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De Bruxelles à Cologne, en passant par Aix - Juillet 2020

Etape 15 - Musée Old Masters - Au sommet de l'art flamand

Samedi 4 juillet 2020. Continuons l'exploration du musée Old Masters de Bruxelles par ce portrait de Marie Gamels, épouse de Jacques della Faille, par Cornelis Jacobsz (1569).

Willem Jacobsz. Delff ou Willem Jacobsz. Delff le Jeune (15 septembre 1580, Delft - 11 avril 1638, Delft) est un graveur et peintre néerlandais du siècle d'or. Il est connu pour ses gravures de portraits et de scènes historiques.

Il étudie la peinture auprès de son père Jacob Willemsz Delff I et la gravure auprès de Hendrick Goltzius. Il devient membre de la guilde de Saint-Luc de Delft vers 1613.

Un autre portrait, mais cette fois-ci d'un suiveur de Lucas Cranach, portrait du médecin Léon Braunsberg.

Ce portrait a longtemps été attribué à Lucas Cranach. Ses origines et ses années de formation sont quasiment inconnues. Son nom provient de celui de sa ville natale.

Et voici l'une des oeuvres les plus importantes du musée Old Masters : le banquier et sa femme, de Quentin Metsys (1514). Il s'agit d'une copie, l'original se trouvant au musée du Louvre.

Cette huile sur panneau paraît au premier abord être une scène de genre. Elle se révèle en fait une représentation allégorique et moralisatrice (signes de vanité associés aux symboles chrétiens du memento mori tels que la bougie éteinte, la balance du Jugement dernier, dénonciation de l'avarice et exaltation de l'honnêteté) de la profession du prêteur d'argent voulant inciter les banquiers à une modération chrétienne, voire érasmienne, dans la pratique de leurs affaires.

Si le tableau représente une scène d'intérieur, le miroir convexe, posé sur la table et orienté vers la gauche du spectateur, reflète une fenêtre à croisée qui s'ouvre vers l'extérieur. Les deux vitres supérieures représentent deux croix quadrilobées, rouge et bleue. Dans la vitre inférieure gauche, on distingue, se dressant au-dessus des arbres, la flèche gothique d'un beffroi, élément d'architecture typique de la Belgique et du Nord de la France. La forme élancée de celle-ci n'est d'ailleurs pas sans rappeler le beffroi ecclésiastique de la Cathédrale Notre-Dame d'Anvers - sans cependant renvoyer exclusivement à ce dernier.

La Flandre, et tout particulièrement les villes d'Anvers et de Bruges, sont au début du xve siècle des centres économiques de la plus haute importance, carrefours d'échanges entre le Nord et le Sud où se croisent marchands et banquiers venus de l'Europe entière. Cette activité frénétique de commerce entraîne donc le développement de la profession de prêteur et, le cosmopolitisme des marchands, l'activité de changeur.

Dans un tout autre genre, voici les Miracles de Saint-Benoît, par Pierre Paul Rubens.

Rédigés entre le IXe et le XIIe siècle par cinq auteurs, tous moines de Fleury, les neuf livres des Miracula sancti Benedicti, relatent les miracles survenus auprès des reliques de saint Benoît, tant à Fleury qu’en différents lieux dépendants du monastère. Ces reliques qui reposaient au Mont Cassin, ont été déposées à Fleury au VIIe siècle.

Les Miracula constituent une entreprise collective, chaque auteur se présentant comme le continuateur de l’oeuvre de son prédécesseur.

Si leur but essentiel est de relater le miracle, ce sont aussi des historiens qui s’attachent à présenter les faits dans un contexte historique développé. Leur témoignage est parfois la source unique d’un événement.

Saint Benoit est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, grâce à sa règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale. Il est souvent représenté avec l'habit bénédictin (coule noire), une crosse d'abbé, ainsi qu'une bible.

