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Croatie - De Zagreb à l'Istrie - Février 2022

Etape 52 - Porec - La cité antique depuis le sommet du campanile

Mercredi 9 février 2022. C'est en montant au sommet du campanile de la basilique euphrasienne que l'on saisit toute la beauté de l'ancienne cité antique de Porec.

A mon sens, encore plus belle que Rovinj ou Pula. Plus discrète sans doute, mais avec ce petit quelque chose d'éternité qui tient de son ancien plan urbain voulu par les Romains.

Pour saisir toute cette beauté, il convient de chausser (si vous le pouvez, bien sûr !), un télé-objectif à votre appareil-photo...

Je ne cesse de le répéter à travers ce blog, mais c'est en serrant au plus près son sujet que l'on découvre la beauté d'un paysage. Celui-ci ne prend de véritable valeur que dans le détail, qui va raconter une histoire générale.

Rien de plus beau en effet que de resserer son plan sur ces petites rues étroites où les façades des maisons se succèdent dans une folle farandole de petits toits rouges.

Ici, c'est un bacon qui apparaît, là, une petite terrasse, ailleurs du linge qui pend sur un fil tiré entre deux fenêtres.

Et majestueux, s'élevant au-dessus de la mêlée et de l'entrelacs des maisons anciennes, un clocher blanc qui tranche avec le bleu du ciel.

Sagement, les maisons s'alignent de chaque côté des rues, dressées fièrement sur les fondations de toutes celles qui les ont précédées, jusqu'au beton originel, coulé ici il y a plus de 2.000 ans par les premiers colons romains.

Et c'est en contemplant tout cet héritage romain qui se dresse littéralement de terre que l'on comprend pourquoi cette terre d'Istrie a donné tant d'empereurs, au premier desquels, le seul qui démissionna de sa charge de son vivant, et dont on peut admirer le mausolée à Split, l'empereur Dioclétien.

Car toutes ces petites villes d'Istrie semblent comme autant d'hommage rendu à l'ancienne gloire passée de Rome.

L'oeil semble encore aujourd'hui heureux de pouvoir passer de toiture en toiture, dans une sorte d'incroyable harmonie architecturale, qui laisse toutefois la place au droit à la propriété, chacune des maisons se distinguant des autres par un infime détail.

C'est en zoomant sur ces toits, sur ces petites tuiles rouges confortablement alignées sur l'horizon que l'on découvre l'unité dans le désordre apparent. C'est bluffant.

Quel bonheur de glisser de toitures en toitures, d'apercevoir ici un coin de façade baroque avec ses petites fenêtres rondes, et plus loin, une maison plus austère, mais toujours ciselée à l'aune de l'empreinte romaine.

Une dernière vision sur ce monde quasi surnaturel, et je me décide enfin à redescendre de mon perchoir et à regagner les rues de la ville.

Et avant de quitter Porec pour retourner jusqu'à la gare de bus, je consens à faire un dernier petit tour des remparts, ou plutôt de la promenade aménagée sur l'ancien chemin de ronde, pour découvrir tout l'attachement que les populations locales ont pour la mer nourricière, l'Adriatique.

Et si la vision de la ville ancienne est beaucoup moins bucolique depuis la promenade, le parcours n'en reste pas moins très agréable à effecturer.

Là, on aperçoit des pans entiers des anciens remparts qui protégeaient la cité qui sont encore parfaitement conservés, laissant imaginer que la promenade n'a été réalisée que dans le prolongement des anciennes murailles.

Le temps passe, et il est désormais grand temps de retourner à Rovinj où j'ai établi mon camp de base.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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