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Oman - Montagnes, déserts et oasis - Février 2023

Etape 50 - Oman - En remontant à pied le Wadi Ash Shab

Mardi 14 février 2023. En remontant un peu vers le nord, près de Tiwi, j'emmène mon frère vers une nouvelle destination de rêve : le Wadi Ash Shab.

Ce wadi est issu du Hajar oriental et débouche dans le golfe d'Oman à la hauteur du village de Ash Shab, où on peut le franchir par la nouvelle route à quatre-voies reliant Qurayyat à Sour, ou à bord d'une barque.

De notre côté, nous allons choisir l'option barque. Pour cela, il faut se garer dans les rues du village à proximité et marcher jusqu'à l'entrée du wadi. C'est là que des Omanais attendent les touristes pour les emmener en barque jusqu'au départ de la gorge.

Cette petite excursion en barque, entourée des hautes falaises de la montagne, me rappelle mon voyage au Vietnam quand je visitais alors la baie d'Halong des terres.

C'est en tout point pareil, sauf qu'à la place de la jungle luxuriante et verte du Vietnam, se dressent les falaises nues et rouges des montagnes du Hajar.

Une fois débarqué, commence alors le trek qui va durer une bonne quarantaine de minutes. On traverse d'abord une palmeraie puis on s'engouffre en plein coeur du canyon asséché.

Quelque chose me dit qu'il ne faut pas s'aventurer ici en cas de fortes pluies, car les eaux du wadi peuvent alors gonfler subitement et rapidement vous submerger.

Comme le wadi Tiwi qui lui est parallèle un peu plus au sud, le Wadi Ash Shab fait partie de la région Ash Sharqiyah.

Le Wadi Ash Shab est un magnifique canyon fluvial entouré de montagnes spectaculaires, de grottes et de piscines naturelles.

Il est célèbre pour ses sentiers de randonnée pittoresques qui vous mènent à travers des gorges étroites et des piscines naturelles d'eau douce.

Pour accéder au Wadi Ash Shab, il faut donc prendre un bateau pour traverser la rivière, puis marcher environ 40 minutes avant d'accéder aux premières piscines naturelles.

Cette rivière est l'un des wadis les plus connus du sultanat pour ses superbes vasques d'eau douce d'un bel émeraude.

Mais avant de s'y aventurer, il faut prendre toutes les précautions nécessaires. A savoir : chapeau, crème solaire et bien sûr de l'eau, car la chaleur peut être étouffante (moins en hiver, mais tout de même !).

Mais surtout, il faut absolument consulter la météo afin de ne pas être pris par un orage, car les risques d'inondation et de noyades sont réels dans les wadis.

Pour accéder aux piscines les plus reculées, il faut d'abord franchir le bras de la rivière à la nage ou plus simplement en bateau.

Des gamins proposent cette traversée de quelques mètres, mais des passeurs officiels se chargent de la besogne moyennant une petite pièce.

Une fois de l'autre côté, un sentier de terre noyé dans les palmiers mène au cœur du wadi en longeant la rivière.

C'est là que les difficultés commencent, car très vite, l'eau disparaît et l'on se retrouve à marcher dans la caillasse, entre des montagnes aux parois abruptes.

Gros blocs de pierre et caillasses empêchent de marcher à vive allure et éprouve les organismes, surtout en cas de très fortes chaleurs.

Heureusement, quelques touches de verdure créent un environnement sauvage et assez magistral, surtout quand l'eau se montre de nouveau, sous forme de vasques ponctuelles d'un vert incroyable !

Les plus belles se trouvent dans le fond, à environ 40 minutes de marche sur un pseudo chemin que l'on perd et retrouve au petit bonheur la chance (mais, impossible de s'égarer, puisqu’on est pour ainsi dire « coincé » dans le lit asséché de la rivière).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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