Benoît naît vers 480, issu d'une famille noble romaine de Nursie. Son père Europe, fils de Justinien Probus, de la gens Anicia, est consul et capitaine général des Romains dans la région de Nursie, sa mère Abbondanza Claudia de' Reguardati di Norcia appartient à la famille Reguardati, des comtes de Nursie. Il naît dans une famille chrétienne qui le nomme Benoît, prénom chrétien signifiant bénédiction.

Toujours de Pierre Paul Rubens, le Triomphe de la foi catholique.

Aidé par un atelier important, Rubens produit une œuvre considérable dans des genres divers. Il accepte de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il prête peu d'attention aux détails, qu'il ne peint pas en profondeur et dessine de quelques traits.

Ruben va travailler à un rythme extrêmement productif, réalisant 1403 peintures. Il réalise surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques.

Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.

Dans un tout autre registre, voici cette sublime Vierge à l'enfant, non attribuée, mais provenant de l'école des Pays-Bas méridionaux, réalisée entre 1480 et 1500.

Les Pays-Bas méridionaux ou « espagnols » restent dans l'empire des Habsbourg, les provinces du Nord veulent demeurer une confédération de petits États (sans souverain) et de villes marchandes, telles qu'elles étaient avant le partage. Après la séparation (de fait en 1609, officielle en 1648), les deux parties ont développé leur caractère propre et, peu à peu, leur art s'est épanoui différemment.

Là encore, dans un tout autre style, voici La Pénitence de Saint-Jérôme, de Jan Provoost.

Le Saint Jérôme pénitent de Jan Provoost (vers 1465-1529)
conservé aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
possède un
schéma compositionel alliant au format vertical un goût
prononcé pour le paysage.

La composition de ce tableau est assez proche de celle du tableau liégeois, comme en témoignent son ouverture centralee vers les lointains et l'éperon rocheux surmonté d'une foneresse dans le coin supérieur.

Voici un autre tableau de la famille Brueghel. Cette fois-ciil s'agit du Calvaire, de Jan Brueghel II.

Jan Brueghel II, dit le Jeune, a été formé par son père et a passé sa carrière à produire des œuvres dans un style similaire. Vers 1615, à l'âge de quatorze ans, il s'associe avec son ami Antoine van Dyck, lui-même âgé seulement de seize ans, et ils créent leur propre atelier.

Avec son frère Ambrosius, il a produit des paysages, des scènes allégoriques et d'autres œuvres aux détails minutieux. Brueghel a également copié des œuvres de son père et les a vendues avec la signature de son père.

Jan le Jeune voyageait en Italie lorsque son père est mort du choléra et est rapidement revenu pour prendre le contrôle du studio anversois. Après la mort de son père, il a changé sa signature de «Brueghel» en «Breughel». L'année suivante, en 1626, il épousa Anna-Maria Janssens, fille de Abraham Janssens.

Il s'établit rapidement et devint doyen de la Guilde de Saint Luc en 1630. La même année, il est chargé par la cour de France de peindre «Adam Cycle». Dans les années suivantes, il a également produit des peintures pour la cour d'Autriche et a travaillé indépendamment à Paris, avant de retourner à Anvers en 1657.

Et voici maintenant, une oeuvre du père de Jan Brueghel le jeune, le Sous-bois avec figures, de Jan Brueghel l'ancien.

Brueghel a travaillé dans de nombreux genres, notamment des peintures d'histoire, des natures mortes de fleurs , des scènes allégoriques et mythologiques, des paysages et des marines, des pièces de chasse, des scènes de village, des scènes de bataille et des scènes d'enfer et du monde souterrain.

Il était un innovateur important qui a inventé de nouveaux types de peintures telles que des peintures de guirlandes de fleurs, des paysages paradisiaques et des peintures de galerie dans le premier quart du XVIIe siècle. Il a en outre créé des peintures de genre qui étaient des imitations, des pastiches et des remaniements des œuvres de son père, en particulier les scènes de genre de son père et les paysages avec des paysans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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