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Turquie - De la Cappadoce à Antalya - Octobre 2021

Etape 32 - Corniche d'Antalya - Un balcon sur la mer

Mardi 2 novembre 2021. L'un des moments les plus forts d'un séjour à Antalya, outre les plages ou les anciens monuments antiques que recèle la ville, c'est cette vue magnifique sur la mer Méditerranée qu'offre la corniche.

Restés sauvages et protégés les monts Taurus qui longent le littoral, les espaces naturels se dévoilent depuis la corniche et répondent aux attentes des amateurs de belle nature, de randonnées et de trekking.

La corniche offre un point de vue aménagé sur la mer, les montagnes du Taurus et une partie de la ville.

Au coucher du soleil, le point de vue est remarquable. mais j'y reviendrai plus tard évidemment...

Malgré un patrimoine architectural remontant à l'époque hellénistique, la plupart de l'architecture historique d'Antalya date de la période médiévale seldjoukide, avec un certain nombre de mosquées, de médersas, de masjids, de caravansérails, de bains turcs et de tombes donnant à la ville un caractère turco-islamique.

Face à la mer, en portant son regard sur l'horizon, on aperçoit au loin les montagnes du Taurus.

La chaîne des monts Taurus s'étend en courbe du lac d'Egirdir à l'ouest aux sources de l'Euphrate à l'est.

Elle fait 600 km de longueur et culmine à 3 756 m. De nombreux sommets y ont entre 3 000 et 3 700 m d'altitude.

Il s'agit d'une chaîne calcaire, qui s'est érodée pour former des paysages karstiques avec des chutes d'eau, des rivières souterraines et les plus grandes grottes d'Asie.

Au Proche-Orient ancien, le taureau était généralement le symbole des dieux de l’orage, d’où le nom de ces montagnes.

En effet, les orages torrentiels de ces montagnes étaient considérés par les anciens Syriens comme l’œuvre du dieu de l’orage, Adad, pour faire gonfler et déborder le Tigre et l’Euphrate afin de fertiliser le pays.

Nombre de temples dédiés au dieu de l’orage se trouvaient dans ces montagnes.

Les Hourrites, qui sont probablement à l’origine des divers dieux de l’orage du Proche-Orient ancien, étaient un peuple dont les érudits contemporains voient l’origine la plus probable dans les monts Taurus.

À Kestel se trouve un site archéologique de l’âge du bronze où l’on trouve des traces de mines d’étain.

Durant la Première Guerre mondiale, le chemins de fer germano-turc traversant les monts Taurus constitua un objectif stratégique des Alliés face à l’Empire ottoman.

La région elle-même fut traitée comme tel lors de l’armistice qui mit fin aux hostilités.

La chaîne des monts Taurus est divisée en trois parties, d'ouest en est : d'abord le Taurus occidental (Bati Toroslar), avec l'Akdag (ou Anti-Taurus), les monts Bey, le mont Katrancik, le mont Geyik.

Puis le Taurus central (Orta Toroslar), avec les monts Akçali, les monts Bolkar, l'Aladaglar, le mont Tahtali.

Et enfin, le Taurus du sud-est (Güneydogu Toroslar), avec les monts Nur, les monts Malatya, les monts Maden, les monts Genç et les monts Bitlis.

Le col connu dans l’Antiquité sous le nom de Portes de Cilicie se trouve dans la chaîne, au nord de la ville de Tarse.

Voilà pour la chaîne de montagne où se dressent les contreforts de l'ancienne cité antique d'Antalya.

Les monts Taurus règnent en maîtres sur les plateaux de l'Anatolie et recèlent des trésors naturels encore peu explorés.

Cette chaîne de montagnes de Turquie, forme la bordure sud-est du plateau de l'Anatolie et culminant à 3 756 mètres au Demirkazik.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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