Etape 13 - Bahla
- Une balade à travers les ruelles du souq
Samedi 11 février 2023.
En dehors du fort, le village lui-même vaut le détour,
notamment pour son souk où se négocient bestiaux,
épices, bijoux, tapis, khanjars (de grande qualité
ici)...

Cet espace marchand animé est
agencé autour d'une place et de son jujubier centenaire,
à l'ombre duquel les hommes aiment à palabrer.

L'arbre protégerait
la ville des mauvais esprits, les djinns... allez savoir !

En traversant le souk et en suivant
une ruelle qui monte vers les vieux quartiers, on parvient
au secteur des potiers, qui font la réputation de Bahla depuis
toujours en raison de la qualité de l'argile présente
dans les environs proches.

Il reste quelques échoppes où
sont à observer les artisans, des hommes exclusivement, en
plein travail, parfois encore sur des tours manuels.

C'est ici que l'on fabrique deux des
pots les plus utilisés à Oman : celui à
haut col pour stocker les dattes et celui à fond rond avec
corde accrochée au goulot pour conserver de l'eau.

Après avoir touché le
premier des deux jujubiers sacrés du village, nous
allons au hasard des rues du vieux souq.

Les maisons faites en adobe
se dressent de chaque côté des rues étroites.

Deux artères principales permettent
de se promener le long des alignements de boutiques artisanales,
mais à l'heure où nous nous y sommes rendus, la plupart
étaient encore fermées.

Au détour d'une rue, il est
fréquent de voir un commerçant assis au milieu
de la rue à prendre la fraîcheur de l'ombre des rues
étroites.

Certaines de ces rues ont d'ailleurs
été récemment rénovées
elles aussi offrant des devantures impeccables et des portes en
bois entièrement restaurées.

C'est ici que nous allons nous promener
en priorité afin de profiter de la fraîcheur des ruelles
ombragées.

En relevant la tête, on voit
pour la première fois des poutres faites de troncs
de dattiers. C'est la première fois que peux voir une chose
pareille.

C'est en observant ces rues désertes
que je me dis que nous avons bien de la chance de venir
à Oman, à peine quelques semaines après que
le pays se soient rouverts au tourisme après la crise du
Covid.

Des escaliers, des portes décorées
et des murs dans un labyrinthe entrelacé définissent
l'extérieur du fort de Bahla.

Abritant les créations traditionnelles
en poterie, les artefacts en cuivre et les lames en argent, le fort
abrite des marchés dédiés à proximité.
dans le vieux souk.

Les anciennes méthodes
de poterie en argile sont encore pratiquées par les artisans
dans la fabrication d'ustensiles et d'objets décoratifs.

Bien que le métier se meure
chaque jour qui passe, les artistes s'efforcent de transmettre
le métier à leurs générations futures.

Le Moyen-Orient, connu pour
ses délices et ses saveurs, on peut facilement repérer
des vendeurs vendant des dattes et des épices aux touristes.

Pas très loin, il y a un endroit
près d'un vieil arbre au milieu de la place du souk,
où le bétail est vendu aux enchères chaque
semaine, semblable à une petite foire aux bestiaux.

Si l'artisanat de la poterie existe
depuis des siècles à Oman, comme en témoignent
les différents forts et musées du pays où sont
exposés jarres, pots, brûle-parfums, etc., les ateliers
traditionnels n'existent quasiment plus.

Celui de la famille al-Adwi est
l'un des plus authentiques, riche d'un savoir-faire qui se transmet
de père en fils depuis plusieurs générations.

L'ensemble couvre 1 200 m² et
abrite aussi une petite salle où sont exposés
des outils anciens et des argiles.













|