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Des images et des souvenirs  
  
 

Au fil du voyage

Au sommet du col de l'Escrinet

Coucher de soleil depuis le col de l'Escrinet

La féerie du ciel au-dessus du col de l'Escrinet

Col de l'Escrinet - Depuis le poste d'observation des oiseaux

Ardèche - Excursion au cirque de Gens à Chauzon

Sur le balcon qui surplombe le cirque de Gens

Ardèche - Au coeur du cirque de Gens

Cirque de Gens - Et au milieu coule la rivière

Ardèche - Au pied du Pont d'Arc

Ardèche - Panorama de La Serre de Tourre

Balazuc et les jardins suspendus de Labeaume

La Serre de Tourre au coucher du soleil

Un panorama à couper le souffle sur les gorges de l'Ardèche

Ardèche - Au coeur du village d'Antraigues-sur-Volane

Antraigues-sur-Volane Un des plus beaux villages de l'Ardèche

Ardèche - Autour du château de Craux

Au hameau de Thieure - Vallée de la Volane

Ardèche - En plein coeur de la vallée de la Volane

La nature sauvage autour du hameau de Thieure

Ardèche - De Mézilhac à Lachamp-Raphaël

Après Lachamp-Raphaël - Des panoramas à couper le souffle

Ardèche - Au pied du mont Gerbier-de-Jonc

Mont Gerbier-de-Jonc - Aux sources de la Loire

Mont Gerbier-de-Jonc - Une escalade sans danger

Le plateau de Jastres au coucher du soleil

La longue et riche manufacturière histoire d'Aubenas

Le franchissement du col du Gourdon

Au départ de la rando du Champ de Mars par la voie romaine

La montée vers le Champ de Mars par la voie romaine

Champ de Mars - Un beau panorama sur les monts d'Ardèche

Champ de Mars - Les monts d'Ardèche se dévoilent

Champ de Mars - A travers la forêt de châtaigniers

Champ de Mars - L'histoire de la voie romaine

Champ de Mars - Sur le chemin du retour

Champ de Mars - Au milieu des arbres et des ruines

Champ de Mars - Sur les sentiers des monts d'Ardèche

Coucher de soleil à la roche du Gourdon

Un coucher de soleil exceptionnel sur les monts de l'Ardèche

La roche de Gourdon sous les derniers feux du soleil

Une rando au sommet de l'oppidum de Jastres

Jastres - La terre des Helviens avant la conquête romaine

L'histoire tumultueuse de l'oppidum de Jastres

Oppidum de Jastres - Des Helviens à la conquête romaine

Le village de Vogüé sous les derniers feux du soleil

Depuis le sommet du château de Vogüé

Le village de Vogüé au pied de la rivière Ardèche


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Ardèche - Montagne et nature sauvage - Mars 2021

La longue et riche histoire manufacturière d'Aubenas

Dimanche 21 mars 2021. Un peu d'histoire. Dès le Ve siècle, la colline est l'objet d'une lutte tenace entre les évêques du Puy et ceux de Viviers pour la construction d'une place forte.

Finalement l'évêque du Puy sort victorieux de ce long conflit et au XIe siècle (1084) inféode cette nouvelle possession au baron de Montlaur (ou Montlor), héritier des Ucel et originaire de la montagne ardéchoise (les Montlaur/Montlor dominaient le centre-ouest de l'actuel département de l'Ardèche, entre le lac d'Issarlès et la haute vallée de l'Ardèche : châteaux dits de(s) « Montlaur ou Montlor » à Coucouron, Mayres, Montpezat).

Cette famille règne de 1084 à 1441 et construit le donjon, le mur d'enceinte et les deux grosses tours rondes du château qui est alors entouré de fossés.

C'est pourquoi l'on appelle Aubenas « la cité des Montlaur », seigneurs qui furent à l'origine non seulement de l'essor économique de la ville, mais aussi du développement social et matériel de ses habitants. Leur devise était : « Montlaur, au plus haut ! »

Aubenas est connu pour avoir été un haut-lieu de la confection de soie. En effet, la famille Deydier de Sauveroche y implanta une manufacture dont la soie fut reconnue par de nombreuses cours occidentales.

Le 5 septembre 1752, le roi "en son conseil" demande la création de la manufacture royale de filage et dévidage de la soie à Aubenas.

Celle-ci sera équipée de moulins conçus par Jacques de Vaucanson (1709 -1782) et commandés par le Roi.

L'implantation de cette manufacture se situe à Ucel, en bordure de la rivière Ardèche, tout près d'Aubenas.

Elle est assortie d'une école de formation pour les fileuses et moulineuses, aux nouvelles machines dans le cadre du programme de rénovation de l'industrie de la soie lancé en France par Trudaine.

Les travaux commencèrent sur les espaces nécessaires : terrain de la veuve Tailhand au Boisset, moulins du nommé Grandpré, le tout pour 11 000 livres. Le devis qu'avait fait exécuter Vaucanson par un architecte de Paris atteignait 100 000 écus pour la construction.

Le moulinage se détachait particulièrement avec ses deux avant-corps latéraux et son atelier voûté qui inspirera d'autres constructions industrielles.

Les plans avaient été dessinés par l'académicien Guillot Aubry. Les bois provenaient de Suède. La clarté, l'aération de salles étaient prévues.

Les tours de tirage (filature) réduisaient les déchets. Les moulins, certes couteux, économisaient la force motrice et donnaient une très belle soie.

La manufacture jouissait d'une grande réputation, si bien que le Roi offrit à la famille Deydier la construction de nouveaux Moulins et du Château d'Ucel.

Les Organsins Deydier (sortes de soie qui s'emploient dans les étoffes de soie), de qualité supérieure, se vendaient à Lyon plus cher que ceux du Piémont.

Holker (1756) et Rodier (1758), inspecteurs des manufactures, signalèrent superbement la qualité des mécaniques de Vaucanson ainsi que la valeur de celui-ci et de Deydier. Holker qualifie les machines de Vaucanson de « plus bel ouvrage » qu'il ait jamais vu de sa vie « dans ce genre ».

Vaucanson place dans cet atelier, 25 moulins d'organsinage, autant de moulins de dévidage et 60 tours de tirage : de quoi faire pendant dix ans au moins six milliers d'organsins chaque année.

Le bassin d'Aubenas comptait déjà deux autres Manufactures Royales, une de laine et une de coton. Une « condition de soie » y est encore implantée par décret impérial en 1854, pour contrôler les produits utilisés par les industriels.

Le volume des matières traitées situe alors Aubenas parmi les plus grandes places européennes, derrière Lyon et Saint-Étienne mais devant Avignon.

La « condition des soies » qui fonctionnera jusqu'au début du XXe siècle sera à l'origine de la Chambre de Commerce et d'Industrie créée en 1869.

Les machines, très performantes, nécessitaient un entretien et des réglages minutieux. Il fallait former des techniciens.

Les décideurs des États du Languedoc refusèrent d'investir davantage et la belle manufacture périclita.

Toutefois, Bourceret, élève de Vaucanson apporta plus tard, des modifications qui réduisirent les coûts de maintenance. Les machines modernes d'aujourd'hui comportent des engrenages créés par Vaucanson.

Le plateau de Jastres au coucher du soleil

Le franchissement du col du Gourdon

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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