prophète (elle est plus grande que celle du musée des arts turcs et islamiques), quelques poils de sa barbe, une de ses dents et son sabre.

Plus loin, on trouve la jubba d'Hussein ou encore quelques sabres des compagnons du Prophète. On y voit aussi le sabre du prophète David, le bâton qui aurait permis à Moïse d'ouvrir la mer Rouge en deux, le couvre-chef du Prophète Abraham, un morceau du bras de saint Jean ainsi que son turban.

Ces objets sont en excellent état, vu leur âge supposé : évidemment leur authenticité est sujette à caution... Le bâton de Moïse... Non, mais c'est une blague...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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