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De Bruxelles à Cologne, en passant par Aix - Juillet 2020

Etape 39 - Musée Wallraff - Les grand maîtres de la Renaissance allemande

Mardi 7 juillet 2020. Continuons notre déambulation parmi les salles du musée Wallraff.

A commencer par cet extraordinaire Christ en croix entre la sainte Vierge et saint Jean. Un tableau d'une finesse d'exécution absolument fantastique.
Lochner est réputé pour ses amples robes présentant des cascades de plis brisés, ses personnages poupins aux visages délicieux, ses coloris vifs. Ses œuvres témoignent à la fois d'une permanence du « style doux », variante allemande du gothique international qui avait cours autour des années 1400-1420, et qui confine chez lui à la suavité, mais aussi d'une prise en compte des innovations, notamment d'un point de vue technique et en matière de représentation de la réalité, des primitifs flamands tels que Robert Campin ou Jan van Eyck.

Le Maître de la Légende de Sainte Catherine (ou le Maître de la Légende de Sainte Catherine ) est le Notname d'un peintre néerlandais inconnu de la fin du XVe siècle.

Il porte le nom d'un tableau représentant des scènes de la légende de sainte Catherine.

Catherine d'Alexandrie, plus connue sous le nom sainte Catherine, est une vierge et martyre qui aurait vécu au début du ive siècle. Elle est aussi l'une des six saintes mégalomartyres de l'Église grecque orthodoxe.

La tradition situe sa naissance à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa.

Elle aurait été très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans, elle aurait converti plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l'empereur de la faire renoncer à sa foi.

Sa légende et son culte se sont répandus de l'Orient vers l'Occident et sont largement attestés après les croisades. Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang.

Elle serait apparue à sainte Jeanne d'Arc, en compagnie de sainte Marguerite et de l'archange Saint Michel. L'Église la célèbre le 25 novembre.

Sa fête donne traditionnellement lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.

Cependant, les preuves historiques pour attester de l'existence de sainte Catherine manquent. Plusieurs historiens contemporains, tels que Christine Walsh, Michael Deakin, et Maria Dzielska considèrent donc que le récit de sa vie est une légende et font l'hypothèse qu'elle a été inventée à partir de la biographie de la philosophe néo-platonicienne Hypatie (355-415), en inversant les rôles des chrétiens et des païens.

L'influence de l'art flamand, représenté par exemple par Rogier van der Weyden, introduit une troisième période florissante de création qui prend fin avec les deux Barthel Bruyn le Vieux et Barthel Bruyn le Jeune, qui appartiennent à la Renaissance.

Le concept d'École de Cologne a vu le jour à la fin du xixe siècle, mais déjà Johann Jakob Merlo, en 1850-1852, parle de « altkölnischen Malerschule ».

À l'exception de Maître Guillaume (« Meister Wilhelm ») et de Stephan Lochner, les artistes ne sont pas connus par leur nom.

Ils sont, en histoire de l'art, désignés par leur nom de convention déduit en général de leur œuvre la plus frappante.

Une centaine de peintres figurent dans les registres des archives historiques de la ville de Cologne.

Mais comme, à l'époque, on ne signait pas ses tableaux, la correspondance entre les artistes et leurs œuvres reste souvent impossible.

Avec la sécularisation en 1802, un grand nombre de biens artistiques du Moyen-Âge sont devenus publics, et ont très rapidement soulevé l’intérêt de collectionneurs avertis.

Parmi eux figurent le baron von Hüpsch qui a fait don de sa collection à ce qui est aujourd'hui le Hessisches Landesmuseum, les frères Sulpiz et Melchior Boisserée dont la collection de 216 tableaux rachetée par le roi Louis Ier de Bavière en 1827 se trouve maintenant principalement à la Alte Pinakothek de Munich5, et Ferdinand Franz Wallraf qui a fait don, en 1824, de sa collection de 1616 tableaux de toutes les époques et de toutes les régions à la ville de Cologne, œuvres qui se trouvent au Wallraf-Richartz Museum

C'est grâce à ces trois collectionneurs que les œuvres de l'École de Cologne provenant d'institutions religieuses se trouvent rassemblées pour l'essentiel dans ces trois musées.

