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De Bruxelles à Cologne, en passant par Aix - Juillet 2020

Etape 17 - Musée Old Masters - Au coeur de la collection d'art flamand

Samedi 4 juillet 2020. Poursuivons notre exploration de la collection d'art flamand du musée Old Masters, par cette Foire au village, de Peter Bout.

Pieter Bout (entre 1640 et 1658 - entre 1689 et 1719) est un peintre, dessinateur et graveur flamand. Il est principalement connu pour ses paysages, ses vues de villes, de la côte et de la campagne et ses scènes architecturales exécutés dans un style rappelant les grands maîtres flamands tels que Jan Brueghel l'Ancien.

Pieter Bout est un artiste très prolifique qui s'adonne à plusieurs genres. La plupart de ses œuvres incluent un élément de paysage et beaucoup sont des vues de villes, villages, ports, plages et rivières. Ses vues sont dans la tradition de Jan Brueghel l'Ancien.

Elles ont également des similitudes avec l'œuvre de David Teniers le Jeune et les paysages des paysagistes bruxellois tels que Adriaen Frans Boudewyns, Lucas Achtschellinck et Jacques d'Arthois, pour lesquels il a souvent peint les figures dans leur paysages.

Il a également peint des paysages à l'italienne à la manière de Nicolaes Berchem. Certaines de ses œuvres sont également similaires à celles de Pieter Casteels II, un peintre flamand connu pour ses paysages à l'italienne et ses vues de villes.

Ses tableaux comprennent souvent des scènes animées telles que des fêtes de village et des personnes s’amusant sur la glace.

On continue par cette Kermesse flamande, de David Teniers II (1652).

Peintre de paysages, de scènes de genre et de natures mortes, David Teniers le Jeune est l'un des artistes les plus populaires de l'école flamande du XVIIe siècle.

l a déjà atteint le sommet de son art lorsqu'en 1651 l'archiduc Guillaume le nomme peintre de la cour à Bruxelles. La protection de ce prince lui vaut un succès immense.

De nombreuses commandes émanant de souverains étrangers, particulièrement de Philippe IV d'Espagne, contraignent l'artiste à une production de plus en plus abondante et rapide.

Une chaumière blottie contre une terre, quelques arbres au détour d’un chemin lui suffisent comme motif de composition. Mais ce sont essentiellement les effets de lumières qui l’intéressent : il aime à représenter les paysages de campagne au crépuscule, par clair de lune, ou encore par temps de neige.

Dans un registre équivalent, voici L'histoire de Cresus et de Solon, par Frans Francken II.

Frans Francken le Jeune, parfois aussi appelé Frans Francken II ou francisé en François Francken le Jeune, né en 1581 à Anvers où il meurt le 6 mai 1642, est un peintre flamand des Pays-Bas espagnols.

Frans Francken le Jeune fait partie d'une famille de peintres active à Anvers durant cinq générations aux XVIe et XVIIe siècles. Il est le quatrième fils, et le plus réputé de Frans Francken I dont il fut l'élève, et il est difficile de différencier leurs contributions respectives, car leur style sont très proches.

Revenons maintenant à la famille Brueghel, avec ces Noces de Bacchus et Ariadne, de Jan Brueghel.

Second et plus jeune fils de Pieter Brueghel l'Ancien, il naît à Bruxelles quelques mois avant la mort de son père. Il est d'abord l'élève de sa grand-mère, Marie de Bessemers, veuve de Pieter Coecke van Aelst, qui se charge de lui à la mort de son père.

Elle lui apprend la miniature et l'aquarelle, ce qui lui permet, sans doute, d'obtenir une finesse, une délicatesse et une fluidité spéciales du coloris. Il travaille aussi avec Peter de Goetking et se fait une rapide réputation comme peintre de fleurs et de fruits. Il est le frère cadet de Pieter Brueghel le Jeune. Il adopte comme lui l'orthographe Brueghel.

Brueghel voyage ensuite dans plusieurs pays d'Europe, notamment l'Italie où il se lie d'amitié avec des mécènes pour lesquels il continuera à travailler après son retour dans le Nord.

Beau-père de David Teniers le Jeune, Jan Brueghel a eu des élèves tels que Abraham Govaerts et Daniel Seghers. On lui doit de nombreux tableaux de fleurs, genre dans lequel il excellait, ainsi que des compositions bibliques, des allégories, des scènes mythologiques, des paysages et plusieurs tableaux sur le Paradis terrestre, œuvres souvent peintes sur cuivre.

Et voici une autre des oeuvres majeures de Pierre Paul Rubens, le portrait de Paracelse.

Paracelse fut un médecin-chirurgien innovateur en thérapeutique, un philosophe de la nature concevant les phénomènes naturels comme des processus alchimiques de transformation, un théoricien des forces surnaturelles et un rebelle s'en prenant parfois avec virulence aux institutions et aux traditions. Paracelse, philosophe, est un théoricien du Grand Tout, toujours animé par le désir de pénétrer la nature profonde des choses, attiré aussi bien par la Nature que par le royaume de Dieu.

Dans un tout autre style, voici Jésus instruisant Nicodème, par Jacques Jordaens (1593-1678).

Jacob Jordaens (en français parfois Jacques Jordaens et en néerlandais Jacobus Jordaens) est un peintre et graveur flamand, né le 19 mai 1593 à Anvers, où il meurt le 18 octobre 1678.

Jacques Jordaens est l'un des trois maîtres renommés de l'école de peinture anversoise du XVIIe siècle, avec Pierre Paul Rubens et Antoine Van Dyck.

Au contraire de ces deux peintres contemporains, Jacob Jordaens n'a jamais voyagé en Italie pour étudier les œuvres de la Renaissance italienne et séjourne principalement à Anvers, hormis quelques brefs voyages dans les régions avoisinantes et en Hollande.

Il a été le peintre le plus renommé d'Anvers après la mort en 1640 de Rubens, dont il a achevé au moins deux œuvres entre le 30 mai 1640 et le 24 juin 1641.

Toujours de Pierre Paul Rubens, voici le Christ et le femme adultère (1615).

Touche floconneuse à la dérive abstraite, volumes des chairs sculptées par la juxtaposition de gris et de rose, le peintre affirme sa marque et la diffuse. Le Christ et la femme adultère de 1615 se compose ainsi de plusieurs visages copiés par de nombreux élèves, au même titre que le Massacre des innocents du Musée du Prado.

Enfin, voici les Vertus théologales, de Laurent Delvaux. Les vertus théologales ont Dieu pour objet , elles sont au nombre de trois ce sont la Foi, l’Espérance et la Charité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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