Etape 53 - Lankaran
- Derniers moments à l'hôtel avant le retour à
Paris
Vendredi 30 juin 2023.
Dernier jour en Azerbaïdjan. Il faut bien se résoudre,
nous quitter en espérant nous revoir le plus tôt possible.
La gorge serrée, nous allns déjeuner avant
de faire nos valises.

Mais nous voulons aussi profiter à
plein de ces derniers instants. Petit jour dans le jardin pour admirer
les lieux. Khan Lankaran est vraiment un hôtel à
part que je recommande très vivement.

Dernière petite séance
de photos-souvenirs dans les jardins, puis nous remontons terminer
nos valises. Il est temps de partir. Hélas.

Cinq heures de route nous séparent
encore de Bakour et de son aéroport. Gare à
la panne d'essence, Nataliia ! Heureusement, nous trouvons une station
juste à temps pour ne pas avoir à pousser !

Après quoi, nous continuons
notre route jusqu'à l'aéroport. Petit sms
à Ahmed, notre loueur de voiture Europcar qui me donne pour
consigne de laisser la voiture directement sur le parking de l'aéroport.
"Avec les clés sur le volant ?" "Oui, avec
les clés, ça n'a pas d'importance"... Ah ok,
ils sont fous ces Azéris !

Du coup, nous laissons la voiture comme
convenu, une petite photo pour idiquer son emplacement, et nous
passons quelques heures encore ensemble à l'aéroport.
Cette fois-ci, ce sera Nataliia qui partira la première...
Quelques heures d'attente m'attendent avant mon départ pour
Varsovie... le lendemain 6 heures !

Bref, vous l'aurez compris, une fois
de plus le hall de l'aéroport sera ma maison pour cette nuit.
Petit repas pris au MacDo (c'est le seul du hall), puis
je me trouve un endroit pour roupiller un peu... Quelque chose me
dit que la nuit va être longue... Voire très longue.

Passons donc ces quelques heures d'attente
(très longues...), et me voici arrivé enfin dans la
salle d'embarquement. Ouf ! J'ai bien cru que jamais je
n'allais pouvoir repartir de ce pays.

Me voilà soulagé donc...
Sauf que, quelques minutes plus tard, alors que j'attends tranquillement
dans la salle d'embarquement, j'entends une voix féminine
prononcer mon prénom... "Monsieur Jean-Louis Paul Mak
doit immédiatement se rendre aux services des frontières..."...
Oh.... Mais qu'est-ce que c'est que ce bims !

Jean-Louis Pal Mak, mais je t'en foutrais,
moi ! Bon, ok, je ramasse ma valise que je traîne derrière
moi comme une âme en peine, je retraverse le duty
free et je me présente devant les agents des frontières...
Sauf que voilà, tous les agents sont tranquillement dans
leur guitoune et me tournent le dos. Impossible de contacter qui
que ce soit...

Ok, je retourne encore sur mes pas
et je vais directement au kiosque d'information situé en
plein milieu du duty free. Bonne pioche, la fille qui tient
le point info est la même qui a passé l'appel... "Jean-Louis
Paul Mk..." Vous me suivez toujours ?

Du coup, je demande à la fille de m'accompagner
jusqu'à la douane, et là, la fille interpelle un des
agents en lui expliquant que je suis bien le "Jean-Louis Paul
Mak"... Ok, je ne vais pas m'énerver. Je fais
comme si de rien n'était et j'attends tranquillement dans
mon coin jusqu'à ce qu'un type s'avance enfin vers moi. "Vous
êtes, monsieur Jean-Louis Paul Mak ?" Ne craque pas mon
Loulou... "Yes, I am !"

Ok, le type fait encore un aller-retour
jusqu'à l'espace de vérification des bagages et se
ramène avec mon sac photo ! "C'est à
vous, ça ?" Merde, mon sac photo ! 12 kg sur le dos
que je le trimballe depuis dix jours sur le dos, et là, le
dernier jour, au moment ultime de quitter le pays, je l'oublie !
Incroyable, mais vrai. Je ne m'en étais même pas aperçu
!

Mais comment ce type pu savoir que
ce sac était à moi ? Ne cherche pas à comprendre,
mon Loulou. Prends ton sac et ferme-là. Allez zou,
je remercie encore une fois mon sauveur et la fille du kiosque d'informations
et je reviens prendre ma place dans la zone d'embarquement. Quelque
chose me dit que je suis très fatigué par cette nuit
sans sommeil...

Ce n'est qu'en arrivant à Varsovie
que je vais comprendre comment le type de la sécurité
a pu me retrouver... Dans la poche centrale de mon sac se
trouvait mon visa. Il y a des jours comme ça...

Allez, encore quelques heures
d'attente à l'aéroport de Varsovie (pour changer !),
puis je m'envole de nouveau pour Paris. A bientôt pour de
nouvelles aventures.



|