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De Bruxelles à Cologne, en passant par Aix - Juillet 2020

Etape 18 - Musée Old Masters - Au siècle d'or de l'art flamand

Samedi 4 juillet 2020. Continuons notre exploration du siècle d'or flamand par ce Cabinet d'amateurs, de Hieronymous Francken II.

Le tableau représente une boutique d’art (peut être celle de Jan Snellinck, peintre lui-même) visitée par des artistes, des amateurs d’art et des collectionneurs. On voit également un serviteur noir. Les différentes œuvres exposées donnent une idée des goûts artistiques de l’époque (XVIIe siècle).

Sur la table à gauche, différents objets sont proposés à des clients. On y retrouve notamment des compas, une mappemonde et des coquillages.

On continue par Les Naïades remplissent la corne d'abondance, de Abrahm Janssen Van Nuyssen.

Abraham Janssens van Nuyssen (ou Jansens), dit Abraham Janssens, né en 1575 à Anvers, où il est mort en 1632, est un peintre flamand baroque. Il est surtout connu pour ses œuvres religieuses et mythologiques, qui révèlent l'influence du Caravage. Il était le premier peintre d'histoire en Flandre avant le retour de Rubens d'Italie en 1608.

Maître du clair-obscur, il aime que sa peinture soit faite de forts contrastes de lumière et d'ombre. Parmi ses élèves, on peut citer Gerard Seghers et Theodore Rombouts.

Et voici l'admirable Silène ivre soutenu par un faune et une bacchante, d'Antoon Van Dyck.

De autres œuvres de Van Dyck, représentant des scènes religieuses plus que mythologiques, ont survécu, et si elles sont très raffinées, elles n'atteignent pas la grandeur des peintures d'histoire de Vélazquez.

Les plus anciennes sont dans un style très proche de celui de Rubens.

D'autres de ses œuvres, réalisées en Sicile sont particulièrement intéressantes. C'est le cas pour ce Silène.

Passons maintenant à ce Portrait d'une dame âgée, de Jacques Jordaens.

Jordens s'inspire de peintres contemporains, tels Jan Brueghel l'Ancien, Abraham Janssens van Nuyssen, ou encore Hendrick van Balen, et il collabore à plusieurs reprises avec Rubens, de 1620 à 1640, notamment pour les œuvres destinées à la décoration de la Tour de la Parada, le pavillon de chasse de Philippe IV d'Espagne.

Toujours de Van Dyck, voici le portrait d'Alexandre della Faille, secrétaire de la ville d'Anvers.

Certains critiques ont reproché à van Dyck de détourner la tradition anglaise naissante du portrait incarnée par des peintres tels que William Dobson, Robert Walker et Isaac Fuller.

Son style est devenu d'une élégance plus douce dans les portraits de plusieurs de ses successeurs, comme Peter Lely ou Godfrey Kneller.

Et voici cette magnifique oeuvre de Cornelis de Vos, autoportrait de l'artiste entouré de sa famille (1621).

Son style est proche de celui d'Antoine van Dyck et, dans une moindre mesure, de Pierre Paul Rubens, avec lequel il a souvent collaboré.

Cornelis de Vos, né en 1584 ou en 1585 à Hulst (Pays-Bas) et mort le 9 mai 1651 à Anvers, est un peintre baroque flamand. Il est principalement connu pour ses portraits.

Il a compté Simon de Vos parmi ses élèves, lequel n'entretient aucun rapport de parenté avec lui.

Toujours d'Antoon Van Dyck, le portrait de Porzia Imperiale et de sa fille Maria Francesca. Porzia Imperiale, ici assise, est vêtue d'une robe noire, dont la sévérité est adoucie par une imposante collerette, une double chaîne, des boutons gravés et des poignets bordés de dentelle. Dans sa main gauche, elle porte un ventilateur fermé, tandis que sa main droite repose sur le bras de la chaise. Sa fille porte une robe claire aux reflets argentés, ornée d'un galon doré et d'une fraise, ses reflets moirés équilibrant très finement la masse sombre de la robe de sa mère. Le visage déterminé de Porzia Imperiale contraste avec les regards doux et innocents de Maria Francesca.

Et encore de Cornelis de Vos, portrait de Jan Roose, bourgmestre d'Anvers.

Comme portraitiste, Cornelis de Vos s'affirme un artiste exceptionnellement doué. Son esprit observateur lui permet d'analyser avec acuité le caractère de ses modèles, sans laisser place à la flatterie.

Et toujours de Cornelis de Vos, voici le portrait d'Anna Frederikx,épouse de Jan Roose. De grands marchands anversois et leurs épouses illustrent cet univers bourgeois d'une gravité rassurante.

Dans la même veine, ce portrait d'un homme âgé, d'Antoon Van Dyck.

Lors de son voyage en Italie et notamment lorsqu'il vivait à Gênes, Anthony van Dyck a peint de nombreux portraits de membres de familles patriciennes. Ceux-ci étaient fortement influencés par ceux que Peter Paul Rubens avait produits pour les mêmes familles près de deux décennies plus tôt.

Et cette fois, Rubens, avec ce portrait de Jacqueline Van Caestre, épouse de Jean-Charles de Cordes.

En plus de diriger un grand studio à Anvers qui produisait des peintures populaires auprès de la noblesse et des collectionneurs d'art dans toute l'Europe, Rubens était un érudit humaniste de formation classique, collectionneur d'art et diplomate qui a été fait chevalier par Philippe IV, roi d'Espagne, et Charles I , roi d'Angleterre.

Et voici l'époux de madame, portrait de Jean-Charles de Cordes, par Rubens.

Rubens reste l'un des rares grands maîtres anciens dont réapparaissent encore des œuvres inconnues : le fait mérite d'être relevé qui prouve avec éclat le caractère étonnamment vaste, divers et polymorphe de ce génie de la peinture. Resterait enfin à situer cet humaniste peintre : comme le dernier « grand » de la Renaissance ou comme le premier baroque moderne, libérateur malgré lui de tous les individualismes picturaux qui suivirent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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