Col de l'Escrinet
- Depuis le poste d'observation des oiseaux
Vendredi 19 mars 2021.
Avec tout ça, je m'aperçois que j'ai oublié
de publier la série de photos que j'ai faites à
mon arrivée au col de l'Escrinet. J'atais tellement
pressé de vous parler de ce sublime cocher de soleil
sur les monts de l'Ardèche que j'en ai oublié
une étape !

Le col de l’Escrinet est
l'un des plus beaux sites naturels des monts du Vivarais.

Une stèle en hommage à
Jacques de Sugny, écrivain et personnage de référence
de la résistance ardéchoise pendant la Seconde Guerre
mondiale, a été placée en son sommet.

On peut aussi apercevoir sur
le bord de la route une sculpture en métal originale baptisée
La chèvre et l’enfant, réalisée par un
artiste local.

Par ailleurs, les cyclistes
connaissent bien ce col car il a figuré plusieurs fois sur
le parcours du Tour de France.

Le col de l’Escrinet
présente un profil très intéressant pour les
amateurs de cyclisme.

Pour arriver au sommet, vous
devrez grimper 12,8 km au départ de Privas avec un dénivelé
total de près de 500 mètres (côte à 3,88
% en moyenne, dénivelé maximal 5,6 %).

Mais le col de l'Escrinet, comme je
l'ai déjà dit, reste un site privilégié
pour l’observation d’oiseaux.

Cet espace classé zone
importante pour la conservation des oiseaux permet d’observer
près de 150 espèces différentes dont le roitelet
huppé et le vautour moine.

Une des meilleures façons de
découvrir la faune et la flore du site est d’emprunter
le sentier découverte gratuit aménagé près
du col.

Chaque année au printemps, la
Ligue de protection des oiseaux y accueille le public lors des journées
“Tête en l’air”.

La LPO fournit jumelles, boissons et
explications. L’objectif ? Sensibiliser le public
à la préservation de la biodiversité. Pas si
évident de reconnaître les espèces en plein
vol.

Lorsque le temps est clair, les oiseaux
peuvent donc l’apercevoir de très loin. C’est
ainsi que, chaque printemps, des centaines de milliers d’oiseaux
migrateurs passent le col, avec pour particularité une très
bonne proximité d’observation, offrant aux visiteurs
un spectacle des plus attrayants.

Du point d’observation, le panorama
est ouvert sur un angle d’environ 120°, globalement centré
sur le sud-ouest. Il est limité à l’est
par les coteaux calcaires qui bordent le flanc occidental du plateau
basaltique du Coiron.

Beaucoup de migrateurs longent ces
versants avant de survoler le site. En direction du sud-ouest,
on distingue la plaine d’Aubenas, située à environ
12 km avec, en arrière-plan, les plateaux calcaires des Gras
et le piémont cévenol et, encore plus loin, visible
seulement par beau temps, le Mont Lozère.

Plus à l’ouest,
la vue est barrée par les différents massifs qui constituent
les Hautes Cévennes ardéchoises : Tanargue, Rocher
d’Abraham…

Sur le col de l’Escrinet proprement
dit, les milieux ouverts dominent dans la partie centrale
: pelouses parsemées de landes à genêt purgatif
ou de fourrés à prunellier et aubépine.

Les versants de part et d’autre
sont couverts de landes plus fermées, de taillis
de noisetiers, ou plus loin de boisements de pin noir. La hêtraie
occupe une bonne partie du versant nord au niveau du col.

La
féerie du ciel au-dessus du col de l'Escrinet
Ardèche
- Excursion au cirque de Gens à Chauzon
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