Etape
46 - Les dunes du Parque nacional de Corralejo - Un paysage immaculé
Lundi 25 octobre 2021.
Classé en 1984, ce sublime mini-sahara de 2.600 ha
longe une dizaine de kilomètres de côte, avec des plages
d'une merveilleuse blancheur.

En prenant du sable dans la main, on
voit qu'il se compose de poussière de coquillages broyés,
usés par des milliers d'années d'éruption.

Baladez-vous au hasard dans les dunes
et repérez toutes ces fleurs qui arrivent à y survivre.

C'est tout à fait incroyable
que tant d'espèces parviennent encore à survivre
dans cet élément hostile.

Parfois quelques touffes d'herbes,
de malingres arbustes et, surtout, de jolis graphismes,
les longs plis de sable créés dans les dunes par des
vents ludiques et taquins.

Ici, au gré des vents, se
font et se défont les dunes, parfois en une nuit, parfois
en quelques heures, tout dépend de la force des éléments.

Sur la côte, on admire
une eau turquoise d'une luminosité sans pareille.

Les plages du nord sont les
plus touristiques et sportives, surtout El Médano (planche
à voile et kite surf).

Après la plage d'El Bajo Negro,
on peut alors commencer à explorer le parc en solo.

Celles de Los Martos, El Dormidero,
El Moro, Alzade sont les préférées des naturistes...

Au sud, sans transition, apparaissent
les masses sombres des volcans...

Le sable cède alors doucement
à la pression du Malpais, en de jolis contrastes de couleurs...

Mais pour faire mes photos, je
reste au centre du parc national et je recherche quelques arbustes
qui pourraient m'offir quelques motifs de contraste justement.

Et certains de ces arbres sont même
encore plus importants que je n'espérais, créant
une sorte d'oasis en plein milieu de cette étendue désertique.

Et au sol encore, on distingue
les roches volcaniques qui affleurent et se frayent un chemin à
la surface sableuse.

Pour information, ce site reste
un des plus photogéniques de Fuerteventura, alors ne soyez
pas étonnés de croiser quelques instagrameuses accompagnées
de leurs gentils serviteurs qui viendront vous gâcher le paysage...

Quant aux vrais photographes,
ils préfèreront venir profiter de ce désert
si particulier aux premières et aux dernières heures
de la journée. Un must, paraît-il.










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