Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
De Bruxelles à Cologne, en passant par Aix - Juillet 2020

Etape 10 - Bruxelles - L'incontournable musée Old Masters

Samedi 4 juillet 2020. Me voici en fin dans le saint des saints : le musée Old Masters de Bruxelles qui rassemble quelques unes des plus grandes oeuvres des peintres flamands de la Renaissance au XVIIIe siècle. Un incontournable, au même titre que les grands musées de Gand, Bruges et Anvers.

Et pour commencer, une des oeuvres majeures de Jan Steen : l'Offre galante.

Ce tableau a été acquis à la vente de la collection du baron Guillaume de Brienen de Grootelindt.

Tout aussi incontournable, voici le Portrait d'un artiste dessinant, de l'immence Gérard Dou.

Gérard Dou est le principal représentant de l’école de Leyde, dite de la « peinture fine » (Fijnschilderei), dont la technique s'apparente à la miniature.

Toujours de Jan Steen, voici les Réthoriciens, peint autour de 1679.

La conception est tirée de la description d'une taverne par le poète grec theocritus ( c . 300-260 Avant JC ) dans sa première idylle .

D'un côté, une jeune fille avec deux jeunes en compétition pour ses faveurs. L'autre côté montre un pêcheur et un garçon assis sur un mur.

A ne pas manquer, ce petit tableau de Gabriel Metsu, un des maîtres de la peinture de genre, Compagnie Galante (1629).

L’un des sujets les plus communs de la peinture de genre est la relation amoureuse ; or, son interprétation morale est loin d’être simple.
A ne pas manquer non plus, l'un des nombreux autoportraits de Rembrandt. Celui-ci date de 1661.

Voici un étonnant portrait réalisé par Frans Hals : portrait de Willem Van Heythuysen(1635).

Portrait de Willem van Heythuysen, assis sur une chaise et tenant une récolte de chasse.

Toujours de Frans Hals, voici le portrait des Enfants de la famille Van Campen avec une charrette en bois tirée par un bouc.

Une touche réaliste, fraîche et vivante : c’est ce qui a valu à Frans Hals (1582–1666) de s’imposer, en plein Siècle d’or hollandais, comme un maître du portrait dont il renouvelle les codes. Ce grand tableau, redécouvert récemment, met en scène un couple de riches drapiers et sa nombreuse progéniture.

Des personnages qui, par leurs gestes, leurs regards et leurs vêtements, nous parlent encore à travers les siècles, comme un instantané…

Difficile d'attribuer la paternité de cette juile sur bois, "Le Jugement dernier".

L'ouvre est en tout cas issue des lécole des Pays-Bas méridionaux.

Et voici une des oeuvres majeures de Dirk Bouts, La Justice de l'empereur Otton III et le Supplice du comte innocent.

Commandé en 1468 par les magistrats de Louvain. Bouts aurait achevé L'epreuve du feu alors que le supplice du comte innocent a été fini par l'atelier après la mort du maitre.

Suivant cette légende, Otton III fit décapiter un comte, faussement accusé de tentative de séduction par l’impératrice, après qu’elle eut elle-même tenté en vain de conquérir celui-ci. Avant l’exécution, la comtesse promit à son époux de prouver son innocence en subissant l’épreuve du feu.

C’est ainsi qu’après la décollation, elle démontra que l’accusation était fausse en tenant en main, sans se brûler, une barre de fer incandescente. Convaincu par ce jugement de Dieu, Otton III condamna sa propre épouse au bûcher.

En allant jusqu’à la sacrifier, Otton III se comporta en juge intègre. Cet exemple était destiné à rappeler aux autorités de Louvain leur devoir de jugement équitable, sans considération de personnes, conformément au serment prêté lors de leur entrée en fonction.

La mise en scène rend compte du caractère public de la procédure, de la présence de témoins et du soutien spirituel du clergé. Le comte, la tête et les pieds nus, porte la chemise des condamnés, comme le pénitent du XVe siècle dont les vêtements étaient ôtés pour marquer la perte de ses droits. L’épreuve du feu est conçue comme une audience publique à la cour de Charles le Téméraire. L’actualisation de la scène est renforcée par les vêtements bourguignons de l’époque, l’évocation de vues de la ville de Louvain et la présence probable de portraits de contemporains. Le projet initial qui comprenait un cycle de quatre panneaux ne put être achevé à cause de la mort de Dirk Bouts en 1475.

Voici en suite deux oeuvres majeures de Roger Van Der Leyden, Le Calvaire avec Alessandro Sforza et la Pieta

Roger Van Der Weyden est originaire de Tournai, il y est formé au sein de l'atelier du peintre Robert Campin. Il s'installe à Bruxelles en 1435 et devient peintre officiel de la ville. Il répond par ailleurs à de nombreuses commandes des ducs de Bourgogne et de leur entourage.

Il fait un voyage en Italie vers 1450 où il acquiert une certaine renommée. Il termine sa vie à la tête d'un atelier prospère auteur de nombreuses œuvres. Les historiens de l'art lui attribuent une quarantaine d'œuvres encore conservées.

Peinte sur bois, sa Pietà traduit parfaitement la marque essentielle de son art : le pathétique. Devant le sang qui s’écoule de la plaie du Christ, la lamentation de la Vierge atteint son point culminant dans la représentation des larmes.

La pyramide statique des volumes inscrit ainsi dans la géométrie ce pouvoir de concentration dramatique propre à Van der Weyden, alors que les cassures des drapés de la Vierge, du Christ mort, de saint Jean et de Marie-Madeleine renforcent la dimension ascétique des corps. Autre détail admirable de concision : le pied de la Croix suffit à prolonger l’œuvre au-delà d’elle-même, du Golgotha vers le monde céleste.

Contemporain de Van Eyck, Rogier van der Weyden fut l’un des peintres les plus influents du XVe siècle. On lui doit notamment une spectaculaire Descente de Croix inspirée des mystères médiévaux (pièces de théâtre), conservée au musée du Prado.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations