Champ de Mars
- Un beau panorama sur les monts d'Ardèche
Lundi 22 mars 2021.
Au sommet du champ de Mars se dresse une table d'orientation
qui permet de se repérer et de distinguer les différents
monts qui se dressent sur l'horizon.

Ce sommet qui culmine à 1.343
mètres d'altitude permet en effet d'avoir une bonne
vision de l'ensemble du parc naturel des monts d'Ardèche.

Ce sommet est situé à
15 kilomètres au sud-est du mont Gerbier-de-Jonc,
à la limite des trois communes de Saint-Julien-du-Gua, Marcols-les-Eaux
et Genestelle.

À son pied, vers l'est,
se place l'Auzène, rivière affluente de l'Eyrieux,
qui y prend sa source.

Le sommet est compris dans
le parc naturel régional des Monts d'Ardèche et la
forêt domaniale du Pradou, au sud du bois de Rauset.

L'identité des Monts d'Ardèche
s'appuie sur des caractéristiques communes fortes :
les paysages, les savoir-faire ruraux, le volcanisme, les rivières,
les productions de myrtilles et de châtaignes, l'histoire
religieuse, les moulins et moulinages, les terrasses, etc.

Le parc affiche des visages bien différents
: entre les Boutières (zone du bassin versant de
la vallée de l'Eyrieux), les sucs volcaniques du massif du
Mézenc, le plateau de Vernoux, la Haute Cévenne –
qui correspond à la partie centrale du parc, le Piémont
cévenol – qui borde le parc d'Aubenas aux Vans, et
la Cévenne méridionale au Sud.

Le Parc représentait en 2001,
avant le renouvellement de la charte en 2014, 132 communes rassemblant
61.707 habitants (chiffres 2006).

En 2014, le Parc représentait
un espace de 228.000 hectares peuplé par environ
76.000 habitants.

Il compte aujourd'hui (2023) 152
communes et 2 villes portes pour 248.188 ha et 83.000 habitants.

Le territoire des Monts d'Ardèche
a présenté avec succès sa candidature
pour l'obtention du label « parc naturel régional ».

L'idée de ce parc est né
au début des années 1990, quand les castanéïculteurs
d’Ardèche sont convaincus que le châtaignier
est une chance pour l’avenir de leur territoire.

L’objectif était à
la fois de redynamiser l’agriculture et de promouvoir
le tourisme sur la montagne, dans les pentes et le piémont.

Agriculteurs, élus, associations,
habitants vont imaginer alors la création d’un
Parc naturel régional pour porter un projet de développement
harmonieux : produits agricoles de qualité, préservation
des paysages, tourisme durable…

Après plusieurs années
de concertation, le Parc voit le jour le 9 avril 2001.

L’État reconnait la qualité
du projet de développement : mettre en valeur les
patrimoines et les ressources locales, améliorer la qualité
de vie des habitants et l’attractivité du territoire.

Le tout dans le respect de l’environnement
et en suivant six principes pour guider l’action de chacun
: produire durablement, être responsable, solidaire,
accueillant, ouvert, innovant et imaginatif.

Mais le châtaignier reste au
coeur du projet. Ce fruit emblématique, au coeur
de l’histoire locale, continue d’être un des moteurs
du renouveau des Monts d’Ardèche.

Après l’obtention de
l’AOP Châtaigne d’Ardèche soutenue par
le Parc, le futur passe par la reconquête de 8000
ha de vergers et de parcelles forestières, pour la production
de fruits et de bois de châtaignier.

Les Monts d’Ardèche
dévoilent une histoire géologique et des paysages
uniques.

Sur ces pentes abruptes, l’Homme
a bâti au fil des siècles une civilisation intimement
liée à la nature.

Les terrasses en pierre sèche
témoignent du labeur des hommes pour cultiver dans
les pentes.

Églises romanes et châteaux
féodaux côtoient d’impressionnantes usines
au bord de l’eau : moulinages du fil de soie, papeteries,
tanneries…

Ce patrimoine n’appartient pas
qu’au passé. Des bâtiments industriels
sont reconvertis en résidences d’artistes ou accueillent
des entrepreneurs pour perpétuer des savoir-faire et en inventer
de nouveaux.








La
montée vers le Champ de Mars par la voie romaine
Champ
de Mars - Les monts d'Ardèche se dévoilent
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