Etape
32 - Riga à l'heure dorée - Des quais aux jardins
Bastejkains
Vendredi 15 avril 2022. L'heure
dorée s'étire encore pour quelques minutes. Sur
le chemin du retour, j'en profite pour faire encore quelques photos
entre le centre historique et les jardins Bastejkains.

A commencer bien entendu par
la place de l'ancien hôtel de ville et la façade de
maisons des têtes noires qui se couvrent de nouveau d'une
belle lumière dorée.

Alors ne me demandez pas qui est ce
preux chevalier dont la statue trône au beau milieu de la
place... J'ai eu beau cherché, je n'ai pas trouvé.
Mais je suppose qu'il doit être suffisament important
pour l'histoire nationale pour avoir sa statue sur la plus célèbre
place de Riga.

Profitant du soleil revenu, et
ayant aperçu de loin la flèche de Saint-Pierre baignée
de soleil, je quitte précipitamment la place pour me repprocher
de l'église la plus célèbre de la ville.

Et je ne suis pas déçu,
loin de là, la flèche de l'église Saint-Pierre
arbore une magnifique couleur dorée. Quelle chance enfin
!

A contrario, l'ancienne place bourgeoise
où la plupart de la jeunesse de la vile se retrouve
en soirée est elle, déjà plongée dans
la pénombre.

Du coup, j'en profite pour reprendre
le fil de mon récit que j'ai laissé au milieu
des années 80 au moment de l'avènement de Gorbatchev
au pouvoir.

En 1986, les Lettons s'opposent à
deux grands projets : la construction d'un barrage sur la
Daugava et celle d'un métro à Riga.

Profitant de la Perestroïka,
des organisations citoyennes, toutes favorables au retour de l'Indépendance,
se développent.

Parmi celles-ci, le Front populaire
est le plus dynamique. Et en octobre 1988, une grande manifestation
appelle au départ des troupes soviétiques.

L'année suivante, en juillet,
le Soviet suprême letton, après avoir reconnu
le letton comme langue officielle, adopte une "déclaration
de souveraineté".

En août, pour dénoncer
le pacte Lomotov-Ribbentrop, qui a scellé leur destin avec
celui de l'URSS, 50 ans plus tôt, les trois peuples baltes
se rejoignent dans une même chaîne humaine entre Tallin
et Vilnius, soit 650 km !

C'est le début de la fin pour
la mainmise de l'Etat soviétique sur les trois pays Baltes.
L'histoire est en marche et la Lettonie aspire désormais
à l'indépendance.








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