Le Maître de la Véronique est un peintre anonyme actif à Cologne au tout début du xve siècle, vraisemblablement entre 1395 et 1415, voire 1420. Il est, avec Stefan Lochner qu'il précède d'une quarantaine d'années, l'artiste le plus marquant de ce qu'on a appelé l'École de Cologne, mais aussi l'un des maîtres les plus représentatifs du « style doux », variante allemande du gothique international.

Les tentatives répétées pour le faire sortir de son anonymat n'ont jusqu'à présent abouti qu'à des hypothèses, largement mises en doute. On a d'abord proposé de l'identifier à un certain « maître Wilhelm », réputé par la chronique pour être « le meilleur en pays allemand », et documenté à Cologne entre 1358 et 1378, puis de le confondre avec Herman Wynrich von Wesel, ou « Hermann de Cologne », actif entre 1389 et 1419.

On doit à ce maître de sainte Véronique, cette extraordinaire Glorification de Marie.

Aujourd'hui, la critique préfère généralement adopter pour le désigner le nom conventionnel de « maître de la Véronique (de Munich) », mais le débat reste ouvert.

À l'instar des autres grands maîtres allemands de sa génération, Conrad von Soest en Westphalie et maître Francke à Hambourg, sa manière est influencée par les manuscrits enluminés des cours françaises - du roi Charles VI à Paris, du duc de Bourgogne à Dijon, ou de Jean de Berry à Bourges —, alors centres artistiques de premier ordre en Europe occidentale.

On a donc supposé de sa part une connaissance directe de l'art franco-flamand de Jean Malouel ou de Jacquemart de Hesdin.

Ses deux madones en demi-figure, à la fleur de vesce (ou de pois de senteur), sur fond doré, témoignent en outre d'une assimilation du modèle d'origine byzantine de la « Vierge de tendresse » (ou « Glykophilousa »), que l'on retrouve à la même époque chez Jean Malouel (Vierge Beistegui, vers 1410, Musée du Louvre)5 après avoir transité par l'art italien du trecento.

Mais son art reste également fortement attaché à celui de ses prédécesseurs colonais, et en premier lieu au Maître du Retable des Clarisses (dont les volets ont été peints vers 1400, et qui est actuellement conservé à la Cathédrale de Cologne6), dans l'entourage duquel il a pu être formé.
Le Maître de la Véronique est par conséquent remarquable pour avoir su opérer la synthèse entre la tradition locale et le style international alors répandu dans l'ensemble de l'Europe occidentale, et ainsi jeter les fondements du « style doux » allemand, marqué par des silhouettes allongées à la fois sobres et délicates, des modelés à peine marqués, des couleurs claires.

A voir également cette sublime Descente de Croix exécutée par le maître de la légende de Catherine.

Surtout connue par La Légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine serait née en 294 dans une famille noble d'Alexandrie, en Égypte.

Elle acquiert rapidement des connaissances qui la placent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment : « Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux».

Le Maître de la Légende de sainte Ursule, aussi appelé Maître du Cycle de sainte Ursule, est un peintre anonyme gothique tardif qui a travaillé à Cologne ; il est actif entre 1489/90 et 1510/15. On le compte parmi les représentants de l'école de Cologne.

Le maître doit son nom de convention à l'une de ses œuvres les plus imposantes, une narration de la légende de sainte Ursule en dix-neuf grands panneaux.

Le Maître de la Légende de sainte Ursule (actif 1489/90-1510/15) est placé par Nicole Reynaud avec le Maître de Saint-Séverin (actif 1480-1520) parmi les peintres annonçant la Renaissance.

La relation entre les deux peintres a été discutée, notamment pour savoir qui des deux aurait été influencé par l'autre.

Si le Maître de Saint-Séverin est plus enraciné dans la tradition, le Maître de la Légende de sainte Ursule est plus ouvert aux innovations modernes.

Mais il est parfois presque impossible, devant une œuvre particulière, de faire la différence entre les auteurs. Ainsi, le retable de saint François est attribué aux deux, le Maître de Saint-Séverin aurait plutôt peint le volets et le Maître de la Légende de sainte Ursule le panneau central.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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