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Islande, entre cascades et montagnes - Septembre 2024

Etape 2 - Parc national de Pingvellir - Au pied de la cascade Oxararfoss

Mercredi 25 septembre 2024. Difficile de donner un point de départ au parc de Pingvellir, tant il existe de parking d'où l'on peut commencer l'excursion. Pour moi, mais pour beaucoup d'autres, l'aventure a commencée par le parking n°1.

De là, en remontant le sentier on arrive rapidement à une patte d'oie, à gauche on rejoint le visitor center après une bonne trentaine de minutes de marche, à droite on s'enfonce la faille d'Almannagia.

Ici, la plaque nord-américaine et la plaque eurasienne s'écartent d'environ 5 mm par an.

L'Almannagjá est en réalité le rebord occidental d'un graben, une vallée d'effondrement formée par l'écartement des deux plaques.

La formation de cette faille s'est étalée sur plusieurs millions d'années, modelant le paysage islandais.

Et c'est ici, dans cette vallée que s'est réuni, dès l'an 930, le premier parlement islandais, l'Althing.

Ce lieu symbolique, où les lois étaient décrétées et les différends réglés, a joué un rôle crucial dans la construction de l'identité islandaise.

Au cœur de l'Almannagjá se trouve le Lögberg, la "roche de la loi", d'où les lois étaient proclamées.

Mais revenons à la patte d'oie, c'est à droite que je décide de m'engouffrer, pour rejoindre en quelques minutes, un peu plus haut, la cascade d'Öxarárfoss.

L'originalité de cette cascade d'Öxarárfoss est qu'elle est située dans le canyon même d'Almannagjá.

Le contraste entre la roche volcanique noire et l'eau cristalline de la cascade crée un spectacle saisissant.

On pense que la cascade d'Öxarárfoss a été créée artificiellement au XIIe siècle pour alimenter une scierie.

Au fil des siècles, l'eau a creusé la roche, formant une chute d'eau impressionnante.

Mousses, fougères et autres plantes tapissent les parois du canyon. Et depuis Öxarárfoss, de nombreux sentiers de randonnée permettent d'explorer les environs.

Pour les photographes, il ne faudra pas oublier comme moi le trépied. Du coup, j'ai dû retourner à la voiture pour aller le chercher après avoir tenté de faire quelques longues poses en calant mon appareil sur mon sac photo. Pas évident.

Autre petit conseil d'amis, ne pas vous rendre sur le site en pleine journée car alors le soleil va littéralement éblouir votre appareil rendant toute prise inutile.

Il faut donc attendre la fin de journée pour espérer faire quelque chose. Attendez-vous à ne pas être le seul à y avoir pensé. Et les places sont chères pour déplier son trépied au bon endroit.

Une fois en place, soyez patient, juste et précis dans vos gestes. Calculez le bon temps d'exposition et agissez vite car d'autres photographes attendent derrière vous pour déplier à leur tour leur trépied.

Mais franchement cela vaut quand même le coup. En quelques minutes, j'ai réussi à immortaliser la cascade et à figer son écoulement entre les rocher de son bassin versant.

Bon certes, cette cascade Öxarárfoss est plutôt photogénique, mais elle n'est qu'un simple hors-d'oeuvre par rapport à toutes celles que je vais pouvoir admirer pendant ces cinq jours d'excursion intense.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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