Etape 1 - Arrivée
à Mascale - Un vol via Zurich et Dubaï
Jeudi 9 février 2023.
Aujourd'hui, nous mettons le cap vers la péninsule arabique.
Pour ce coyage, je pars cette fois-ci avec mon frère,
qui, comme moi, n'a jamais mis les pieds auparavant dans cette partie
du monde.

Et pour ce voyage, nous avons choisi
la compagnie turque low-cost Pegasus airlines que j'ai déjà
utilisée auparavant. Jusqu'ici, tout va bien. Sauf
que que vous pouvez constater sur cette image quà la place
du croissant rouge du drapeau turque, se trouve la croix blanche
sur fond rouge de la confédération suisse... Je vais
vous raconter nos péripéties.

Rembobinons le fil. Nous sommes mercredi
8 février, soit un jour avant notre départ pour Oman,
via une escale à l'aéroport d'Istanbul (notez bien
ce petit détail...), je suis tranquillement au bureau quand
mon frère m'envoie un petit SMS sur mon téléphone
portable : "Au fait, tu es au courant qu'ils viennent
d'annuler notre vol ?" Arghhh ! Mais qu'est-ce que c'est qu'ce
bim's ! "Non, pas du tout ! Je ne suis au courant de rien du
tout !"

Panique à bord. J'ai beau vérifié
et revérifié encore sur ma boîte mail et sur
Internet, je ne vois aucune notification de l'annulation de notre
vol, qui part normalement demain matin, depuis Orly (notez aussi
ce petit détail...). "Dis-donc Domi, tu me fais
une blague, là ?" "Pas du tout, j'ai bien reçu
une notification de la part de Pegasus Airlines. Notre vol est annulé
car il neige sur Istanbul." Non, mais c'est quoi ces histoires,
et depuis quand il neige sur Istanbul ? Ok, je finis mon taf et
je rentre à la maison.

Branlement de combat, on doit une nouvelle
fois tout vérifier, et c'est en allant sur le site d'Orly
que nous avons la confirmation que notre vol est bien annulé.
La tuile. Nous avons tout organisé pour arriver le jeudi
dans la nuit, à Oman, et tous les hôtels sont réservés
pour tout le voyage. Le grain de sable (ou plutôt le flon
de neige !) vient gripper la machine. Ok, il faut improviser !

Pas le temps de manger, on verra ça
plus tard. Il nous faut trouver dare-dare un autre vol qui ne passe
pas par Istanbul pour nous déposer le surlendemain sur le
tarmac de l'aéroport de Mascate, capitale d'Oman. Oui,
mais comment ? On a beau chercher et rechercher sur tous les sites
de réservation de vol, les places s'arrachent à prix
d'or. C'est bien simple, il y a tellement de demandes en lignes
que les compagnies en profitent pour multiplier par dix le prix
des vols. "Euh, Domi... Je crois qu'une place à plus
de 3.000 euros, ça ne va pas le faire du tout !" Ok,
on cherche encore.

Après plus de trois heures de
recherche active (tant pis pour le dîner !), on finit par
dégoter un vol à 500 euros pour Mascate, via Zurich
et Dubaï, qui arrive plus ou moins à a même heure
que prévue. Bon, ok, ça fait 200 euros de
plus que ce que nous avons payés initialement, mais là,
on n'a véritablement pas le choix ! Du coup, on saute sur
l'occasion (un peu chère l'occasion...) et on réserve
!

Petit détail qui a aussi son
importance : non seulement le vol ne décolle pas d'Orly mais
de Roissy, mais en plus il part à 7 heures du matin et nous
oblige à partir vers 4 heures de la maison. Re-arghhhhhhhhh
! En catastrophe, je téléphone à mon
ami William et lui demande (supplie ?) s'il peut nous déposer
à Roissy dans la nuit... Il accepte (oui, je sais, j'ai des
amis formidables) et nous pouvons enfin souffler. Il est 23 heures,
je n'ai toujours pas mangé ni fait ma valise et je pars dans
moins de cinq heures à l'autre bout du monde. Je pose ma
main sur mon coeur, il bat vite et fort, mais il bat encore ! Oman,
nous voilà !



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