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Islande, entre cascades et montagnes - Septembre 2024

Etape 6 - Au coeur du Cercle d'Or - La monumentale cascade de Gullfoss

Mercredi 25 septembre 2024. Après le parc national de Þingvellir, je poursuis ma route toujours plus loin vers l'est, dépasse les geysers que j'irai voir demain, puis file directement vers l'extraordinaire cascade de Gullfoss.

Et quand j'écris "extraordinaire", soyez certain que je pèse mes mots. C'est tout simplement à ce jour la plus grosse cascade que j'ai pu voir à travers tous mes voyages (vivement les chutes du Niagara ou de Victoria !).

Difficiele pourtant de la qualifier tellement cette cascade est hors norme, tellement surprenantes. Et je me félicite encore de n'avoir absolument rien lu sur l'Islande avant de venir, pas un guide, pas un album de photos, rien. La surprise est totale et la beauté sauvage dépasse l'entendement.

La surprise est d'autant plus grande que pour aller découvrir ces chutes, il faut auparavant garer sa voiture à environ 300 mètres du site, si comme moi, on veut d'abord admirer ces chutes par le haut.

Là, on laisse sa voiture et l'on prend un cheminement piéton qui passe d'abord par un escalier, puis par un court sentier. On marche alors une dizaine de minutes, guidé par le bourdonnement sourd de la cascade qui se rapproche à me sure qu'on progresse sur le chemin.

Un autre parking, un peu avant sur la route (fléchage très discret !) permet d'arriver juste au niveau des chutes, ce qui permet de ne pas descendre puis de remonter les marches. Pratique pour ceux qui viennent avec un lourd matériel photo.

Depuis le sentier du haut, on domine alors la chute d'une centaine de mètres, la vue st tout simplement époustouflante, mais encore trop éloignée pour véritablement se rendre compte du monstre que l'on a sous les yeux.

Pour cela, il faut descendre encore, emprunter les escaliers qui descendent à flanc de falaise, puis accéder au sentier qui domne les rives de la rivière Hvita. A droite, on aperçoit ainsi le fameux parking du bas qui est généralement bien moins fréquenté que celui du haut.

Petit conseil pratico-pratique. Si vous souhaitez profiter de ces chutes sans que ce soit la cohue autour de vous, il vous faudra arriver sur les lieux tôt le matin ou tard le soir. Un petit détail qui a toute son importance car chaque jour, ce sont des milliers de touristes qui viennent ici se prendre en photo au bord de la cascade, ce qui vous empêchera d'en profiter pleinement et, pour les photographes, de déplier tranquillement votre trépied.

Mais franchement, je vous recommande de vous y rendre comme moi, en fin de journée. Car trop tôt, vous ne bénéficierez pas de la lumière du soleil qui viendra éclabousser les chutes. Et passé 10 heures, vous serez déjà en plein milieu du tourisme de masse et des nombreux groupes qui viennent jusqu'ici en excursion depuis Reykjavik, le temps d'une tournée du Cercle d'Or.

Du coup, le meilleur moment est de venir admirer ces chutes un peu avant le coucher du soleil. Vous pourrez alors pleinement profiter de cette cascade et la découvrir sous la plus belle lumière qui soit. Un véritable privilège.

Situées dans un environnement dépouillé et sauvage, les chutes de Gullfoss, hautes de 32 mètres, sont parmi les plus belles d'Islande. Très honnêtement, à mon avis, ce sont mêmes les plus belles que j'ai pu voir lors de ma visite du sud de l'île.

Leur débit est particulièrement puissant : en moyenne 140 m3 par seconde, et jusqu'à 2.000 m3 en période de crue.

Ces chutes remarquables doivent leur nom ("chutes d'or"), à l'arc-en-ciel qui les entoure les jours de beau temps.

Les eaux vives de la Hvita, venues des montagnes et des glaciers, vrombissent en franchissant plusieurs paliers successifs, puis elles rejoignent avec fracas les gorges de Gullfoss, longues de 2,5 km.

Un bruit sourd et puissant s'en dégage et des embruns laiteux émanent étrangement de cette fureur. Une poussière d'eau en somme, puissante et sublime !

L'érosion régressive provoquée par la seconde cascade fait que ces gorges s'allongent en moyenne de 25 centimètres par an.

Ces chutes marquent la porte d'entrée des Hautes Terres traversées dans cette région par la route F35.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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