Etape
29 - Presqu'île de Dyrholaey - Un des meilleurs sports photo
des macareux
Vendredi 27 septembre 2024. La
meilleure période pour se rendre à Dyrhólaey
pour pouvoir y observer les macareux est probablement
entre le 25 juin et le 15 août.

Car s'il est un endroit où l'on
peut observer le ballet incessant des oiseaux, c'est bien
ici.

L'accès est limité
au public de mai à mi-juin afin de ne pas perturber
les oiseaux durant la période de nidification mais à
partir de fin juin les photographes peuvent s'en donner à
coeur joie.

Ce n'est qu'à la mi-août
que les oiseaux quitteront l'Islande pour repartir en direction
du sud à la recherche de températures plus
douces.

L'endroit est connu pour ses
colonies de macareux qui viennent en grand nombre mais les fulmars,
mouettes, goélands et bien d'autres variétés
d'oiseaux se retrouvent ici.

Il y établissent leur
nid dans les nombreux trous et recoins que leur offrent les falaises
escarpées de ce cap.

Avant toute chose, gardez bien en tête
que ces adorables oiseaux sont pus présents le matin
avant 10 heures et en soirée : en journée,
ils vont en mer à la recherche de nourriture.

Dans le centre de Vik, on peut
les aercevoir depuis la plage.

Pour augmenter ses chances, on poussera
vers l'ouest, au-delà du mémorial des pêcheurs
disparus en mer.

Mais le mieux est encore de rejoindre
en une heure le sommet de la falaise Reynisfjall par un
chemin piéton qui part du haut du village, sur la gauche
en quittant Vik vers l'ouest.

Là-haut, soyez très prudent
car ça souffle parfois fort et les bords de falaise
peuvent s'effondrer.

Les macareux nichent en haut de la
falaise, dans de petits terriers, sur fond de panorama grandiose.

A droite se dresse Dyrholaey
et Vik, à gauche se trovue Myrdalssandur.

Dans les environs, on pourra aussi
apercevoir les macareux depuis la plage de Reynisfjara, ou encore
évidemment sur la presqu'île de Dyrholaey.

Le Macareux moine, aussi appelé
perroquet de mer ou calculot, est une espèce d'oiseaux
marins pélagiques qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction
qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il
niche sur les pentes enherbées et les falaises d'Islande.

Cet oiseau marin, de la taille d'un
pigeon, est facile à identifier par sa silhouette
arrondie, sa marche en position verticale et ses vives couleurs
(chez l'adulte et le jeune à partir de trois ans).

Il présente une silhouette caractéristique
avec une assez grande tête, une courte queue, un corps
assez rond.

Les pattes palmées, relativement
courtes, sont rouges en été puis virent au
jaune en hiver.

D'une trentaine de centimètres
de long, son envergure peut atteindre 60 cm pour un poids
de 500 g.

Le plumage est noir sur le
dos, le cou, la nuque et les ailes, mais blanc sur le ventre,
les joues et le dessus de l'œil. Celui-ci, cerclé de
rouge se prolonge vers l'arrière par un fin sourcil noir.

Ses courtes ailes lui confèrent
un vol bas sur l'eau mais puissant. Le macareux
ne se sert pas de ses pattes palmées pour nager, mais de
ses ailes.

En période nuptiale,
le dos, le cou, la nuque, la raie sommitale et les ailes sont entièrement
noirs, contrastant avec le plumage blanc pur du ventre,
des joues, du dessus des yeux et des lores. Les pattes palmées
sont dégagées et bien visibles, de couleur orange.

Hors période nuptiale, la
face est plus foncée, devenant noirâtre et les côtés
grisâtre clair. L'abdomen est gris aussi.

Les pattes et les doigts deviennent
jaune pâle. L'oiseau peut alors être confondu
avec le Mergule nain.

Cet oiseau peu farouche et curieux,
très grégaire en période de nidification, marche
et sautille d'une manière souvent jugée comique et
malhabile, en dodelinant de la tête.

Il vole très mal, mais est
un excellent nageur, capable de longues apnées. Bien protégé
du froid par une bonne couche de graisse, il est particulièrement
adapté à la pêche sous-marine, qu'il pratique
habilement souvent à plus de 15 mètres sous la surface
par petits groupe de deux ou trois oiseaux.

Comme les pingouins, il nage vivement,
voire acrobatiquement en utilisant ses courtes ailes et
en s'aidant de ses pattes palmées et de sa queue. Il
avale directement ses proies en nageant, sauf quand il nourrit son
poussin.

L'espérance de vie théorique
d'un macareux moine est d'environ vingt-cinq ans mais, comme la
plupart des espèces à longue durée de vie,
il se reproduit peu : il ne pond qu'un seul œuf par an, posé
à même la terre au fond du terrier, de fin avril à
mai.

L'œuf est couvé durant
40 à 43 jours. Le poussin mange des poissons entiers
apportés par les parents qui les lui présentent pendus
et alignés de chaque côté du bec, ceci durant
6 semaines où les parents ne s'alimentent plus ou
presque plus.




|