La Serre de Tourre
au coucher du soleil
Samedi 20 mars 2021.
Avant de rentrer à l'hôtel, je ne voudrais pour rien
au monde manquer le coucher de soleil sur les gorges de
l'Ardèche. C'est pourquoi je m'empresse de retourner apidement
à La Serre de Tourre pour assister au spectacle. Et au diable
le couvre-feu ! Je suis seul au monde.

Les gorges de l'Ardèche, leurs
plateaux, et la vaste réserve naturelle nationale des gorges
de l'Ardèche, sont un des hauts lieux de vacances et du tourisme
dans l'Ardèche.

Avec sa garrigue et sa flore
méditerranéenne, ses sentiers de randonneurs, ses
plages, baigneurs, pêcheurs, plongeurs, campeurs, grimpeurs,
spéléologues, écologistes, photographes, cyclistes,
naturistes, et pratiquants de canyoning, paramoteurs, deltaplanes,
saut à l'élastique, ce lieu attire des milliers de
touristes chaque année... Mais pas ce soir. Quelle chance
j'ai en fait. J'ai ce paysage à couper le souffle pour moi
tout seul.

Quant aux amateurs de canoë-kayak,
ils peuvent aussi profiter de ces gorges qui passent naturellement
sous le pont d'Arc avant 33 km de descente jusqu'à Saint-Martin-d'Ardèche…

De nombreuses grottes (et grottes ornées,
parmi les plus anciennes connues du monde) peuvent être visitées
pour leur intérêt géologique et historique,
dont les grotte Chabot, grotte de Saint-Marcel, grotte Chauvet (fermée
à la visite, et grotte Chauvet 2 ou caverne du Pont-d'Arc),
grotte des Huguenots, grotte d'Ebbou, grotte de la Madeleine, grotte
du Déroc, grotte des Deux-Ouvertures, grotte du Figuier,
grotte de la Cocalière, grotte aux points d'Aiguèze,
grotte Huchard, aven Marzal, et aven d'Orgnac…

Hélas, je n'aurais pas cette
chance, car toutes les grottes de la région (restrictions
sanitaires obligent) ont fermé leurs portes... Y compris
la fameuse grotte Chauvet que je rêvais de voir lors de mon
séjour. Tant pis, ce sera pour une autre fois.

La route touristique de 29
km des gorges de l'Ardèche, créée en 1969,
surplombe les gorges de l'Ardèche en rive gauche en longeant
la réserve naturelle nationale des gorges de l'Ardèche,
de Vallon-Pont-d'Arc à Saint-Martin-d'Ardèche, avec
une estimation de 1,2 million de visiteurs empruntant chaque année
cette route.

Et là encore, je peux me targuer
d'avoir une chance inouïe. Avec le couvre-feu, toutes
les places qui permettent d'accéder aux différents
panoramas sur cette route touristiques sont libres. J'ai donc tout
le loisiirs d'aller de panorama en panorama sans me soucier du stationnement...

Onze belvédères y sont
aménagés par le conseil départemental de l'Ardèche,
dont les noms sont liés aux différents sites,
depuis le Serre de Tourre embrassant la vue sur les Cévennes
vers Alès à l'entrée des gorges jusqu'au Ranc
Pointu avant le panorama sur Aiguèze, Saint-Martin-d'Ardèche
et, au loin, la plaine du Rhône et le mont Ventoux.

La réputation des gorges de
l'Ardèche tient surtout à son cours d'eau.
Relativement calme, bas, et accessible pendant toute la période
du printemps et de l'été, parsemé de quelques
rapides dignes d'intérêt, il est un lieu de loisirs
affectionné des amateurs de canoë-kayak, comme des randonneurs.

Plus de 100 000 personnes passent
chaque année sous le pont d'Arc, hormis celles utilisant
leur propre embarcation.

La descente se fait dans la journée,
accompagnée ou non d'un moniteur, entre Vallon-Pont-d'Arc
ou Chames et Sauze à Saint-Martin-d'Ardèche.

Elle peut se faire en deux
jours avec une nuitée en bivouac (à Gaud et Gournier
— le camping sauvage est interdit dans les gorges).

En période de crue (principalement
lors de certaines pluies cévenoles violentes d'automne),
la descente est interdite par arrêté préfectoral.

Ces crues sont rares mais peuvent être
extrêmement violentes. L'Ardèche dans ses gorges
peut passer en quelques heures d'un débit de quelques mètres
cubes à plus de 7 000 mètres cubes par seconde sans
aucune possibilité de régulation par les quelques
petites retenues artificielles du bassin versant (Chassezac et Fontaulière).

Les gorges de l'Ardèche,
le pont d'Arc et le massif voisin de la Dent de Rez (la «
Dent de Scie » dominant le plateau des Gras à 700 m
d'altitude ; rez, issu de reïssa, signifie la « scie
» en occitan) sont respectivement classés en réserve
naturelle, site classé et arrêté de biotope.

La réserve naturelle
nationale des gorges de l'Ardèche, qui couvre 1 575 hectares,
est créée par le décret en janvier 1980.

Sa gestion a été confiée
successivement au GIGA (groupement intercommunal des Gorges
de l'Ardèche), au SIVA (syndicat intercommunal de Vallée
de l'ardèche), au SIGARN (syndicat intercommunal des Gorges
de l'Ardèche et de leur région naturelle), devenu
SGGA (syndicat de gestion des Gorges de l'Ardèche).

Elle vise à la protection
du patrimoine naturel (faune, flore, richesses minérales
et paysagères). Le siège du SGGA est installé
à Saint-Remèze.

Le camping est interdit dans la réserve
à l'exception des bivouacs de Gaud et du Gournier,
gérés par le SGGA, et du camping naturiste de la Plage
des Templiers, seul camping encore existant au fond des gorges parmi
les quatre autorisés par le décret.

Le territoire de la réserve
naturelle recouvre une grande partie des Gorges de l'Ardèche
sculptées par la rivière Ardèche.

La réserve naturelle se
situe sur les communes de d'Aiguèze, Bidon, Le Garn, Labastide-de-Virac,
Saint-Marcel-d'Ardèche, Saint-Martin-d'Ardèche, Saint-Remèze
et Vallon-Pont-d'Arc.

La forte fréquentation
touristique estivale est la plus grande menace sur le site.

Plus de 100 000 personnes descendent
chaque année les gorges en canoé et en kayak, auquel
il faut rajouter les randonneurs ou ceux venus pour d'autres activités
sportives ou touristiques.

Pour limiter leur impact, le
bivouac sauvage est interdit dans la réserve.

Les Gorges de l'Ardèche et
leurs plateaux attirent chaque année de nombreux visiteurs
avides de découverte, d'évasion, et d'activités
de pleine nature.

Il s'agit d'un des sites les
plus visités du département de l'Ardèche et
des environs.

De très nombreuses activités
sont possibles : la spéléologie, l'escalade,
la descente des gorges en canoë, en kayak ou en barque, la
randonnée…

Classée en 1980 avec
une superficie de 1 572 hectares, elle a été étendue
en 2018 sur 1 950 hectares et protège les gorges de l'Ardèche.

Balazuc
et les jardins suspendus de Labeaume
Un
panorama à couper le souffle sur les gorges de l'Ardèche
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