Etape 1 - Arrivée
à Baku - Sur la route du centre-ville
Jeudi 22 juin 2023.
Après la Géorgie et l'Arménie à l'automne
dernier, je termine ma tournée dans les pays du Caucase
(en attendant un jour de me rendre au Daghestan russe, mais c'est
une autre histoire !) pour me rendre en Azerbaïdjan où
je dois rejoindre Nataliia.

Et c'est un long, voire très
long périple qui m'attend, pas tant en kilomètres,
mais en temps ! Jugez plutôt ! J'ai réussi à
déniché un billet d'avion à un prix record
: 260 euros aller-retour pour cette fin juin. Tout simplement imbattable
!

En échange, j'ai une très
longue escale à faire... à Varsovie ! Ne me
demandez pas pourquoi la capitale polonaise s'incruste sur la route
de l'Azerbaïdjan, c'est à rien n'y comprendre ! La réponse
tient peut-être à la compagnie polonaise Lot qui doit
m'emmener jusqu'à la capitale azéri. Ceci explique
cela !

Toujours est-il qu'il est un peu plus
de neuf heures du matin quand j'atterris à Varsovie
et que mon vol pour Baku ne s'annonce pas avant... 20 h 30 ! Autant
dire, une éternité ! Bienvenue dans le monde fabuleux
des vols pas cher avec escale interminable...

Bon, la bonne nouvelle, c'est que je
n'ai jamais visité Varsovie et que je compte bien profiter
de cette longue escale pour découvrir enfin la capitale polonaise...
La mauvaise, c'est que je n'ai pas dormi de la nuit en partant
de chez moi sur les coups de trois heures du matin. Du coup, c'est
avec une extrême fatigue que j'atterris à Varsovie.
Après quelques minutes d'hésitation, je renonce à
ma petite escapade et décide plutôt de passer ma journée
à l'aéroport... Ma deuxième maison !

Bon, je vous passe tous mes piétinements,
mes aller et retour dans le terminal pour voir à quellle
porte je dois me rendre pour attendre mon vol, mes siestes
prolongées sur les bancs de l'aéroport et bien d'autres
petits détails encore tout aussi passionnants, pour plutôt
vous dire un mot de la compagnie Lot polonaise.

En un mot : efficace, compétente,
serviable, et très organisée. Du coup, je recommande
vivement. C'est donc grâce à elle que vers deux heures
du matin, j'atterris enfin à Baku où je vais
attendre Nataliia une petite heure. Heure que je vais mettre à
profit pour d'abord changer un peu d'argent (vive le manat !) et
pour aller chercher la voiture que j'ai louée chez Europcar
(ma compagnie préférée !).

Et pour cela, je vais d'abord chercher
le comptoir Europcar... Et je pourrais encore le chercher longtemps,
vu que celui-ci n'existe pas ! Arghhhhhh ! Panique à bord...,
mais de courte durée. Car en consultant ma messagerie Whatsapp
(vive le wifi gratuit de l'aéroport de Baku !), je vais avoir
le plaisir de lire que Farid m'attend à la sortie du terminal
des arrivées pour que je prenne possession de ma mini Chevrolet
garée sur le parking. Chouette alors ! Ils sont sympas, ces
Azéris ! Tellement sympas que les procédures
pour prendre possession de la voiture sont simplifiées comme
jamais. Juste le temps de récupérer la clé
sur le volant, de passer ma carte pour l'empreinte et la caution,
et le tour est joué. "Farid, j'avais prévu que
mon amie conduise aussi ?" Là encore, pas de soucis.
"Tu écris son nom sur le contrat et c'est bon",
me glisse-t-il dans un large sourire. Tout simplement incroyable.
Et pour le supplément deuxième conducteur ? "Ne
t'embête pas avec ça, Jean, tu as juste à mettre
son nom sur le contrat et c'est bon". Quand je vous dis qu'ils
sont sympas, ces Azéris !

Une heure plus tard, Nataliia débarque
à son tour. Cette fois-ci, nous n'avons pas eu à attendre
longtemps pour nous retrouver. Le temps d'inscrire son nom
sur le contrat et nous prenons la voiture, direction le centre-ville
de Baku. Le soleil se lève à peine sur la capitale
de l'Azerbaïdjan et les premières tours hyper moderne
du quartier des affaires se dressent déjà fièrement
dans le ciel bleu du Caucase. Tout commence comme sur des roulettes
! Pourvu que ça dure...


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