Etape
65 - Avant de quitter l'Islande - Un petit tour dans la vieille
ville de Reykjavik
Dimanche 29 septembre 2024. Pas
question de quitter l'Islande sans avoir fait un petit détour
par la capitale, Rekjavik, qui est ni plus ni moin,
la capitale la plus septentrionale d'Europe.

Etendue au bord d'une baie fermée
par le mont Esja, Reykjavik est une ville plutôt agréable,
avec son très petit quartier historique flanqué de
maisonnettes colorées, son front de mer hérissé
d'immeubles modernes, à l'image du Harpa, mais aussi son
port actif et ses entrepôts reconvertis en musées ou
boutiques.

En fait, Reykjavik est toujours en
pleine croissance. Il faut dire qu'avant le XXe siècle,
ce n'était guère plus qu'un gros village et que l'agglomération
est sortie de terre à la vitesse d'un volcan en éruption.

Avec ses rues tranquilles et
son lac peuplé de canards, on a du mal à
s'imaginer dans une capitale !

Elle recèle pourtant
d'intéressantes richesses culturelles, surtout dans le domaine
de l'art contemporain, et la vie nocturne en fin de semaine
vaut son pesant de décibels.

Les amateurs de musique live
seront comblés, au gré d'un mémorable
pub crawl.

Somme toute, c'est une ville
attachante qui devient vite familère et où l'on passe
un à deux jours sans véritablement s'ennuyer.
Au-delà, on tourne un peu en rond...

Entre le port et le lac s'étend
un quartier semi-piéton regorgeant de bars, de restos
et d'animation, en tous cas les soirs de week-end.

Y subsistent quelques anciennes
maisons en bois, en pierre volcanique ou en tôle ondulée.

Si ça ne saute pas vraiment
aux yeux, Aôalstraeti est la plus veille rue de Reykjavik.

Elle abrite au numéro dix
la plus ancienne maison de la capitale (1762), tapissée de
bois sombre.

A l'angle avec Hafnarstraeti se dresse
une autre maison historique, celle du Faucon, où
ces oiseaux de proie attendaient autrefois d'être exportés
en Europe, certaines cours royales les utilisant pour la chasse.

Sur la place Austurvöllur
voisine la modeste cathédrale et le parlement (l'Alping)
derrière lequel niche un mignon jardin oublic, presque secret.

Après avoir traversé
la grande avenue Laekjargata, on pénètre sur
l'artère la plus commerçante de la ville, Bakastraeti,
où s'empilent cafés et boutiques.

De là, on peut remonter vers
l'iconique Hallgrimskirkja, en passant par Skolavöroustigur,
une jolie ru aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Comme dans nombre de grandes villes,
Reykjavik voit fleurir sur ses façades des fresques
street art poétiques, fantastique ou totalement déjantées.

Ici, la mode a pris en 2006, en
réaction à une mairie tatillonne, qui faisait recouvrir
fissa le moindre tag, en appliquant aux graffeurs des amendes
démesurées, jusqu'à 2.000 euros !

Les artistes ont alors investi en
plein centre-ville un chantier suspendu (pour cause de crise), qui
ne relevait pas du domaine public.

Ils firent de ce Heart Park, aujourd'hui
disparu, leur terrain de jeu, pour exprimer leur art sans
risque, avant d'essaimer dans toute la ville.















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